Conseil municipal salle Georges Brassens ce jeudi 24 septembre 2020 pour cause de crise sanitaire.
Nous faisons remarquer en début de séance que sur le site de la ville, il faut attendre septembre pour avoir les procès-verbaux des conseils municipaux de mai, juin et juillet 2020. Celui de février 2020 n’est toujours pas en ligne, pas contre celui de juillet l’est déjà, alors qu’il n’a pas encore été voté par les élus.
Avant d’aborder l’ordre du jour, le Conseil entend une information sur la rentrée scolaire. 2267 élèves ont été accueillis ce 1er septembre 2020, 1418 en élémentaire et 849 en maternelle. Manquent des animateurs de cantine, problème récurrent en début d’année mais qui malheureusement se poursuit souvent au cours de l’année. Impossible de questionner l’adjointe, le maire ayant décrété qu’il n’y avait pas d’échanges sur les communications. Pourquoi, mystère ! Si nous avions eu la parole, nous aurions interrogé sur les groupes de travail tripartites qui se sont réunis pour préparer la rentrée. Ne nous sont remontés qu’un simple état du service minimal d’accueil et un protocole sanitaire aujourd’hui obsolète. Nous aurions proposé de pérenniser ces groupes, en y associant la commission scolaire, le temps de la crise sanitaire. Autre question, récurrente elle aussi : combien d’élèves sont refusés au service de restauration scolaire, faute de place dans les réfectoires, et qu’envisage la ville pour résoudre ce problème ? En effet, des élèves ne sont pas acceptés à Grusse Dagneaux, Raymond Logeais élémentaire et Pauline Kergomard. Cela est contraire à la loi puisque la cantine est un service public dont l’accès ne peut être restreint.
La séance débute avec la communication des décisions du maire.
Nous questionnons sur la décision d’achat d’un local commercial au Forum ; pour y faire quoi ? Un repair café par exemple ? Nous redemandons aussi à connaître la liste des commerces loués par la ville.
Sur la décision qui annonce la création d’une aire de jeux aux Raguenets pour 240K€, nous demandons quelle délégation permet au maire d’engager des fonds non votés au budget, ni dans aucune décision modificative ? Au-delà de l’aspect juridique, il est scandaleux qu’aucune concertation, ni même information, n’ait eu lieu pour une opération au montant si élevé, ni avec élus ni avec les habitants. C’est aussi l’occasion de rappeler que le plan pluriannuel d’investissement ne nous est jamais communiqué, et qu’il ne s’agit pas du programme électoral de la majorité, mais bel et bien d’une répartition sur les six années du mandat des différents travaux programmés.
Aucune réponse du maire sur la question du réaménagement de l’ex-city stade. Le maire nous dit répondre en fin de séance à l’occasion des questions orales : ce ne sera malheureusement pas le cas ! Aucune réponse donc sur ce sujet qui empoisonne la vie locale depuis fin mai, le maire se contentant d’affirmer qu’il est dans son droit. La question reste entière également sur la destruction du stade et les conditions dans lesquelles elle s’est déroulée, notamment de ses fondements juridiques.
À suivre…