1 000 signes

Si nous disposons d’un (très court) espace dans le magazine municipal de Saint Gratien, c’est parce que le code général des collectivités territoriales (CGCT) fait obligation aux communes de réserver, dans leurs publications, un espace destiné à l’expression des élus de l’opposition.

La taille des textes n’est par contre, régie précisément par aucune disposition législative ou réglementaire.

C’est pourquoi nous ne disposons dans le « Mag » de la ville que d’un espace restreint de 1 000 caractères. Très peu pour développer une quelconque argumentation sur tel ou tel sujet municipal. Le reste du magazine est quant à lui entièrement dédié à vanter les réalisations et la gestion de la majorité, sans qu’il soit jamais possible d’y imaginer un débat contradictoire ou des confrontations d’idées différentes sur quelque thème que ce soit. La démocratie locale aurait pourtant tout à gagner à s’enrichir d’échanges sur les questions municipales. 

Voici ci-dessous notre tribune de ce début d’année 2021. Un style « télégraphique » imposé par le peu de place qui nous est alloué. Et bien évidemment, pas de photos possibles ! Elles n’apparaissent que sur ce blog.

Tribune libre du groupe « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen »

Un Conseil municipal tenu à huis clos sans diffusion en ligne = démocratie confinée !

Le budget municipal 2021 est déconnecté des urgences sociales et écologiques.

Suite aux nombreuses manifestations annulées, la ville économise des dépenses et dégage un excédent budgétaire imprévu.

Malgré la crise sanitaire, doublée d’une crise sociale et économique, aucune initiative municipale prise en matière de solidarité.

Budget du CCAS et associations : +0 %  

« Refonte » des différents tarifs du cimetière : +33% à + 52% 

Droits de « place » au marché : + 3%. Est-ce un soutien au commerce local ?

Toujours peu de séjours d’été pour les enfants. Peu de soutien scolaire pour les élèves malgré des cours perturbés. Pas de gratuité des masques pour les écoliers, malgré notre motion pour soutenir les familles.

La maison de santé peine à ouvrir. Et pas de logement social dans les futurs programmes immobiliers.

Dans les réfections de voirie RIEN en faveur des transports « doux ».

Bonne année 2021 quand même !

Isabelle Volat et Stéphane Bauer

Une réflexion sur “1 000 signes

  1. Renforcer la lutte contre la maltraitance animale
    Publié le 26 janvier 2021
    Nous examinons ce soir un texte qui nous invite à poser une nouvelle pierre à la défense et à la promotion de la condition animale. Nous savons d’ores et déjà que le niveau d’ambition de ce texte est très modeste, et tout ce que l’on peut espérer est qu’il permette un débat plus approfondi que celui, tronqué, auquel avait donné lieu il y a quelques mois l’examen de la proposition de loi de Cédric Villani. Les dispositions du présent texte concernent essentiellement les animaux domestiques, ce qui est une bonne chose. J’en fais une idée fixe (Sourires), car je l’avais déjà dit dans mon intervention faite dans le cadre de l’examen de la proposition de notre collègue Villani, lors de laquelle j’avais évoqué les chiens, nos premiers compagnons au paléolithique supérieur, les chats, qui ont commencé à nous accompagner au néolithique, et bien entendu les équidés.

    Ce texte reprend aussi des mesures, déjà quasiment actées par Mme Pompili, concernant les animaux sauvages des cirques et des delphinariums, ainsi que les élevages de visons d’Amérique. Pour ce qui est des animaux de compagnie, la délivrance aux acquéreurs d’animaux d’un certificat de sensibilisation – de connaissance, en quelque sorte – peut sans doute s’avérer utile. Cette mesure rejoint d’ailleurs le concept d’adoption responsable de la SPA en ce qu’elle vise à respecter les impératifs biologiques et sanitaires desdits animaux, à éviter les achats compulsifs et endiguer les phénomènes d’abandon.

    Il nous semble que ce dispositif d’information et de prévention avait vocation à être élargi à tous les maîtres pour les accompagner, en lien avec les premiers acteurs de la bientraitance que sont les vétérinaires et les sociétés protectrices des animaux. Par ailleurs, nous regrettons que la loi n’interdise pas purement et simplement la vente en ligne, qui nous paraît constituer un vivier opaque de pratiques mercantiles et une source potentielle de maltraitance.

    L’article 3 actualise le dispositif de fourrière en prévoyant que chaque commune ou EPCI dispose obligatoirement d’une fourrière ou d’un refuge – j’y reviendrai. À l’heure actuelle, 60 % seulement des territoires assurent cette mission, et il est légitime de viser une couverture générale pour cette prestation publique. Cela dit, les textes ne posent pas la question des moyens pour les collectivités. S’acquitter de cette tâche au quotidien est un travail coûteux en hommes, en matériel et en dépenses de fonctionnement, que la stérilisation généralisée des chats errants va encore accroître, et nous voyons dans cette mesure un obstacle majeur à l’objectif de votre loi et à sa concrétisation.

    Pour toutes ces raisons, nous vous demandons, monsieur le ministre, d’éclairer les annonces que vous avez faites, consistant en l’octroi de 20 millions d’euros pour les refuges – en investissements, j’imagine – et en la création d’un observatoire des abandons, en nous précisant comment elles sont censées s’articuler avec la mise en œuvre de cette loi.

    Pour ce qui est des fourrières, le texte manque de clarté juridique en ce qu’il ne distingue pas le régime des fourrières – des services en régie ou délégués – et celui des refuges, qui ne sont pas pris en charge par les collectivités.

    En ce qui concerne les équidés, nous aurions souhaité un puçage systématique. Nous estimons bienvenu le durcissement des sanctions des maltraitances animales, et nous serons ouverts aux amendements qui les renforceront.

    Je suis favorable à la proposition visant à mettre fin à la propriété d’animaux sauvages dans les cirques et les delphinariums, tout en repoussant toute stigmatisation du monde du cirque. La mise en place de telles mesures doit s’accompagner d’un soutien pérenne aux structures circassiennes. Au-delà du doublement de l’aide financière destinée aux cirques animaliers, mise en place par décret fin 2020, nous demandons une dotation pluriannuelle aux structures circassiennes, en particulier itinérantes, durement touchées par la crise et contraintes à un renouvellement de leur saison de spectacles.

    En conclusion, notre groupe a le sentiment d’un texte rédigé un peu trop rapidement et comprenant des décisions inabouties, dont l’application est dès lors hypothétique. Dans ces conditions, la liberté de vote prévaudra au sein de notre groupe. Pour ma part, après avoir entendu en conférence féline mes chats Juju et Savon, qui m’ont donné leur aval (Sourires), je voterai ce texte. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

    HUBERT
    WULFRANC
    Député PCF-FDG de Seine-Maritime (3ème circonscription)

    https://groupe-communiste.assemblee-nationale.fr/interventions/discussions-ge%CC%81ne%CC%81rales/article/renforcer-la-lutte-contre-la-maltraitance-animale

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