Suite des débats au Conseil municipal du 30 septembre 2021 à Saint Gratien
Le Conseil approuve la modification du plan local d’urbanisme. Une concertation s’est déroulée en juin/juillet 2021 et portait notamment sur une opération d’aménagement boulevard Pasteur. Peu de gens se sont déplacés : période de vacances, publicité réduite. Dans d’autres villes, cela fait l’objet de réunions publiques, de visites urbaines… Rien de tel à Saint Gratien où le maire nous affirme que les modifications du PLU sont anodines. Et pourtant ! Nous nous sommes exprimés ici même sur les questions d’urbanisme : https://isabellevolat.fr/2021/07/19/plu-la-ville-de-demain/.
En ce qui concerne l’opération qui se bâtira boulevard Pasteur, nous remarquons qu’elle ne comporte aucun logement social. Or, bien que dans notre ville il y ait davantage de logements sociaux que la loi ne l’exige (et ce n‘est pas grâce à madame Eustache..), si on veut aboutir à une réelle mixité sociale, chaque nouvelle construction doit comporter une part de logements sociaux.
Le Conseil vote le transfert de la compétence d’installation de bornes pour véhicules électriques au Syndicat Intercommunal SIGEIF, dans le but de « développer l’offre en matière d’accès aux bornes de recharges pour les véhicules électriques ». Il est grand temps ! Nous avons depuis longtemps dénoncé la faiblesse de l’offre : en dehors de la borne personnelle du maire à la mairie, seulement cinq bornes sont implantées au parking payant du Forum. Nous demandons des informations sur les futurs emplacements envisagés, une question complexe au vu des difficultés de stationnement qui se posent dans tous les quartiers de la ville. L’installation sera progressive, avec des emplacements pour recharge rapide en centre-ville, et de recharge lente aux Marais et Raguenets. Quant aux bornes pour recharger les vélos électriques, « on verra si c’est possible » selon le maire. Ça l’est… cela existe déjà dans d’autres villes, encore faut-il la volonté de développer les transports alternatifs.
Le rapport suivant concerne le contrat « Eau, Trame Verte et Bleue, Climat ». Il s’agit d’un «programme d’actions pour la préservation des ressources en eau, la biodiversité et l’adaptation au changement climatique ». On ne peut qu’être favorable à ces grandes orientations, ce qui n’empêche pas de s’interroger sur certains points. La ville envisage un jardin pédagogique avec le collège Jean Zay, et la création d’une « micro forêt urbaine » à proximité de la cour du collège, avec diverses actions pédagogiques, le tout subventionnable à 70%.
Nos questions
Ne serait-il pas temps d’actualiser l’agenda 21 de la ville, adopté en 2011 ?
Quid de l’absence de réseau séparatif à Saint Gratien, ce qui fait que eaux usées et eaux pluviales finissent mélangées dans les usines de traitement ?
« Lutter contre les îlots de chaleur » est difficile quand on a bétonné la ville pendant 30 ans. Oui à des espaces verts ! Nous avons réclamé -et œuvré pour- la casquette du BIP et le parc urbain quand la ville ne faisait que densifier encore.
Quid des terrains de sport dans ce quartier, qui manquent cruellement après la destruction du city stade par la ville en 2020 ?
Comment les enseignants et leurs élèves ont-ils été associés à ce projet ?
Quid d’un deuxième jardin partagé dans ce quartier, ou des jardins en pied d’immeubles, comme cela existe ailleurs ?
Quid des cours d’écoles, bitumées et vrais ilots de chaleur ?
Nous votons pour ce projet, avec toutes les insuffisances qu’il comporte.
Le Conseil vote ensuite la réalisation d’un guide personnalisé de l’écocitoyen, avec une partie générale traitant des grands thèmes de l’écologie urbaine et une autre présentant les réalisations et les projets de la collectivité en matière de transition écologique et de développement durable. Nous ne voyons pas l’intérêt d’une telle réalisation qui n‘apporte rien de plus aux actions locales en matière de développement durable.
Le Conseil entend le rapport du délégataire sur l’activité 2020 du marché municipal. 21 commerçants sont abonnés. La ville perçoit en 2020 la somme de 42 553.00€ du délégataire, dont le compte d’exploitation est largement déficitaire.
Comment redynamiser le marché ? Le « marché des terroirs » qui s’est tenu à deux reprises est bienvenu mais présente peu de produits locaux et bio. Pour faciliter la venue de nouveaux commerçants, la ville avait promis l’exonération des droits de place. La buvette du marché devait en bénéficier. Or, le délégataire lui a réclamé 720 € par mois ! Lorsque nous abordons ce point, le maire coupe alors le débat. Fin des échanges sur le marché.
À suivre : les questions orales
On nous annonce qu’un terrain synthétique sortira de terre bientôt… à Conflans :
https://actu.fr/ile-de-france/conflans-sainte-honorine_78172/conflans-sainte-honorine-un-terrain-synthetique-sortira-de-terre-en-2022_45674364.html?mgo_r=1a45e388-4803-43e8-8bf8-a8800f0fe828_4&mgo_eu=fc91a7b60d06557109e11d729547f894&utm_source=email&utm_campaign=mediego
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Orange avec Media Services, publié le mardi 19 octobre 2021 à 09h00
Parmi les grandes villes françaises, Nantes enregistre la plus forte hausse avec 37,5%.
La taxe foncière flambe. Entre 2010 et 2020, elle a augmenté de 27,9%, indique le 15e Observatoire national des taxes foncières de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI), dont les résultats ont été révélés mardi 19 octobre par Le Parisien / Aujourd’hui en France.
Si l’on s’en tient aux cinq dernières années, elle a augmenté de 11,4%. Cette forte hausse est due autant à la revalorisation nationale des bases locatives, décidées chaque année par le Parlement (+ 6,1% sur 5 ans, + 14,2% en 10 ans), qu’aux augmentations de taux décidées par les élus locaux, souligne le quotidien.
Impôts : la taxe foncière, un budget pour les propriétairespar franceinfo
Toutes les communes ne sont pas touchées de la même manière. Parmi les grandes villes françaises, Nantes enregistre la plus forte hausse avec + 37,5% en dix ans, souligne l’UNPI. L’impôt local a également particulièrement augmenté à Lille (+ 35,96%) et Angers (+ 33,28%). Pour 2021, c’est Orléans qui enregistre la plus forte augmentation (+ 9 %), une hausse en partie compensée par une baisse de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. En moyenne toutefois, la hausse est restée contenue cette année, indique le quotidien. Dans les 50 villes les plus peuplées de France, la taxe foncière a progressé de seulement 1%.
Par ailleurs, Angers demeure, depuis plusieurs années, la grande ville de France aux taux cumulés de taxe foncière (hors taxe d’enlèvement des ordures ménagères) les plus élevés avec 56,42%, devant Amiens (55,87%), Grenoble (54,72%), Orléans (54,31%), Montpellier (54,44%) et Caen (52,10%).
« Ce n’est plus forcément la taxe foncière en tant que telle qui augmente, mais toutes les taxes satellites », notamment la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (Teom), la taxe sur les activités polluantes, la taxe spéciale d’équipement ou encore la taxe Gemapi, analyse toutefois Pierre Hautus, directeur général de l’UNPI, dans Le Parisien / Aujourd’hui en France.
Et selon André Robert, délégué général de l’Association des petites villes de France, interrogé par le quotidien, cette hausse ne devrait pas s’arrêter là. La suppression de la taxe d’habitation « participe à la diminution de l’autonomie fiscale des collectivités locales. Des impôts sont remplacés par des dotations de l’État qui ne compensent pas totalement le manque à gagner », explique-t-il.
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Quant aux bornes pour recharger les vélos électriques, stéphanie BOIDIN a été catégorique : « cela n’existe pas ! »
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