5 réflexions sur “Ukraine, un an de guerre

  1. Message d’ICAN France
    Chères toutes, Chers tous,
    La guerre d’invasion russe en Ukraine rapproche, toujours plus près, la communauté internationale de la catastrophe nucléaire. Le nier ou observer les déclarations de V. Poutine uniquement comme du bluff serait jouer un jeu dangereux. Une année après le début de cette intervention illégale, le risque d’emploi volontaire ou involontaire d’arme nucléaire reste toujours aussi élevé.
    Le 24 janvier 2023, l’organisation du Bulletin of the Atomic Scientists a avancé l’aiguille des minutes de l’horloge de l’apocalypse à 90 secondes avant minuit « en grande partie, mais pas exclusivement, à cause de l’invasion russe en Ukraine ». Cette horloge doit être lue comme une métaphore de la proximité de l’humanité avec son propre anéantissement.
    Si le tabou de l’emploi d’armes nucléaires en période de guerre n’a pas été franchi depuis le 9 août 1945, celui de la menace ouverte d’emploi, par Poutine, a franchi un pas intolérable. Tout usage provoquerait des conséquences humanitaires catastrophiques dont aucun pays ne pourrait faire face. La France ne prépare pas sa population devant le risque d’une frappe nucléaire, préférant l’abriter sur le pari que personne n’osera franchir le rubicond nucléaire..
    Le tabou qui est tombé, c’est la possibilité pour un État (la Russie) de pouvoir sous couvert de menaces nucléaires, réaliser une invasion militaire et des crimes de guerre. La dissuasion nucléaire ne crée donc pas la paix, mais est créatrice d’instabilité et de barbaries.
    Les mots ont un sens. Si le Président ne cesse de clamer que la dissuasion est la clef de voûte de la défense en France, et que celle-ci protège notre territoire, alors pourquoi observons-nous de multiples contresens dans le discours officiel ?
    Si le président Macron a raison d’annoncer la nécessité d’une « architecture de sécurité nouvelle, quand la paix reviendra en Ukraine » ; mais nul besoin d’attendre ; des étapes peuvent être réalisées dès aujourd’hui :
    • Indiquer sa participation comme État observateur à la seconde réunion des États parties au TIAN (novembre 2023) à l’ONU ;
    • Promouvoir lors du G7, à Hiroshima (19/21 mai), les propos de la déclaration du G20 de Bali ;
    • Reformuler sa loi de programmation militaire, permettant un gel des crédits liés au renouvellement des arsenaux nucléaires.

    À propos d’ICAN
    La campagne ICAN (International Campaign to Abolish Nuclear Weapons), lancée en 2007, regroupe plus de 570 organisations non-gouvernementales partenaires, dont une cinquantaine en France, dans 105 pays au 1er avril 2020. Elle vise à mobiliser les citoyens pour faire pression sur leurs gouvernements pour poursuivre l’entrée en vigueur du traité sur l’interdiction des armes nucléaires, puis sa réalisation.

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  2. https://www.reuters.com/article/ukraine-crise-allemagne-manifestation-idFRKBN2UZ0AX

    February 25, 20235:36 PMUpdated a day ago
    Manifestation à Berlin contre la fourniture d’armes à l’Ukraine
    By Reuters Staff

    2 Min Read

    BERLIN (Reuters) – Une manifestation contre la fourniture d’armes à l’Ukraine dans le conflit qui l’oppose à la Russie a réuni environ 10.000 personnes samedi à Berlin, suscitant des critiques de membres du gouvernement.

    Organisée par un mouvement de gauche, la manifestation survient au lendemain du premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a eu pour conséquence la livraison à Kyiv d’armements de la part de pays occidentaux, plusieurs trains de sanctions contre Moscou et des manifestations de soutien à l’Ukraine partout dans le monde.

    “Nous demandons au chancelier allemand d’arrêter l’escalade des livraisons d’armes. Maintenant ! (…) Parce que chaque jour perdu coûte jusqu’à 1.000 vies – et nous rapproche d’une troisième guerre mondiale”, ont écrit les organisateurs de la manifestation sur leur site Internet.

    Ce “soulèvement pour la paix” a été notamment lancé à l’appel de Sahra Wagenknecht, membre du parti de gauche allemand Die Linke.

    L’Allemagne est, avec les États-Unis, l’un des plus importants fournisseurs d’armes de l’Ukraine.

    “Négocier, pas escalader”, pouvait-on lire sur une pancarte tenue par un manifestant, tandis qu’une banderole dans la foule disait : “Pas notre guerre”.

    Selon un porte-parole de la police, 10.000 personnes se sont rassemblées autour de la porte de Brandebourg, dans le centre de la capitale allemande.

    La police a mobilisé 1.400 agents pour maintenir l’ordre et faire respecter l’interdiction de faire parader des uniformes militaires, des drapeaux russes et soviétiques, certains symboles d’extrême droite et de chanter des chansons militaires russes.

    Le porte-parole de la police a déclaré n’avoir eu aucun signalement d’une quelconque présence de groupes d’extrême droite et que la manifestation, à laquelle le ministre allemand des Finances Christian Lindner a déclaré qu’il fallait “clairement s’opposer”, était pacifique.

    “Celui qui ne soutient pas l’Ukraine est du mauvais côté de l’Histoire”, a-t-il écrit sur Twitter.

    Bureau de Berlin ; version française Elizabeth Pineau, édité par Jean-Stéphane Brosse

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