Les points principaux du Conseil municipal du 17 février 2022, la suite…
Le recensement de 799 logements est actuellement assuré par des agents communaux. Leur rémunération est inchangée par rapport aux années précédentes. Il s’agit d’un travail fastidieux réalisé en dehors des heures de travail, plutôt le soir ou le samedi pour rencontrer les habitants.
Pourquoi ne pas intégrer dans la prime la progression de l’inflation sur un an ?
Nous proposons donc de faire passer la prime des agents de 1050 à 1080 €. Le maire évoque alors d’obscures primes versées en fin d’année. Peu convaincus, nous préférons nous abstenir.
La ville passe une convention avec la Ligue de l’Enseignement pour son programme « Lire et faire lire ».
Il s’agit de l’intervention de retraités bénévoles qui viennent dans les écoles lire des histoires aux enfants pour développer leur goût de la lecture. C’est une initiative intéressante et nous apprécions que des associations interviennent dans les écoles. Pratiquement il y a peu de créneaux effectifs. Cinq écoles sont concernées, ainsi que le centre de loisirs. Environ 60 enfants profitent des interventions de 7 bénévoles. Nous demandons que la LDE fasse un état plus précis des interventions réalisées, puisqu’elle est chargée d’un bilan avec les acteurs concernés, afin de donner une meilleure connaissance de la réalité des actions menées.
Nous votons pour la création d’un Conseil municipal des enfants. Nous sommes en effet favorables à cette structure qui peut permettre de mieux prendre en compte la parole des enfants et de leur reconnaître ainsi une place dans la vie
de la commune.
Nous avons avancé des questions et suggestions sur ce projet de CME. Il importe notamment que les objectifs soient clairement définis.
1-Sensibiliser pédagogiquement à la vie citoyenne : oui ! Mais il ne faut pas se contenter de cet aspect et surtout ne pas le limiter aux seuls élus du CME. Inviter aux cérémonies, organiser des visites et des rencontres peut concerner l’ensemble des enfants et être organisé en collaboration avec les enseignants. Cela se pratique d’ailleurs déjà.
2-Associer les plus jeunes aux décisions et aux projets qui les concernent : cantine, environnement, sécurité routière… cela signifie organiser la concertation quand un projet municipal concerne directement les enfants
3-Rendre les enfants acteurs de la vie locale : c’est leur donner la possibilité d’intervenir. Favoriser la gestion de projets, offrir aux enfants la possibilité d’améliorer le cadre de vie, leur permettre de monter des projets réalisables au sein de la commune. Ceci implique de prévoir la possibilité de financer des projets éventuels. Or cet aspect n’est pas évoqué dans le rapport. Attention au risque s’il n’y a pas concrétisation de projets, de voir la structure vite perdre de son intérêt.
N’y-a-t-il pas nécessité de l’élaboration d’une charte pour définir les objectifs du CME ?
Nous avons souligné l’importance du travail en amont avec les écoles qui vont être les partenaires essentiels, et tout au long du mandat. Peut-être les écoles auraient-elles pu être informées/concertées dès la réflexion préalable.
C’est valable notamment pour tout ce qui concerne les conditions pratiques : campagne dans les écoles avant l’élection ? Qui vote, CM1 et 2 ou aussi CE2 ? Quel rôle pour les enseignants ? Date de l’élection ? Organisation ? Logistique ? Télescopage avec les élections des délégués des élèves en octobre ? Tout ceci est à discuter en collaboration avec les enseignants.
Il importe aussi d’associer aussi les parents.
L’encadrement des groupes de travail, l’animation des séances pose aussi certaines questions. Ce n’est pas si facile d’organiser la parole des enfants. Quel personnel pour aider à la réflexion et présentation des projets ? Rencontres, visites, qui les encadre ? Cela peut nécessiter des intervenants divers, animateurs…
Le principe de parité a été ajouté suite à ma demande en réunion scolaire.
Enfin, quel rôle pour la commission scolaire ? Aucun, d’après l’adjointe. Quel dommage !
Pour terminer, nous suggérons, comme d’autres élus, de réfléchir à la création d’un Conseil municipal des jeunes, structure qui peut aussi permettre leur intervention dans la vie démocratique locale.
Hélas, dans sa réponse, l’adjointe me reproche d’avoir déjà évoqué ces sujets lors de la commission scolaire, et elle n’apporte pas davantage d’informations, mis à part que le CME ne bénéficiera pas d’un budget dédié.
À suivre…