Le groupe de la Gauche Communiste Écologiste et Citoyenne invitait à une journée de travail au siège du Conseil régional à Saint-Ouen le vendredi 10 février 2023 – acte 2.
Parmi l’ordre du jour était abordée la situation dans les lycées franciliens : dotations, restauration, plan d’urgence, lycées professionnels…
Dans plusieurs lycées d’Ile-de-France, une dotation globale de fonctionnement en forte baisse
En raison d’un écrêtement décidé par la région, certains lycées publics franciliens ont vu leur dotation globale de fonctionnement diminuer drastiquement.
Le journal « Le Monde » le notait, il y a quelques jours : pas de vidéoprojecteurs ni d’écran roulant dans la salle de travail pour le lycée technologique de Bessières (17e arrondissement de Paris), qui a vu sa dotation globale de fonctionnement plonger à 156 263 euros, alors qu’elle était de 303 283 euros en 2022. Même constat au lycée Van Dongen, à Lagny-sur-Marne (Seine-et-Marne), dont le budget 2023 a été amputé de moitié. « Nous voulions changer deux fours qui sont déjà dysfonctionnels. S’ils tombent en panne, ce sera repas froid jusqu’à la fin de l’année », ironise Blandine Vidal-Naquet, élue du conseil d’administration.
La dotation globale de fonctionnement des lycées (DGFL), qui sert à financer les équipements mais aussi les activités pédagogiques des établissements publics, est calculée en fonction du nombre d’élèves, de l’offre de formation et de la surface de l’établissement. Elle était, jusqu’en 2022, attribuée sous forme de « forfait ». Or, pour le budget 2023, « la région a estimé que les lycées qui ont des fonds de roulement – qui servent en cas d’imprévus – dont les montants étaient supérieurs à plus de trois mois de dépenses de fonctionnement seraient écrêtés », explique Jean-François Gay, responsable de la FSU en Ile-de-France.
Un fonctionnement qui existe déjà dans d’autres collectivités territoriales, indique James Chéron (UDI), vice-président de la région Ile-de-France, chargé des lycées, et qui aurait permis à la collectivité de réaliser environ 17 millions d’euros d’économie. Une décision prise « seulement cette année », pour faire face à la hausse des coûts de l’énergie (électricité et gaz) payée directement par la région.
La suite dans les diapos qui suivent…
Avec mise au débat la DGF du Lycée Monod d’Enghien les Bains qui n’était pas impactée par la politique précisée ci-dessus, mais dont la rénovation des toilettes se fait attendre depuis… 1972…
Une paille.. !
https://www.marianne.net/societe/education/prof-despagnol-poignardee-un-psychologue-de-leducation-nationale-peut-prendre-en-charge-jusqua-1-800-eleves
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Des photos des toilettes de Monod svp !
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Alors que la santé mentale des jeunes inquiète, le ministre a annoncé que davantage de psychologues scolaires seront recrutés l’an prochain.
Pap Ndiaye souhaite davantage de psychologues à l’Ecole. Getty
En déplacement en Savoie ce jeudi 23 février 2023, le ministre de l’Education Nationale a fait part de sa préoccupation concernant l’état psychologique des plus jeunes, et a fait savoir que « le concours de psychologues de l’Éducation nationale a augmenté ses places de 20% pour cette année. » Une tendance qui devrait se poursuivre en 2023-2024 :
« Nous recrutons plus de psychologues de l’Éducation nationale et plus d’infirmières dès l’année prochaine. Il faut également le temps de la formation pour les années à venir. La question de la santé scolaire est une question importante »
La santé mentale des jeunes en déclin ?
Alors que la communauté éducative est ébranlée par l’assassinat d’une enseignante d’espagnol par son élève, un lycéen de 16 ans, le débat sur la prise en charge psychologique des élèves a refait surface ces derniers jours. La piste des troubles psychiatriques est en effet évoquée dans cette affaire, le lycéen ayant déclaré aux policiers avoir entendu « une petite voix » lui suggérant de passer à l’acte.
Récemment, Santé publique France révélait par ailleurs qu’un jeune sur cinq (de 18 à 24 ans) présentait des troubles dépressifs. Un constat qui peut s’expliquer par la crise sanitaire, l’urgence climatique ou l’influence des réseaux sociaux. Une autre enquête récente a montré que ces derniers jouaient notamment un rôle dans l’adhérence des jeunes à des « contre-vérités scientifiques. »
Les données de Santé Publique France mettaient en lumière, dès 2021, « une augmentation des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les enfants de 11-17 ans. »
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https://www.bing.com/videos/search?&q=fran%c3%a7ois+hadji+lazaro&view=detail&mid=C01F0B0F6AC0D06A92C4C01F0B0F6AC0D06A92C4&FORM=VDRVSR&ru=%2Fvideos%2Fsearch%3Fq%3Dfran%25c3%25a7ois%2Bhadji%2Blazaro%26FORM%3DHDRSC3&ajaxhist=0
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https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2023/02/26/la-mort-de-francois-hadji-lazaro-fondateur-des-groupes-pigalle-et-les-garcons-bouchers_6163399_3382.html
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Annees lycée…
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