Je distribue, tu tractes, elle colle, nous boîtons, vous nous parlez, ils et elles sont contre cette réforme des retraites… à Saint Gratien comme partout ailleurs ! Ce dimanche, en centre-ville.
Catégorie : Saint-Gratien
L’heure est grave
Première réunion de quartier en ce printemps 2023, sous le préau de l’école Raymond Logeais.
Quelques nouveautés : il n’y a ni chaises (elles finiront par arriver du réfectoire), ni micro (ce qui ne facilite pas les échanges…) mais surtout il y a la présence notoire de l’adjoint aux finances, qui en principe ne se déplace guère pour entendre parler des sujets les plus souvent évoqués dans ces réunions, stationnement et nuisances de voisinage diverses par exemple. L’heure doit être grave.
L’ordre du jour est totalement inédit, lui aussi. Alors que d’habitude les projets et investissements sont présentés, avant le traditionnel exercice de questions au maire, rien de tel ce lundi. Les mauvais esprits diront que les travaux sont réduits à leur plus simple expression et qu’il devient délicat d’en faire l’exposé…
Aujourd’hui, on parlera sécurité et finances communales !
Je passe rapidement sur le bilan de la « marche exploratoire » que réalisent les services de la ville avec les membres du groupe de quartier en amont de la réunion, puisque cette visite ne débouche que sur des constatations extraordinaires, tels que le manque de poubelles ou les massifs à tailler. Mais marche exploratoire, ça impressionne !
La partie « sécurité », c’est simple, et on s’en doutait un peu, consiste essentiellement à une page de publicité pour le dispositif « Voisins Vigilants et Solidaires », qui rappelons-le, est totalement axé sur la vigilance et pas du tout sur la solidarité. Ce qui est plus étonnant, c’est d’entendre le représentant de la police nationale lui-même vanter les mérites de cette plate-forme privée, dont aucune étude n’a constaté l’efficacité ! Car la délinquance et ses variations dépendent de multiples facteurs et il serait bien illusoire d’attribuer une baisse des cambriolages de 20à 30%, comme affirmé ce soir, à la seule mise en réseau de voisins qui se surveillent mutuellement. Étonnant aussi de voir les services municipaux se faire les relais zélés de « VVS » en incitant les habitants présents à rejoindre ce réseau.
On embraye ensuite sur un autre dispositif censé réduire l’insécurité mais dont aucun bilan n’est jamais communiqué non plus : nos très chères caméras ! Le maire nous annonce l’implantation de quelques engins supplémentaires, sans en dévoiler l’emplacement, vous comprenez bien pourquoi, nous dit-il ! (Non. Pense-t-il que nous allons renseigner les voyous, voire en profiter nous-mêmes ? De plus, il faut être aveugle pour ne pas repérer le gros globe perché au bout d’un mât, qui nous surveille !)
Une fois les habitants rassurés sur leur sécurité, on passe à la deuxième partie de la soirée… qui risque d’être beaucoup plus inquiétante ! Les finances de la ville sont au plus mal, on risque l’effet ciseau, c’est-à-dire les dépenses supérieures aux recettes. Évidemment, la ville souffre, comme toutes les autres, de la conjoncture et est soumise aux fortes augmentations des fluides et des denrées alimentaires, à la revalorisation du SMIC, le tout avec des dotations en berne, une taxe d’habitation disparue et pas de bouclier tarifaire : deux millions de dépenses supplémentaires entre 2021 et 2023… Vous voyez la suite ?
Bien que la ville serre notre ceinture, ne recrute plus voire dégraisse, baisse le chauffage et engage quelques travaux de rénovation énergétique… il va falloir se résoudre à augmenter le taux communal de la taxe foncière ! Un secret de polichinelle puisque le vote du budget 2023 en décembre denier avait déjà acté cette hausse. Mais elle va être assez conséquente pour que la majorité municipale ait jugé utile de déminer le terrain avec une présentation « pédagogique » de la chose.. En effet, si les taux de la ville vont augmenter de + 14%, les bases et autres parts du département, de la région… vont, elles aussi, connaître des hausses importantes.
Au final, la TF 2023 risque d’être assez salée. Mais, nous dit l’adjoint aux finances, par chance, pour les dernier·ères Gratiennois·e·s à être exonéré·e·s de la TH cette année, la hausse sera plus indolore puisque ils/elles gagneront du côté de la TH ce qu’ils/elles perdront du côté de la TF… On reste moyennement convaincus car comment se satisfaire de voir le bénéfice financier de la disparition d’une taxe entièrement avalé par la hausse de l’autre…
Nous reviendrons sur cette question de l’augmentation des taux prochainement, puisqu’elle sera débattue au Conseil municipal d’avril. Saint Gratien est confrontée à une situation délicate comme toutes les collectivités, mais il y a aussi des raisons spécifiques à ses difficultés, notamment une mauvaise gestion de sa dette avec la contraction d’emprunts structurés qui ont handicapé sa capacité d’investissement, et par exemple la rénovation énergétique de ses bâtiments.
J’interroge sur le deuxième versant évoqué par l’adjoint pour équilibrer son budget, à savoir la prévisible et annoncée augmentation des tarifs des prestations périscolaires. Hélas ! Il est à craindre qu’elle soit importante, puisque le maire n’a pas osé donner de chiffre, se contentant de rappeler la hausse de 2022, à savoir +3%… ce qui n’était pas l’objet de ma question.
La réunion de quartier reprend enfin un cours habituel, avec les traditionnelles doléances sur le manque de places de stationnement. Interrogé sur le développement des infrastructures cyclables, pour que les différents modes de déplacement puissent cohabiter dans notre ville, le maire vante, comme à son habitude, les arceaux à vélos et autres ateliers de réparation. Oui, mais pour rouler en toute sécurité ? On entendra quand même parler de plan vélo au niveau de l’agglomération, et de double sens cyclable qui pourrait voir le jour dans certaines rues… à suivre !
Enfin, est venue sur le tapis la question, ô combien cruciale, de la gestion de l’eau en ces périodes de sécheresse prolongée qui font craindre un été compliqué. La ville pourrait favoriser la récupération de l’eau de pluie dans les quartiers pavillonnaires, voire les copropriétés, en organisant des achats groupés de récupérateurs d’eau de pluie… Une bonne idée, nous dit le maire… Merci à Sabine, notre ancienne colistière au Conseil municipal, de nous avoir fait échapper au sempiternel sujet des difficultés de stationnement !
En vélo à Saint Grat !
J’ai signé la pétition ci-dessous, à l’initiative de « Saint Gratien à vélo », antenne de l’association « Mieux se déplacer à bicyclette », et proposée par Josiane Albert.
Ce texte est adressé au maire de Saint Gratien, ville où les déplacements à vélo peinent à trouver leur place, faute d’infrastructures adéquates. Il est largement temps d’aménager les espaces pour que les différents modes de déplacement puissent cohabiter. Nous le réclamons depuis des années ! Le vélo, c’est bon pour l’environnement, la santé, le pouvoir d’achat, le commerce local, le lien social !
OUI au développement des infrastructures cyclables à Saint Gratien
Destinataire : Maire de Saint Gratien
Nous, soussignés, sommes conscient.es des bénéfices que la pratique du vélo peut apporter à notre société, nous demandons que des mesures soient prises pour encourager, promouvoir et rendre plus sûre l’utilisation du vélo dans la ville de Saint-Gratien.
Nous reconnaissons les impacts positifs du vélo sur la santé publique, l’environnement et le pouvoir d’achat. Le vélo est un moyen sûr et efficace de se déplacer, qui permet de réduire la pollution, de promouvoir la santé physique et mentale, et de réduire les coûts de transport. Il est bénéfique pour le commerce local.
Par conséquent, nous demandons que des mesures soient prises pour promouvoir et encourager l’utilisation du vélo dans notre communauté, notamment :
- Des plans de développement des infrastructures cyclables, y compris des voies cyclables sécurisées et des aires de stationnement pour vélos couverts et de qualité, à proximité des commerces, des lieux culturels, des établissements scolaires et des gares
- Des programmes de sensibilisation et de formation pour promouvoir l’utilisation du vélo dans les écoles primaires Des programmes de soutien pour aider les personnes à acheter et à entretenir des vélos.
- Des doubles sens cyclables dans les rues à sens unique et à 30 km/h avec les signalétiques correspondantes, doublée d’une large campagne d’information
- Des sas vélo, des signalétiques cédez- le- passage, des ronds-points sécurisés…
Facebook : https://www.facebook.com/StGratienaVelo
Adhésion : https://mdb-idf.org/adhesion/
Auteur : Josiane Albert
Pas de cadeau le 8 mars !
Billet d’humeur…
Le 8 mars à Saint Gratien, que se passe-t-il ?
Pas grand-chose…
Poursuivant la tradition de l’époque J. Eustache (dans ce domaine comme dans bien d’autres…), le maire « offre » un cadeau, sur les deniers municipaux, bien évidemment, aux femmes agentes et élues de la collectivité.
Je ne me suis pas précipitée pour aller chercher le présent, et j’ignore donc de quoi il s’agit cette année. Je ne manquerai pas de vous faire partager mon agacement lorsque j’irai vider mon casier en mairie.. En général, j’y trouve un produit de beauté (soupir…) ou un objet artisanal venu de l’étranger, sous prétexte de solidarité internationale avec les femmes du monde.
Un geste assez incompréhensible, car le 8 mars n’est pas une journée où on « offre des cadeaux » aux femmes. Elles réclament des droits et luttent dans cet objectif ! Tout le contraire d’un cadeau, c’est un dû qu’elles veulent ! Le maire est donc complètement à côté de l’histoire.
Le site Facebook de la commune croit mieux faire, ou bien il hésite à rester silencieux en cette date qui prend de plus en plus d’importance au fil des ans. Alors il affiche fièrement le nombre de femmes artistes ayant exposé à Saint Gratien, soit à la salle Villeglé, soit au centre culturel du Forum. Bilan sans appel : 8 (huit) femmes depuis… 2007, soit en 16 ans. À raison de 5 expos environ par an, il y a donc eu 8 (huit !) femmes sur 80 artistes au total. Vraiment de quoi se vanter ?? Ou faut-il reconnaître, que là comme ailleurs, la ville a un sérieux retard ? Comme dans la dénomination de ses rues, par exemple, puisqu’à peine 9 (neuf !) rues portent le nom de femmes, contre 85 ceux d’hommes. Or, la visibilité des femmes dans l’espace public n’est pas une question anodine.
Saint Gratien se fait d’ailleurs épingler par le site Facebook de « Héroïnes 95 », un groupe de citoyen.ne.s du Val d’Oise qui se mobilisent contre les violences sexistes. Saint Gratien est visée comme ville « ne faisant rien » ou « le cachant bien » !
Le 8 mars, certaines villes du Val d’Oise ont des initiatives qui renforcent des stéréotypes sexistes, remarque le même site. Heureusement, il existe aussi des villes qui mettent en valeur les droits des femmes, leurs revendications et leurs luttes. Expo « femmes, vie, liberté » sur le combat des femmes d’Iran, documentaire sur les conditions de travail avec le film « Debout les femmes », des conférences et des débats sur les femmes qui se sont battues pour leurs droits dans l’histoire, des murs ou fresques d’expression sur l’égalité, une concertation pour des quartiers égalitaires.. cela existe aussi dans le Val d’Oise.
Les idées ne manquent donc pas pour faire de ce 8 mars une journée de solidarité avec les femmes du monde, et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, qu’elles soient économiques ou sexuelles. Saint Gratien ferait bien d’y réfléchir.
Avec la Gauche communiste, écologiste et citoyenne du Conseil régional, acte 2
Le groupe de la Gauche Communiste Écologiste et Citoyenne invitait à une journée de travail au siège du Conseil régional à Saint-Ouen le vendredi 10 février 2023 – acte 2.
Parmi l’ordre du jour était abordée la situation dans les lycées franciliens : dotations, restauration, plan d’urgence, lycées professionnels…
Dans plusieurs lycées d’Ile-de-France, une dotation globale de fonctionnement en forte baisse
En raison d’un écrêtement décidé par la région, certains lycées publics franciliens ont vu leur dotation globale de fonctionnement diminuer drastiquement.
Le journal « Le Monde » le notait, il y a quelques jours : pas de vidéoprojecteurs ni d’écran roulant dans la salle de travail pour le lycée technologique de Bessières (17e arrondissement de Paris), qui a vu sa dotation globale de fonctionnement plonger à 156 263 euros, alors qu’elle était de 303 283 euros en 2022. Même constat au lycée Van Dongen, à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), dont le budget 2023 a été amputé de moitié. « Nous voulions changer deux fours qui sont déjà dysfonctionnels. S’ils tombent en panne, ce sera repas froid jusqu’à la fin de l’année », ironise Blandine Vidal-Naquet, élue du conseil d’administration.
La dotation globale de fonctionnement des lycées (DGFL), qui sert à financer les équipements mais aussi les activités pédagogiques des établissements publics, est calculée en fonction du nombre d’élèves, de l’offre de formation et de la surface de l’établissement. Elle était, jusqu’en 2022, attribuée sous forme de « forfait ». Or, pour le budget 2023, « la région a estimé que les lycées qui ont des fonds de roulement – qui servent en cas d’imprévus – dont les montants étaient supérieurs à plus de trois mois de dépenses de fonctionnement seraient écrêtés », explique Jean-François Gay, responsable de la FSU en Ile-de-France.
Un fonctionnement qui existe déjà dans d’autres collectivités territoriales, indique James Chéron (UDI), vice-président de la région Ile-de-France, chargé des lycées, et qui aurait permis à la collectivité de réaliser environ 17 millions d’euros d’économie. Une décision prise « seulement cette année », pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie (électricité et gaz) payée directement par la région.
La suite dans les diapos qui suivent…
Avec mise au débat la DGF du Lycée Monod d’Enghien les Bains qui n’était pas impactée par la politique précisée ci-dessus, mais dont la rénovation des toilettes se fait attendre depuis… 1972…
Une paille.. !
22 février, la Nupes à Eaubonne
Salle des fêtes d’Eaubonne comble ce mercredi 22 février 2023 pour la réunion sur la réforme des retraites, organisée à l’initiative des formations locales de la Nupes. Malgré les vacances scolaires, il a fallu ajouter des chaises… Divers orateurs et oratrices (PCF, PS, LFI, EELV, GDS, Unef et CGT) se sont succédé pour décortiquer le projet gouvernemental, avant des échanges avec la salle.
Mensonges sur le projet de réforme, sur les carrières longues, sur la possibilité de nouvelles recettes, sur les retraites des femmes, ou l’emploi des seniors, les critères de pénibilité, la fausse promesse de 1 200€.. toute cette propagande est heureusement rejetée massivement par les Français·e·s.
L’unité et la mobilisation syndicales, fondamentales pour gagner, ont été saluées par tous et toutes.
Impossible de résumer la richesse de cette soirée et des différentes interventions. Voilà donc quelques « morceaux choisis » ci-dessous.
Témoignage tout d’abord d’un conducteur de bus, de la CGT du 95, sur les conditions de travail et les rémunérations, qui appelle aux mobilisations des 7 et 8 mars, et à abonder la caisse de grève.
Cécile Dumas, responsable du PCF 95 et conseillère régionale, a ensuite rappelé l’histoire de la protection sociale dans notre pays et la place décisive du ministre communiste Ambroise Croizat en reprenant son propos de 1946 : « la sécurité sociale est la seule création de richesses sans capital, la seule qui ne va pas dans la poche des actionnaires mais qui est directement investie pour le bien-être des citoyens ». Aussi la bataille pour les retraites est une lutte pour une société solidaire, juste socialement. Aujourd’hui ce sont 341 milliards qui échappent au capitalisme financier… et qui excitent sa convoitise ! Cette loi aggrave les inégalités. Ce n’est pas un problème comptable, mais bien un choix de société.
Bien sûr, la question du financement d’une autre réforme apparaît centrale : l’égalité salariale hommes/femmes remettrait à elle seule 37 milliards dans la caisse des retraites, quand le gouvernement pleure qu’il en manque (peut-être) 12…
Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, (et toujours brillant !) a lui, insisté sur la pénibilité, et particulièrement sur la remontée en France des accidents du travail. Travail de nuit, qui détruit la santé, ou travail posté, disparition des CHSCT, un AVC sur deux lié au travail… Il évoque avec le talent qu’on lui connaît les conditions de travail des égoutiers, infirmières, enseignants, métiers du bâtiment ou aide à la personne… tant d’activités touchées par la pénibilité qui bénéficiaient de compensations de nuisances particulières. Attention au vocabulaire, nous rappelle-t-il. Ne dites pas « régimes spéciaux », ce sont des conventions collectives, (et d’ailleurs discutées par branches entre patrons et salarié·e·s, donc légitimes) tout comme les « charges » sociales sont des cotisations sociales.. Il rappelle que depuis 1982 ans, la retraite était à 60 ans. Aujourd’hui la France est quatre fois plus riche.. et il finit en raillant « l’index », sans possibilité de vérification ni de sanction, comme celui mis en place en 2021 sur l’égalité femmes/hommes et qui a duré deux jours…
Romain Jehanin, avocat et porte-parole de Générations.S, cible le gouvernement, qui veut moins dépenser pour les retraites, en dépensant 12% du PIB contre 14% aujourd’hui. Comme le nombre de retraités va augmenter, on voit tout de suite le problème… et donc on entend les mensonges gouvernementaux. Le système serait menacé ? C’est faux ! Le COR le dit : il est excédentaire en 2022 et connaîtra un léger déficit qui devrait se résorber seul. Aucune menace sur les retraites ! Que Macron et ses ministres prennent leur retraite au lieu de prendre la nôtre ! D’autres choix sont possibles : taxer de 2% la richesse des milliardaires, au lieu de reculer l’âge de départ… L’espérance de vie augmenterait ? On vit plus longtemps, et bien profitons de ce temps après une vie de travail. Le recul de l’âge de la retraite va à l’encontre du sens de l’histoire qui a toujours été la réduction du temps de travail, et ce avec une augmentation de l’espérance de vie.
Le débat avec la salle portera ensuite sur la possibilité que le Conseil constitutionnel retoque la loi, les mobilisations à venir, et sur le financement d’une autre réforme des retraites : taxer les revenus financiers des entreprises, augmenter les cotisations.. On revient ici sur tous ces sujets avant le 7 mars.
Quelque chose d’inhabituel
Suite du compte-rendu du Conseil municipal du 16 février 2023 à Saint Gratien
Dossier le plus important de ce Conseil à l’ordre du jour léger : nous votons contre l’adhésion de la ville au dispositif « Voisins Vigilants et Solidaires », car nous sommes opposés à ce système.
Le principe a été initié par Sarkozy en 2011 sous couvert de « participation citoyenne ». La méthode a été reprise par « Voisins Vigilants et Solidaires » qui est un dispositif payant et privé. L’entreprise est un acteur privé du marché de la sécurité et elle fait de la surveillance une source de profit. En fait, on instaure une surveillance privatisée.
Pour transformer les citoyens en informateurs, « VVS » propose une plateforme de mise en lien par SMS, mail entre citoyens, mairie et services de police ou de gendarmerie via une application, ainsi qu’une signalétique. La ville va acheter des panneaux estampillés « voisins vigilants » pour 85€ pièce, et il existe des autocollants à 5 euros. Vous savez, un gros œil noir sur fond jaune, censé fait fuir les cambrioleurs à sa simple vue…
Le rapport présenté au Conseil fait aussi allusion à la « participation citoyenne »… De quoi entretenir le flou entre les dispositifs, l’un public et un minimum encadré, l’autre porté par une société privée, avec son site « voisinsvigilants.org »…
Voisins vigilants : on a ajouté « solidaires » pour être plus attractif et adoucir l’image mais finalement, on se surveille ou on s’entraide ? Rien à voir entre les deux volets. L’un joue sur la confiance entre les individus et l’autre sur la méfiance. Le mélange de deux notions antagonistes a peu de chance de fonctionner.
À notre connaissance (et personne ne nous démentira ce 16 février), aucun bilan national n’a été dressé de ce dispositif, de son efficacité et des éventuels problèmes qu’il pourrait poser. Difficile de tirer des conclusions, faute d’une évaluation systématique et rigoureuse.
Les cambriolages auraient baissé de 40 % après l’installation de tels dispositifs, nous dit le document du Conseil. Problème : c’est aussi l’argument de vente massue de « VVS ». Pourtant « VVS » reconnaît aussi : « Il ne peut pas y avoir de retour statistique sur notre activité. La délinquance peut baisser, mais ça ne serait pas honnête d’imputer directement ces résultats aux Voisins Vigilants. » Ce qui ne les empêche pas d’inscrire en page d’accueil du site la promesse ambitieuse : « -40% de cambriolages ». Chiffre curieusement repris dans notre rapport municipal « une baisse de 20 à 40% » ! Où ? Quelles études ? Quelles statistiques ? On sait que les cambriolages par exemple ont lieu par vague quand les cambrioleurs écument un quartier. Ensuite, ils se font arrêter ou vont ailleurs : la délinquance baisse ici et va monter ailleurs. Comment attribuer ce phénomène à « VVS » ?
On nous dit encore que le « sentiment d’insécurité » des habitants aurait baissé et le lien social aurait progressé dans les villes avec « VVS ». Or, mesurer la perception du sentiment d’insécurité est particulièrement complexe, même pour des chercheurs et chercheuses spécialisées dans ce domaine. Sans enquête rigoureuse, il apparaît impossible de donner une information fiable sur le sentiment d’insécurité.
Quant au lien social que générerait les communautés numériques de voisins vigilants, il nous laisse perplexe. Le site de « VVS » est d’ailleurs quasi muet sur l’entraide entre voisins. Oui à une plate-forme d’échanges de services (mais pas besoin de « VVS » pour ça, on l’avait proposé en 2020) mais non à un dispositif qui génère de l’anxiété et contribue à faire monter le « sentiment » d’insécurité. Voir partout afficher le gros œil noir est déjà en soi anxiogène !
Pour nous, la sécurité doit rester de la responsabilité des forces de police publiques, seules à même d’exercer les missions de prévention, répression, enquêtes… c’est à elles que l’État doit donner les moyens d’assurer une protection efficace des citoyens. La surveillance n’est pas un acte banal et doit être assuré par des professionnels de la sécurité.
Nous demandons des précisions sur certains points. Malheureusement peu de réponses ou peu convaincantes.
Pour que le voisin devienne « vigilant », son profil doit être validé. Par qui ? Selon quels critères ? Y a-t-il constitution d’un fichier ? Les données sont-elles gardées pendant 5 ans ?
Que sont les services « partagés » promis dans le rapport, du type : covoiturage, entraide… ?
Nous lisons sur le site de « VVS » ce qui suit :
Être voisin vigilant :
Chaque voisin s’inscrit gratuitement et de façon sécurisée sur le site dédié à ce dispositif, son profil est validé, il agit sous sa propre identité. Il est alors en lien avec ses voisins et la mairie et peut envoyer un SMS depuis un numéro centralisé s’il remarque quelque chose d’inhabituel. Il peut aussi partager des services conviviaux (covoiturage, entraide…).
Mais un clic sur ce lien « entraide »
renvoie sur l’intitulé « réduisez efficacement l’insécurité »,
soit les mêmes services que l’onglet « sécurité »… L’onglet « convivialité » renvoie à la même chose..
Quant à savoir ce qu’est « quelque chose d’inhabituel »…
Nul doute que la ville fera une communication importante sur l’implantation de « VVS ». Certain·e·s auront peut-être l’impression que la ville agit pour lutter contre « l’insécurité ». Quelle illusion !
Pour notre part, nous pensons qu’instaurer un dispositif de soutien scolaire (voir billet précédent) aurait été autrement utile aux Gratiennois·e·s.
Un soutien scolaire municipal
Suite de notre compte-rendu du Conseil municipal du 16 février 2023
À l’occasion du vote de la convention entre l’APS, association de prévention spécialisée, la commune et le département, nous demandons de rappeler ce qui est fait en matière de décrochage scolaire par l’APS.
Il existe en effet dans notre ville une forte demande de soutien scolaire, a fortiori depuis le Covid, tant pour le 1er que le second degré. Quelle est l’offre en ville ? Où un·e Gratiennois·e lambda peut-il/elle s’adresser s’il/elle en a besoin ? Quelqu’un·e qui peut mettre à disposition des compétences pédagogiques peut offrir ses services à qui ?
À Ermont, un service « d’accompagnement scolaire » est encadré par la ville et est hébergé dans des locaux municipaux. Quelque chose à réfléchir ici ? Des subventions de la CAF sont possibles pour ces dispositifs.
Au cours des échanges sur ce sujet, il apparaît que l’APS assure un soutien scolaire gratuit, exclusivement en math et français pour les collégiens qui viennent s’inscrire. Un lien est fait avec le collège. Les professeurs sont évidemment rémunérés, et on peut éventuellement envoyer sa candidature à l’APS. L’équipe est renouvelée tous les ans. L’action de l’APS est ciblée sur les collégiens. Nous regrettons évidemment que les pouvoirs publics ne financent pas ces structures à la hauteur nécessaire.
Rien n’existe donc en terme de soutien scolaire dans la commune pour les lycéens, ni pour les écoliers des établissements élémentaires. L’adjointe aux affaires scolaires confirme d’ailleurs que dans les écoles, les études après la classe sont « surveillées » et non pas « dirigées », comme semblait le croire le maire quand il l’a sollicitée pour qu’elle intervienne sur le sujet… Nous avons soulevé depuis longtemps cette question de l’instauration d’un dispositif municipal de soutien scolaire, qui nous paraît indispensable, y compris en centre-ville. Les besoins sont importants. Nous avions même engagé des démarches pour que la ville sollicite par exemple de jeunes retraité·e·s de l’Éducation nationale pour enclencher une dynamique. Hélas sans succès puisque le maire nous avait alors répondu qu’il ne souhaitait pas que des associations interviennent au sein des écoles…
Tous les élu·e·s reconnaissent que les difficultés scolaires sont de plus en plus nombreuses, et que si le soutien de l’État est crucial dans ce domaine, les différents partenaires doivent également s’y impliquer. Enfin, la position de la ville semble évoluer sur certains aspects puisque le maire annonce regretter de ne pas bénéficier du dispositif de REP pour le quartier des Raguenets. Cela permettrait effectivement de disposer de moyens supplémentaires non négligeables de la part de l’Éducation nationale pour lutter contre l’échec scolaire. Jusqu’ici la ville n’avait pas souhaité que le quartier soit classé « REP ». Tant mieux si elle réclame à présent qu’une aide particulière soit apportée par l’État.
À suivre… l’instauration votée au Conseil d’un dispositif « vigilant » dans notre ville… ouvrons l’œil !
Pas d’étoiles dans le ciel gratiennois
Assez courte séance du Conseil municipal ce 16 février 2023. Seulement 9 points à l’ordre du jour, dont des décisions techniques mineures. Cela nous change du mois de décembre, où nous avions étudié 20 points, dont le budget 2023 !
En début de séance, nous demandons des corrections au procès-verbal. Des interventions d’autres élus nous sont en effet attribuées, et le PV nous fait dire l’inverse de ce que nous avons déclaré en séance ! Des éléments importants sont oubliés, comme la partie de l’intervention de Stéphane Bauer consacrée à la cuisine centrale du lycée d’Enghien, dont pourrait bien s’inspirer Saint Gratien…
Cette fois-ci, nous obtenons satisfaction et le PV sera donc modifié.
Le document du PV fait certes 58 pages mais l’essentiel est consacré à la reprise des rapports, et très peu aux échanges. Pour éviter de lire dans les PV l’inverse des propos que nous avons tenus, deux solutions : ou la diffusion de la séance en ligne, ce qui aurait l’avantage de mieux et plus facilement informer les Gratiennois·e·s, ou le PV « intégral » qui reprend les échanges en totalité. D’autres communes ont adopté ces pratiques. Nous insistons parce que le PV est la seule trace des débats au Conseil municipal.
Nous questionnons ensuite sur les décisions du maire, et notamment celles qui portent sur le remplacement des lampes de l’éclairage public par des LED. 222 points lumineux sont concernés et deux zones seront tout d’abord équipées : limite Épinay et côté Marais.
Nous demandons s’il existe une estimation des économies générées par rapport à la dépense engagée. Le montant de 831 462 € n’est pas le coût total du passage en LED, mais seulement de la première phase. La totalité du coût s’élèverait selon le maire à « des millions d’euros ». Quel coût pour la ville après subventions ? Trois subventions ont été sollicitées, mais encore aucune réponse, notamment du « fonds vert » de l’État, qui annonce une enveloppe mais ne garantit pas que tous les projets seront subventionnés. Nous manquons donc d’informations financières sur ce dossier.
Nous relançons la question de l’extinction de l’éclairage public, au vu des montants excessivement importants de l’équipement en LED.
Pourquoi ne pas aller plus loin comme Ézanville, Domont… 7 villes de la CAPV, qui ont opté pour une extinction entre 1h et 5h ? N’oublions pas l’intérêt écologique de l’extinction, y compris avec LED.
« En France, le nombre de points lumineux liés à l’éclairage public est passé de 7,2 millions en 1990 à 9,5 millions en 2015, pour s’établir à 11 millions aujourd’hui, soit une augmentation de +53 % depuis 1990 ». C’est une note rédigée au nom de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 26 janvier, par une sénatrice du Doubs, Annick Jacquemet qui dit : « la pollution lumineuse est un phénomène massif et en pleine extension au niveau mondial, notamment en raison du développement des LED. »
Le maire ne souhaite pas poursuivre le débat sur cette question, arguant de problèmes de sécurité qui pourraient selon lui se développer dans « la ville la plus dense du département. » Il y aurait donc de nombreuses personnes qui se déplaceraient la nuit dans nos rues. Pour notre part, après avoir circulé volontairement dans Saint Gratien à des heures avancées, nous n’avons pas du tout constaté ce phénomène. Il rappelle que la ville baisse l’intensité de l’éclairage au cours de la nuit, et que c’est le chauffage qui est le poste le plus coûteux en terme d’énergie. Le maire pense aussi que l’extinction gênerait la vidéosurveillance. Ce n’est pourtant pas le cas, les caméras fonctionnant en pleine obscurité. Et la délinquance a-t-elle explosé dans les communes avoisinantes qui éteignent leur éclairage une partie de la nuit ?
Nous soulignons que des dispositifs existent pour éclairer une rue « à la demande » comme à St Prix. Pourquoi Saint Gratien ne s’est pas lancé dans l’étude de l’adoption d’une application permettant aux habitants de gérer l’éclairage public ? Quelques infos ici.
L’application « J’allume ma rue » permet par exemple d’allumer les lampadaires de sa ville grâce à son téléphone. Une manière de réduire la pollution lumineuse et faire quelques économies la nuit. Une prise de conscience écologique visiblement absente dans la majorité municipale gratiennoise. « Nous conservons l’éclairage, la chose est dite », nous coupe le maire.. Les enfants gratiennois continueront donc d’ignorer que le ciel est peuplé d’étoiles..
Enfin, nous nous interrogeons sur le « nouvel » aménagement de la promenade au-dessus du BIP, déjà utilisée par vélos depuis sa création. Seuls les panneaux sont nouveaux ! Il n’y a donc pas de « développement « des infrastructures, 12 000€ devant être le coût des panneaux. Le maire indique que les subventions demandés n’ont d’ailleurs pas été obtenues.
À suivre… un échange sur le soutien scolaire et l’activité de l’APS, association de prévention
Un bref moment
Sept minutes du Conseil municipal du 16 février ont été consacrées à nos questions orales. Les réponses du maire sont donc forcément succinctes, et comme d’habitude très évasives, bien que nous envoyions nos questions 48 heures avant la séance.
Voici ce qu’il faut retenir de ce bref moment.
Compostage – Stéphane Bauer
À compter du 1er janvier 2024, il sera obligatoire de disposer d’un bac à compost chez soi et plus possible de jeter ses biodéchets dans une poubelle verte, destinée aux déchets classiques et non recyclables.
Quand et comment le compostage va devenir obligatoire ? – UPCYCLE
Chaque foyer devra avoir un bac à compost, sans quoi il enfreindrait la loi du 10 février 2020 relative à la lutte anti-gaspillage pour une économie circulaire.
Il est prévu que si on ne dispose pas d’un bac chez soi, « il sera possible de se débarrasser de ses déchets dans ceux mis à disposition dans votre commune ».
Accélérer la distribution des bacs à compost dans les foyers gratiennois avec campagne de communication, à défaut installation de bacs collectifs où il sera possible de se débarrasser de nos déchets à compost : qu’est-il prévu à St-Gratien, à partir de quand ?
Réponse du maire : le maire se félicite d’être « plutôt en avance » sur le compostage : compostage dans les écoles, dans les crèches. Il y a déjà de nombreux points d’apport collectif dans certaines copropriétés qui ont fait le choix de l’apport volontaire. Appréhender cette loi n’est pas la compétence du Conseil municipal, la ville l’a déléguée au syndicat Émeraude. La ville va rencontrer le syndicat très bientôt avec l’adjoint au développement durable. Plusieurs scenarii sont possibles et le Conseil sera informé de la forme que cela pourra prendre. Celle préconisée par l’État n’apparaît pas comme la plus pertinente : recréer une collecte supplémentaire de biodéchets, ce qui entraîne un passage de camion et un bac supplémentaire. Le maire doute que ce soit la meilleure solution. Il ne connaît pas aujourd’hui les points où pourraient être apportés les biodéchets. Ne faut-il pas d’abord réfléchir à implanter un centre local de méthanisation, avant de commencer à collecter… ou de cacher ces déchets un peu plus loin comme pratiquent malheureusement certains..
Notre commentaire : en bref, rien n’est encore vraiment réfléchi pour cette nouvelle collecte… il reste 10 mois..
Aménagement du bassin des Cressonnières – Isabelle Volat
Ce projet est annoncé depuis des années et semble à l’arrêt. On évoque des difficultés liées à la géologie du terrain.
Quand peut-on espérer l’achèvement de ces travaux ?
Réponse du maire : les investigations géotechniques supplémentaires réalisées en 2022 ont montré la nécessité de réaliser des travaux complémentaires, permettant de rendre étanche la cuve du futur bassin de décantation par la réalisation d’un fond injecté. Ces travaux ont duré six mois environ et ont été achevés en septembre 2022. À ce jour, la fin des travaux est prévue pour juillet 2023.
Nos commentaires : même non-spécialistes de la question technique, on a quand même des difficultés à comprendre que les entreprises n’aient pas anticipé les problèmes d’étanchéité alors que les travaux en question se déroulent sur le cours du petit ru.. Une façon de remporter un appel d’offres avec des prix modérés, pour ensuite les gonfler au fur et à mesure des travaux, en arguant de problèmes techniques prétendument imprévisibles ?
Géothermie – Stéphane Bauer
La ministre de la Transition énergétique a présenté ce 2 février 2023 un plan d’actions pour « accélérer le déploiement de la géothermie ».
Quel impact ce plan peut-il avoir sur le développement du projet commun aux villes de St Gratien, Soisy et Montmorency dont il a été fait état deux fois lors des derniers conseils municipaux ?
Réponse du maire : le maire se félicite d’avoir lancé ce projet d’étude avant que le gouvernement comprenne la nécessité de déployer la géothermie. Le plan gouvernemental peut permettre de conforter le travail déjà mené par la ville et peut contribuer à l’obtention de financements accrus si le projet devait se concrétiser. Des nouvelles du projet seront bientôt données. Il existe déjà des idées de terrains pour la réalisation d’un premier forage.
Nos commentaires : nous serons « vigilants » pour relancer la ville régulièrement sur ce sujet afin qu’effectivement le projet voie le jour ! À Gonesse et Villiers-le-Bel, le système de géothermie mis en place en 1984 permet de chauffer des milliers de logements et sera fonctionnel pendant plusieurs dizaines d’années. Un procédé écologique et renouvelable à développer particulièrement en ces périodes de crise énergétique.
Séisme en Turquie et Syrie – Isabelle Volat
Le séisme et sa réplique, qui ont dévasté le sud-est de la Turquie et le Nord-Ouest syrien, ont déjà fait plus de 35 000 morts, des milliers de blessés, de sans-abri et de très importants dégâts (un bilan qui hélas s’alourdit au fil des jours). L’OMS déplore le « pire désastre naturel en un siècle » en Europe. Les besoins sont énormes. De nombreuses associations se sont mobilisées ce week-end dans les villes de notre département pour des collectes de solidarité.
Comment la ville peut-elle s’impliquer dans l’aide aux victimes : liste d’associations auxquelles les Gratiennois·e·s peuvent s’adresser, versement d’un fonds exceptionnel d’aide ?
Réponse du maire : en début de séance du Conseil, le maire a fait observer une minute de silence en hommage aux victimes du séisme.
La ville par contre ne verse jamais d’aide en cas de catastrophe, quelle qu’elle soit. Il ne souhaite pas le faire à cette occasion pour ne pas devoir le faire à chaque sinistre. Le maire considère qu’elle serait trop minime et symbolique au vu des finances communales. Par contre, il rappelle que le Conseil départemental verse à la fondation de France (100 000 €) et a envoyé une équipe de secours de sapeurs-pompiers.
Notre commentaire : le site de la ville fait depuis le 17 février un appel aux dons via l’Unicef et le Secours populaire : https://www.ville-saintgratien.fr/actualites/appel-aux-dons-seisme-turquie-syrie/
Cantine et produits bio – Stéphane Bauer
La réglementation impose aux cantines publiques de servir au moins 50 % de produits dits durables ou de qualité, dont 20 % de bio, depuis le 1er janvier 2022.
La cantine du lycée G. Monod y est parvenue en travaillant à son niveau en régie avec une cantine sur place et en développant les circuits courts.
Qu’en est-il à Saint Gratien dans les restaurants scolaires ?
Réponse du maire : la ville respecte évidemment la règle imposée. 20% des produits servis sont bio : le pain, les œufs, 50% des fruits. 31% sont labellisés. 100% des poissons sont issus de la pêche durable. Les viandes sont de provenance française, charolaise pour le bœuf et label rouge pour le veau, le jambon, l’agneau et la volaille.