Voici les « questions orales » que nous avons déposées pour le Conseil municipal du 18 novembre 2021, au nom du groupe « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen ». Réponses du maire en toute fin de séance.
1.Travaux
Les travaux publics effectués en ville par des entreprises extérieures paraissent parfois de qualité médiocre : passerelle des Marais dont le revêtement se fend, grilles de l’école Logeais dont la peinture rouille, arbres plantés aux Raguenets morts au printemps suivant, entretien approximatif des bâtiments communaux… Quant aux réparations et travaux effectués par les agents de la ville, ils semblent être réalisés moins régulièrement : petites réparations dans les écoles comme changement des néons des classes ou de serrures qui attendent des semaines, interventions sur les fuites d’eau comme au dojo des Cressonnières qui tardent à venir… Cette dégradation des services rendus aux habitants n’est-elle pas la conséquence de « l’optimisation » de l’organisation et des activités des services ?
2. Accessibilité et fonctionnement de la gare RER
Ascenseurs en panne, toilettes jamais mises en service, rampe d’accès aux rames pour les handicapés inutilisable, automates en panne, guichet fermé la plupart du temps, pendule en panne… Tout ceci s’ajoute aux dysfonctionnements qui affectent régulièrement le trafic des RER C.
La ville peut-elle intervenir auprès de la SNCF pour que le service public soit correctement rendu aux usagers, à l’heure où le rôle des transports en commun dans la lutte contre le réchauffement climatique n’est plus à démontrer ?
3. Site Internet
Bien que récemment rénové, le site Internet de la ville est très incomplet et donne des réponses étonnantes, voir cette copie d’écran où la recherche « cimetière » renvoie à des rubriques « préserver la biodiversité » et « recycler nos déchets ». Où trouver sur le site par exemple le moyen de joindre en cas d’urgence le service d’astreinte municipal en cas de problème urgent ? (quand par exemple l’armoire électrique de la résidence des Marais est grande ouverte sous la pluie le samedi après-midi 13/11 rue d’Ermont en direction de la gare d’Ermont/Eaubonne )
4. Réunions de quartier
Elles ne se sont pas réunies depuis l’automne 2019. Un nouveau mode de fonctionnement nous a été annoncé. Quand les réunions de quartier reprendront-elles et sous quelle forme ?
5. Stationnement
Un camion avec sa remorque se gare régulièrement, souvent de nuit, mais aussi à d’autres heures, devant l’école Jules Ferry, plus précisément sur les zébras. Le chauffeur, à l’arrêt, peut laisser tourner son moteur. La remarque lui a été faite. Cette situation nous paraît anormale puisqu’il y a risque d’augmentation du taux de CO2 aux environs immédiats de l’école. La ville peut-elle interdire le stationnement de semi-remorques à proximité des écoles de la ville et/ou proposer d’autres lieux de parking pour ce type de véhicule ?
« Entre 5 et 7 millions de personnes » ont eu recours à l’aide alimentaire en 2020 alerte le Secours catholique dans son rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France publié jeudi, s’appuyant sur les données de la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS).
Le niveau de vie médian des personnes aidées par le Secours catholique s’établit cette année à 537 euros, soit six euros de moins par rapport à l’an dernier, un chiffre qui reste en deçà du seuil de pauvreté fixé en 2018 à 1.063 euros. Après le besoin d’écoute, l’aide alimentaire est la première demande exprimée par les ménages accompagnés par le Secours catholique.
« C’est une humiliation que notre pays inflige à près de 10% de sa population », a souligné Véronique Devise, présidente de l’association.
Pour faire face à l’urgence alimentaire de ses bénéficiaires les plus démunis, le Secours catholique a distribué 5 millions d’euros, soutenus par l’État, sous forme de chèques-services d’une valeur maximale de 50 euros en 2020.
Cette solution a permis à 67.000 ménages d’acheter des produits alimentaires et d’hygiène de leur choix. Une solution « très appréciée par les bénéficiaires qui peuvent choisir ce qu’ils mettent dans leur panier », a expliqué Amélie Prou, directrice de l’épicerie solidaire « Ma p’tite échoppe » à Antony (Hauts-de-Seine), soutenue par le Secours catholique.
Pour son rapport annuel qui compile des données de 2020, le Secours catholique a mené une étude sur 1088 ménages attributaires de l’aide alimentaire d’urgence proposée sous la forme des chèques-services. Les couples avec enfants (37,7%) et les mères isolées (31,7%) sont les profils les plus représentés. 27% des sondés affirment ne pas s’alimenter pendant une journée entière ou davantage.
« On ne peut se mettre à la place d’une mère qui se prive de manger pour ses enfants », s’inquiète Amélie Prou.
« La vie est de plus en plus chère, ici j’ai vraiment trouvé mon bonheur », a expliqué à l’AFP Sophia *, une adhérente et bénéficiaire.
Les 61.300 bénévoles du Secours catholique sont venus en aide à près de 777.000 personnes en 2020 contre 1,39 million en 2019. Le nombre de bénéficiaires a chuté en raison des contraintes d’organisation rencontrées par l’association lors des deux confinements de 2020.
* prénom modifié à la demande de l’intéressée.
AFP, publié le jeudi 18 novembre 2021 à 08h49
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Pour un référendum !
Dans une note, la Cour des Comptes se dit sceptique quand à la capacité d’EDF à construire six nouveaux EPR « dans les délais et à un coût raisonnable ». Elle appelle à prendre des décisions urgentes mais sur « des bases mieux éclairées ».
La Cour des comptes a alerté jeudi 18 novembre sur les incertitudes énergétiques qui pèse sur la France.
La construction de nouveaux moyens de production électrique – qu’ils soient nucléaires ou renouvelables – « appelle des décisions à présent urgentes pour garantir notre approvisionnement à l’horizon de la décennie 2040 », soulignent les Sages de la rue Cambon dans une note thématique.
C’était déjà la conclusion du récent rapport du gestionnaire du réseau RTE, alors que le parc nucléaire français vieillit et que les besoins en électricité doivent augmenter pour réduire l’utilisation des énergies fossiles.
Énergie : comment va évoluer le système de production électrique en France ?par franceinfo
Une défi pour la France
Les magistrats de la Cour des Comptes posent en prologue de la note les enjeux pour le pays : « La production électrique française est aujourd’hui assurée à près de 70 % par des réacteurs nucléaires, dont les deux tiers auront cessé de produire avant 2050. Pour renouveler cette part importante de notre capacité de production d’électricité, de nouveaux moyens de production – ‘décarbonés’ , conformément aux engagements climatiques de la France – nécessiteront, non seulement un investissement financier considérable, mais aussi d’importants délais de construction. Cette situation appelle dès à présent des décisions urgentes, visant à garantir les besoins d’un approvisionnement énergétique croissant ».
A la suite de la publication du rapport de RTE, Emmanuel Macron avait annoncé le 9 novembre le lancement d’un nouveau programme nucléaire, alors que le sujet s’est imposé comme l’un des thèmes majeurs de la campagne pour la présidentielle de 2022. La France construit pour l’heure un unique réacteur EPR de nouvelle génération, à Flamanville (Manche).
L’EPR de Flamanville, l’antécédent qui inquiète
Rappelant « la dérive des délais de construction » de cet EPR, les magistrats souligne « une incertitude en termes de capacité à construire un nouveau parc de réacteurs dans des délais et à des coûts raisonnables. » EDF a fait à l’Etat une proposition pour construire dans un premier temps 6 nouveaux modèles d’EPR (EPR2) pour un coût de construction estimé à 46 milliards d’euros. Mais les magistrats notent qu’il en faudrait beaucoup plus (jusqu’à « 25 à 30 ») pour maintenir une part de 50 % de nucléaire dans la production électrique au-delà de 2050.
Cela nécessiterait « une mobilisation et un effort de redressement accélérés de notre industrie nucléaire » et poserait « la question du nombre de sites disponibles ». Ils remarquent aussi qu’EDF ne pourra financer seul les nouvelles constructions et qu’un « partage des risques avec l’Etat » sera nécessaire.
Comment stocker, où implanter, les énergies vertes ?
Mais le nucléaire n’est pas le seul à poser question : « les défis à relever paraissent tout aussi importants pour les nouvelles énergies renouvelables », relève la note. Même s’il n’y a pas d’incertitude technologique du côté de l’éolien ou du solaire, ces derniers se heurtent à d’autres défis, du côté de leur stockage ou de leurs difficultés d’implantation notamment.
La Cour des comptes conclut sur le souhait d’un débat « sur des bases mieux éclairées » alors qu’il existe en particulier « un risque important pour les finances publiques ». « Il n’existe ni décision simple, ni solution à faible coût, ni risque zéro », soulignent les auteurs.
Orange avec Media Services , publié le jeudi 18 novembre 2021 à 10h20
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