Revue des cartons entre République et Nation…
Je cartonne, tu cartonnes, ils cartonnent, vous cartonnez..
Revue des cartons entre République et Nation…
Je cartonne, tu cartonnes, ils cartonnent, vous cartonnez..
J’ai signé la pétition ci-dessous, à l’initiative de « Saint Gratien à vélo », antenne de l’association « Mieux se déplacer à bicyclette », et proposée par Josiane Albert.
Ce texte est adressé au maire de Saint Gratien, ville où les déplacements à vélo peinent à trouver leur place, faute d’infrastructures adéquates. Il est largement temps d’aménager les espaces pour que les différents modes de déplacement puissent cohabiter. Nous le réclamons depuis des années ! Le vélo, c’est bon pour l’environnement, la santé, le pouvoir d’achat, le commerce local, le lien social !
OUI au développement des infrastructures cyclables à Saint Gratien
Destinataire : Maire de Saint Gratien
Nous, soussignés, sommes conscient.es des bénéfices que la pratique du vélo peut apporter à notre société, nous demandons que des mesures soient prises pour encourager, promouvoir et rendre plus sûre l’utilisation du vélo dans la ville de Saint-Gratien.
Nous reconnaissons les impacts positifs du vélo sur la santé publique, l’environnement et le pouvoir d’achat. Le vélo est un moyen sûr et efficace de se déplacer, qui permet de réduire la pollution, de promouvoir la santé physique et mentale, et de réduire les coûts de transport. Il est bénéfique pour le commerce local.
Par conséquent, nous demandons que des mesures soient prises pour promouvoir et encourager l’utilisation du vélo dans notre communauté, notamment :
Facebook : https://www.facebook.com/StGratienaVelo
Adhésion : https://mdb-idf.org/adhesion/
Auteur : Josiane Albert
Billet d’humeur…
Le 8 mars à Saint Gratien, que se passe-t-il ?
Pas grand-chose…
Poursuivant la tradition de l’époque J. Eustache (dans ce domaine comme dans bien d’autres…), le maire « offre » un cadeau, sur les deniers municipaux, bien évidemment, aux femmes agentes et élues de la collectivité.
Je ne me suis pas précipitée pour aller chercher le présent, et j’ignore donc de quoi il s’agit cette année. Je ne manquerai pas de vous faire partager mon agacement lorsque j’irai vider mon casier en mairie.. En général, j’y trouve un produit de beauté (soupir…) ou un objet artisanal venu de l’étranger, sous prétexte de solidarité internationale avec les femmes du monde.
Un geste assez incompréhensible, car le 8 mars n’est pas une journée où on « offre des cadeaux » aux femmes. Elles réclament des droits et luttent dans cet objectif ! Tout le contraire d’un cadeau, c’est un dû qu’elles veulent ! Le maire est donc complètement à côté de l’histoire.
Le site Facebook de la commune croit mieux faire, ou bien il hésite à rester silencieux en cette date qui prend de plus en plus d’importance au fil des ans. Alors il affiche fièrement le nombre de femmes artistes ayant exposé à Saint Gratien, soit à la salle Villeglé, soit au centre culturel du Forum. Bilan sans appel : 8 (huit) femmes depuis… 2007, soit en 16 ans. À raison de 5 expos environ par an, il y a donc eu 8 (huit !) femmes sur 80 artistes au total. Vraiment de quoi se vanter ?? Ou faut-il reconnaître, que là comme ailleurs, la ville a un sérieux retard ? Comme dans la dénomination de ses rues, par exemple, puisqu’à peine 9 (neuf !) rues portent le nom de femmes, contre 85 ceux d’hommes. Or, la visibilité des femmes dans l’espace public n’est pas une question anodine.
Saint Gratien se fait d’ailleurs épingler par le site Facebook de « Héroïnes 95 », un groupe de citoyen.ne.s du Val d’Oise qui se mobilisent contre les violences sexistes. Saint Gratien est visée comme ville « ne faisant rien » ou « le cachant bien » !
Le 8 mars, certaines villes du Val d’Oise ont des initiatives qui renforcent des stéréotypes sexistes, remarque le même site. Heureusement, il existe aussi des villes qui mettent en valeur les droits des femmes, leurs revendications et leurs luttes. Expo « femmes, vie, liberté » sur le combat des femmes d’Iran, documentaire sur les conditions de travail avec le film « Debout les femmes », des conférences et des débats sur les femmes qui se sont battues pour leurs droits dans l’histoire, des murs ou fresques d’expression sur l’égalité, une concertation pour des quartiers égalitaires.. cela existe aussi dans le Val d’Oise.
Les idées ne manquent donc pas pour faire de ce 8 mars une journée de solidarité avec les femmes du monde, et de lutte contre toutes les violences faites aux femmes, qu’elles soient économiques ou sexuelles. Saint Gratien ferait bien d’y réfléchir.
De Paris à Chambéry, la France à l’arrêt sur images..
Photos S.B., sur un texte en hommage à Jean Ferrat
Et à la fin, on retrouve Germain !
En groupe en ligue en procession
En bannière en slip en veston
Il est temps que je le confesse
A pied à cheval et en voiture
Avec des gros des p’tits des durs
Je suis de ceux qui manifestent
Avec leurs gueules de travers
Leurs fins de mois qui sonnent clair
Les uns me trouvent tous les vices
Avec leur teint calamiteux
Leurs fins de mois qui sonnent creux
D’autres trouvent que c’est justice
Je suis de ceux que l’on fait taire
Au nom des libertés dans l’air
Une sorte d’amoraliste
Le fossoyeur de nos affaires
Le Déroulède de l’arrière
Le plus complet des défaitistes
L’empêcheur de tuer en rond
Perdant avec satisfaction
Vingt ans de guerres colonialistesLa petite voix qui dit non
Dès qu’on lui pose une question
Quand elle vient d’un parachutiste
En groupe en ligue en procession
Depuis deux cents générations
Si j’ai souvent commis des fautes
Qu’on me donne tort ou raison
De grèves en révolutions
Je n’ai fait que penser aux autres
Pareil à tous ces compagnons
Qui de Charonne à la Nation
En ont vu défiler parole
Des pèlerines et des bâtons
Sans jamais rater l’occasion
De se faire casser la gueule
En groupe, en ligue, en procession
Et puis tout seul à l’occasion, j’en ferai la preuve par quatre S’il m’arrive Marie-Jésus D’en avoir vraiment plein le cul, je continuerai de me battre
On peut me dire sans rémission
Qu’en groupe en ligue en procession
On a l’intelligence bête
Je n’ai qu’une consolation
C’est qu’on peut être seul et con
Et que dans ce cas on le reste
Tellement de monde qu’on y perd ses copains ! Mais, ouf, on a retrouvé Germain !
Rappelons-le pour ceux qui s’obstinent à nous faire des cadeaux ou à nous offrir des fleurs ce jour-là : le 8 mars, ce n’est ni la fête des mères, ni la fête des femmes, c’est la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
C’est en solidarité avec les femmes du monde entier qui se mobilisent pour leurs droits, pour exiger l’égalité au travail et dans la vie ou encore contre la réforme des retraites encore plus injuste pour les femmes, que plusieurs dizaines d’organisations appellent à la grève féministe. Leur texte est à lire ci-dessous. Le PCF soutient cet appel. Images du blog.
8 mars, grève féministe ! Grandes gagnantes, le retour
Nous appelons à la grève féministe en solidarité avec nos sœurs du monde entier, notamment iraniennes, afghanes et kurdes qui subissent une remise en cause de leurs droits fondamentaux et qui payent parfois de leur vie leur résistance acharnée à l’oppression. Nous soutenons nos sœurs ukrainiennes confrontées à une guerre cruelle et meurtrière dont un grand nombre vit en exil ou ont à affronter la peur des bombardements et les exactions des soldats russes. Nous soutenons nos sœurs féministes russes qui manifestent contre ces menées militaristes au prix souvent de leur liberté.
Nous appelons à la grève féministe pour gagner l’égalité au travail et dans nos vies, pour garantir notre indépendance économique.
En France, le gouvernement s’attaque de nouveau et frontalement aux femmes avec une réforme des retraites, qui va les percuter de plein fouet. Au cœur de la lutte contre cetteréforme, le 8 mars est l’occasion de mettre sur le devant de la scène la situation et les revendications des femmes et d’amplifier la mobilisation.Le 8 mars 2020 a été la dernière manifestation avant l’enterrement de la réforme des retraites à points ! Faisons du 8 mars 2023 celui du retrait de cette nouvelle réforme de régression sociale majeure. Ensemble, nous gagnerons !
Toujours payées un quart en moins, concentrées sur les emplois moins bien rémunérés et à temps partiels, les femmes sont de plus en plus nombreuses à ne pas pouvoir boucler les fins de mois. Au lieu de sanctionner les entreprises qui discriminent, au lieu d’augmenter les salaires et les pensions,de lutter contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, ce gouvernement et le patronat veulent imposer une réforme des retraites violente et injuste. Contraintes par des salaires plus faibles et des carrières plus courtes du fait de la prise en charge des enfants et des aîné·es, nous touchons déjà aujourd’hui une pension en moyenne inférieure de 40% à celle des hommes. Reporter encore l’âge de départ, alors que nous sommes nombreuses à partir en retraite avec une carrière incomplète dégradera encore notre situation. Nous refusons de travailler plus pour gagner moins ! Au contraire, mener des politiques volontaristes pour l’égalité des salaires et des taux d’emploi procurerait des cotisations supplémentaires supérieures au déficit invoqué par le gouvernement pour justifier la réforme des retraites.
Handicapées, nous subissons d’autant plus les violences sexistes, y compris sexuelles, qu’elles soient privées, institutionnelles, médicales, ou économiques. Nous ne voulons plus être invisibles, privées de nos droits à l’auto-détermination, à l’éducation, à l’autonomie, à l’emploi, aux soins, et à la procréation pour celles souhaitant devenir mère. Nous voulons notre indépendance économique, l’accessibilité universelle de l’ensemble de l’espace public, des logements, des écoles et lieux de formations, professionnels ou de loisirs.
Travailleuses sans papier, nous voulons être déclarées et pouvoir cotiser. Pas question, comme le fait le projet de loi asile immigration, de donner les pleins pouvoirs aux patrons pour décider de notre régularisation !
Privées d’emploi, nous ne voulons pas que la durée de notre indemnisation, comme le prévoit désormais la loi, dépende des aléas de la conjoncture économique.
Nous refusons de subir les effets du projet de loi sur le logement Kasbarian-Bergé actuellement en discussion qui criminalise les locataires et occupantes précaires mises dans l’illégalité en accélérant les mises à la rue, précarisant encore davantage celles qui subissent des violences et des inégalités.
Nous appelons à la grève féministe pour défendre le droit à l’avortement toujours menacé ou criminalisé dans le monde. En France, ce droit doit être inscrit dans la Constitution ! Il doit aussi être effectif sur l’ensemble du territoire avec le maintien et la réouverture de maternités et hôpitaux de proximité.
#MeToo a mis en lumière que les violences contre les femmes et les filles étaient partout. Nous voulons enfin en tous lieux être respectées et 2 milliards pour l’accompagnement des victimes, la mise en œuvre des politiques de prévention pour assurer la fin des violences sexistes et sexuelles. Nous en avons assez de l’impunité des agresseurs ! Nous voulons une réelle solidarité avec les victimes ! Nous voulons que les lois existantes soient complétées et appliquées !
De bons salaires, de bonnes retraites, c’est la garantie de notre indépendance économique. Pas question, de dépendre de nos pères, de nos conjoints ou de toute forme de patriarcat !
Nous voulons du temps pour vivre, un vrai partage des tâches domestiques et parentales, une réduction du temps de travail pour toustes ! Nous voulons des services publics pour socialiser ces tâches et prendre en charge nos enfants et nos parents !
Nous voulons avoir les moyens de faire nos choix de vie et de vivre librement notre orientation sexuelle et nos identités. Nous voulons mettre fin aux attaques et discriminations misogynes, racistes et LGBTQIAphobes. Celles-ci sont relayées par les discours de l’extrême droite dont l’ADN est la haine de l’« autre ».
Nous voulons une éducation non sexiste, la mise en place effective d’une éducation à la sexualité et au consentement, la fin des stéréotypes dans les manuels scolaires et une orientation scolaire et professionnelle non genrée.
Le 8 mars, on s’arrête toutes et on manifeste. On fait la grève féministe.
On montre la solidarité et la force des femmes. Le 8 mars, on grève, on débraye, on agit. Faisons du bruit à 15h40, heure à laquelle chaque jour les femmes arrêtent d’être payées. Le 8 mars, tous·tes ensemble, on envahit les rues contre la réforme des retraites, pour l’augmentation des salaires, contre les violences sexistes et sexuelles et en solidarité internationale avec les femmes du monde entier.
Ras le bol du patriarcat !
La France à l’arrêt, la France qui marche… en manifestations !
De Paris à Albertville, nos images de pancartes » maison », fort imaginatives !
Illustrées, humoristiques, coléreuses, culturelles, historiques, poétiques, caustiques, colorées !
Merci à nos reporters dans les cortèges !
Montez dans un car près de chez vous pour la manifestation du 7 mars contre la réforme des retraites ! Parcours parisien : départ à 14h de Sèvres-Babylone vers place d’Italie.
Contacts ci-dessous. La FSU organise aussi 3 cars au départ de Cergy, Argenteuil et Sarcelles.
Primaire : des milliers de classes fermées en septembre 2023 ?
Nous voilà à l’époque de la préparation de la carte scolaire. Les premières mesures d’ouvertures et fermetures des classes maternelles et élémentaires sont annoncées.
Dans le Val d’Oise, 109 fermetures de classes sont à craindre.
À Saint Gratien, voici les prévisions : 1 fermeture à Jean Moulin élémentaire ; 1 fermeture à Jean Zay maternelle ; 1 ouverture à Jean Zay élémentaire ; 1 fermeture à surveiller à Pauline Kergomard.
Dans le premier degré se préparent des fermetures de classes en très grand nombre et sur tout le territoire. La rentrée scolaire 2023 sera catastrophique si rien n’évolue. C’est la première rentrée depuis 2012 qui voit un solde négatif en dotation de moyens d’enseignement.
De nombreuses mobilisations associant parents d’élèves, élu·e·s et citoyen·nes ont déjà lieu pour dénoncer cette saignée de l’école publique.
Alors qu’il reste un grand nombre de classes avec des effectifs à plus de 25 élèves et que la baisse démographique aurait pu permettre d’améliorer les conditions de travail dans les classes, ces fermetures signifient au contraire une nouvelle dégradation du service public de l’éducation.
L’école a besoin d’un plan d’urgence avec un engagement budgétaire permettant des recrutements massifs. Baisse des effectifs dans toutes les classes, postes de remplaçant·e·s, créations de postes d’enseignant·e·s spécialisé·e·s notamment pour la reconstitution des RASED, postes d’AESH, d’infirmières et de psychologues scolaires.. De l’humain dans les écoles !
Tout le monde a maintenant compris que le projet du gouvernement sur les retraites était synonyme de régression sociale. Aucun·e ministre ou député·e n’arrive d’ailleurs à le défendre.
Le seul argument de la Macronie, encore seriné hier au salon de l’agriculture ? On ne pourrait pas faire autrement ! Une nouvelle version de la célèbre formule de Margaret Thatcher « there is no alternative », pour décourager les opposant·e·s…
Montrons-le contraire ! Des propositions alternatives de financement existent pour sauvegarder et développer notre système de retraites.
Ne nous contentons pas de démonter le projet de Macron. D’autres solutions existent, mettons-les en débat. Ouvrons une autre perspective que le simple retrait du projet gouvernemental.
Ci-dessous, par exemple les propositions de financement du PCF et de la CGT, pour la retraite à 60 ans, avec de bonnes pensions. À débattre largement ?