Entre République et Nation, 10è journée

Nos images de la dixième journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

Des défilés toujours très importants, et de plus en plus marqués par la présence de jeunes. Un clin d’œil particulier pour les banderoles de Radio-France et de la Banque de France !

Merci à S. B. pour ses photos de la manifestation parisienne, sur le parcours principal entre République et Nation ce 28 mars. Un autre itinéraire reliait Nation via Bastille.

18 réflexions sur “Entre République et Nation, 10è journée

  1. 2 chevaux 64 pistons

    Houlà ! … on a oublié notre jeu du 1000 bornes à Cergy !… parce qu’entre 2 amendements, qu’est ce qu’on y a joué…! normal qu’après on ait pas eu le temps de tout traité, ni les statuts ni les voeux… avec ce moteur à 2 temps…

    M.Valls (à 2 temps)

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  2. Pif Gadget

    …cette semaine dans Pif Gadget, le gadget vaut le détour !

    « Essayer de comprendre ce qui ne fonctionne pas » : Emmanuel Macron répond aux lecteurs de Pif sur l’exercice du pouvoir

    Les réponses du chef de l’Etat ont un retentissement particulier alors que la grogne se poursuit en France contre la réforme des retraites, mesure phare du second quinquennat Macron.

    Il revient dans cette interview sur son rapport aux Français et au pouvoir.

    Une parole rare ces dernières semaines.

    Emmanuel Macron, en pleine colère sociale contre sa réforme des retraites, a toutefois accepté de répondre aux questions des lecteurs du magazine Pif, pour les 75 ans du célèbre chien. Le chef de l’Etat est resté plutôt discret depuis la présentation, le 10 janvier, du projet phare de son second quinquennat, le passage de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans. L’interview a été réalisée le 20 février avec de jeunes lecteurs et diffusée mercredi 29 mars.

    « Tu remets ton mandat aux Français »

    Ses propos ont une résonance particulière dans la situation inflammable que connaît le pays depuis le déclenchement, le 16 mars, du 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites. « Pouvez-vous quitter votre poste en plein mandat, et comment ça se passerait si vous le quittiez ? », lui demande Mélina, élève de quatrième, lors d’une rencontre à l’Elysée. « Si tu le quittes, c’est qu’il peut y avoir une énorme crise et que tu es empêché », répond Emmanuel Macron. « À ce moment-là, tu remets ton mandat aux Français, et le peuple vote à nouveau ».

    « Se faire sa propre idée des choses »

    Pour l’heure, le chef de l’État n’envisage ni référendum sur les retraites, ni dissolution de l’Assemblée nationale et une démission apparaît encore plus improbable. Emmanuel Macron ne dispose pas d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale. Et la réforme des retraites cristallise le mécontentement autour de sa personne. Pressé de donner des conseils à qui voudrait devenir président, Emmanuel Macron insiste : « La meilleure manière d’y arriver, c’est de se faire sa propre idée des choses et de ne pas dépendre des partis des uns des autres ».

    « Il n’y a pas d’indifférence »

    Qu’aime-t-il dans son « métier » ? « L’échange, la rencontre, essayer de comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas dans les grands choix que je mets en œuvre ». Une réponse loin de ce que lui reproche ses détracteurs mettent en avant son inflexibilité sur les retraites, l’accusant de « jouer le pourrissement » de la situation.

    Soit « tu as pu apporter des solutions » et c’est « satisfaisant », lance Emmanuel Macron. « Soit ce n’est pas le cas, et ce sont les moments qui te touchent aussi, qui sont frustrants parce que tu vois que les choses ne vont pas assez vite ». Dans la relation entre un président et les Français, il peut y avoir de la « colère », de la « joie », « mais il n’y a pas d’indifférence », esquisse-t-il encore.

    Pif, personnage emblématique de la presse jeunesse, a été créé en 1948 par le dessinateur espagnol José Cabrero Arnal pour le quotidien communiste L’Humanité. Le magazine Pif Gadget a, lui, été fondé en 1969, sous l’égide du Parti communiste, avant de disparaître en 1993. Après deux premières résurrections, il a été relancé en 2020, sous le nom de Pif, avec à sa tête l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre.

    Orange avec Media Services, publié le mercredi 29 mars 2023 à 08h20

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  3. gamin

    Ah bon, le gamin lit « PIF » le journal communiste, et pense qu’il faut se faire sa propre idée des choses, sans tenir compte des autres, partis, syndicats, ou du « peuple », donc pas de référendum, ni dissolution, ni démission, la seule solution serait donc le pourrissement de la situation…

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  4. PIF le Chien

    Très intéressant un Président qui réponds à PIF le Chien. A quand une convocation de l’assemblée nationale à Disney Land pour réformer la constitution??? Ou au parc Asterix pour un G20, voire quelque chose du genre??????

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  5. canne blanche

    Cinq ans au pouvoir pour demander aux lecteurs de Pif (c’est dire les experts) ce qui ne fonctionne pas dans ce pays, à ce niveau là plus besoin de conseils, mais d’une canne blanche

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  6. Brigitte

    Je suis sûr que s’est encore une preuve que Brigitte le couve toujours comme un enfant. Mais surtout, la dominance de Sarkozy est sa boussole. Pif, personnage emblématique de la presse jeunesse, a été créé en 1948 par le dessinateur espagnol José Cabrero Arnal pour le quotidien communiste L’Humanité. Le magazine Pif Gadget a, lui, été fondé en 1969, sous l’égide du Parti communiste, avant de disparaître en 1993. Après deux premières résurrections, il a été relancé en 2020, sous le nom de Pif, avec à sa tête l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Frédéric Lefebvre.

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  7. Rahan

    Monsieur le Président vous devriez reprendre depuis le début
    Je vous propose une interview avec Rahan le fils des âges farouches ou bien les pieds nickelés..
    Ah non vous avez déjà un gouvernement!

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  8. 7️⃣5️⃣ans en image grâce à Jean Luc Muller dit Mandrake http://mandrake-de-paris.blogspot.fr

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  9. Saisi sur la réforme des retraites, les « Sages » du Conseil constitutionnel ont un mois pour rendre leur verdict, mais celui-ci devrait tomber avant, entre le 7 et le 12 avril, fait savoir Le Canard Enchaîné.

    La réforme des retraites sera-t-elle appliquée un peu, beaucoup ou pas du tout ? Des millions de Français sont dans l’attente d’une réponse alors que la contestation de la rue reste vive contre ce texte de loi. En théorie, le Conseil constitutionnel a un mois – soit jusqu’au 23 avril – pour trancher sur la très contestée réforme.

    Car le gouvernement n’a pas fait le choix de le saisir en urgence pour l’obliger à rendre son verdict dans les huit jours. Mais chez les Sages, on reconnaît toutefois qu’“on ne va pas s’amuser à faire durer le plaisir”, rapporte le Canard enchaîné, mercredi 29 mars. Selon les informations du palmipède, Laurent Fabius et son équipe devraient donc rendre leur décision entre le 7 et le 12 avril prochain.

    Jean-Jacques Urvoas, le conseil constitutionnel saisi sur la réforme des retraitespar France Bleu Breizh Izel

    Si le gouvernement ne s’attend pas à une censure totale de son texte, il prévoit que certaines mesures appelées “cavaliers budgétaires” soient jugées inconstitutionnelles, dont le CDI senior ou l’index senior. La raison ? Ces dernières n’ont pas de rapport au budget rectificatif de la sécurité sociale, qui est la forme utilisée par le gouvernement pour son projet de loi, comme le rappelle Capital.

    La menace du référendum d’initiative partagée

    Outre ces censures partielles, le gouvernement craint aussi que le Conseil constitutionnel ne juge abusive l’utilisation consécutive des articles 47.1, 47.3 et 49.3 de la Constitution. Les oppositions ont souligné ce point, considérant qu’il porte atteinte à la “sincérité”, voire à la “clarté” des débats. Le Conseil, qui n’a censuré que quatre fois une loi dans sa globalité, n’ira à priori pas jusqu’à invalider totalement le texte, mais pourrait émettre des réserves, selon le Canard enchaîné.

    Dernière inquiétude pour le gouvernement : l’ombre du référendum qui plane. Quelque 252 parlementaires ont déposé une proposition de loi demandant un référendum d’initiative partagée vendredi 17 mars, soit le lendemain de l’utilisation du 49.3 par le gouvernement sur le texte des retraites. Leur but : demander aux Français s’ils veulent limiter l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, comme le rappelle France Info. Ce référendum d’initiative partagé permet à un cinquième des membres du parlement, soutenus par un dixième du corps électoral, de soumettre une proposition de loi à référendum. Le Conseil constitutionnel pourrait valider dans le même temps la loi et le RIP. De quoi, peut-être, faire mourir dans l’œuf la loi à peine promulguée.

    Orange avec 6Medias, publié le mercredi 29 mars 2023 à 10h52

    https://actu.orange.fr/politique/reforme-des-retraites-les-francais-definitivement-fixes-sur-leur-sort-des-le-7-avril-magic-CNT0000021Kimq.html

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  10. AFP, publié le mercredi 29 mars 2023 à 10h33

    La question du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ne sera pas au menu de la rencontre prévue entre Élisabeth Borne et l’intersyndicale, ont prévenu mercredi le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester et le président du MoDem, François Bayrou.

    Le report de l’âge de 62 à 64 ans, « c’est le cœur de la réforme sur lequel, depuis le départ, il n’y a pas d’accord », a déclaré M. Riester sur Public Sénat. « Dans la vie, il y a des moments, il faut savoir reconnaître qu’il y a aussi des sujets (sur lesquels) on n’est pas d’accord », a-t-il ajouté, souhaitant que l’échange s’organise autour de « sujets sur lesquels on est d’accord ».

    « Les 64 ans sont dans le texte », a renchéri François Bayrou sur France2, « on ne peut pas changer de ligne à ce point ». Mais pour lui, « il y a matière à discuter », si « vous écoutez attentivement au fond ce qu’a dit Laurent Berger », le secrétaire général de la CFDT, premier syndicat français.

    Le Haut commissaire au plan, allié d’Emmanuel Macron, a rappelé que « le gouvernement a dit: +personne ne travaillera plus de 43 ans pour avoir l’intégralité de ses droits à la retraite+. Donc vous voyez que les positions sont pas tellement éloignées en vérité ».

    « La situation dans laquelle nous sommes est insupportable, immorale, scandaleuse, (…): on paie les pensions (de retraite) avec de la dette », a-t-il assuré, évaluant à entre 20 et 25% la proportion de pensions concernées.

    Les syndicats, unis depuis plus de deux mois contre la réforme des retraites et le recul de l’âge de départ à 64 ans, ont été invités à Matignon à l’issue d’une 10e journée de mobilisation mardi.

    « On ira. On en a parlé entre nous », a déclaré Laurent Berger, ajoutant: « ce qui est sûr, c’est que nous, on ira discuter des retraites. Et du travail parce que ça va avec, mais (surtout) des retraites! ».

    « Si Mme Borne crée uniquement une mise en scène médiatique, (si) elle n’a rien à dire sur le fond du sujet (…), ça va (lui) revenir comme un boomerang au visage » avec des dirigeants syndicaux déclarant « sur le perron de Matignon » qu' »elle ne veut rien entendre », a prévenu mercredi le député LFI Alexis Corbière sur BFM Business.

    A droite, Aurélien Pradié (LR) a également estimé que le gouvernement ne pouvait pas « enjamber cette réforme des retraites », un texte qu’il a jugé sur Sud Radio « empoisonné ». « Si le gouvernement accepte le dialogue c’est pour vraiment dialoguer pas pour faire semblant », a averti le député.

    https://actu.orange.fr/politique/rencontre-borne-syndicats-les-64-ans-ne-seront-pas-au-menu-disent-bayrou-et-riester-CNT0000021K8Iv.html

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  11. Matignon

    Le dialogue, enfin ? Les syndicats bien décidés à parler des retraites sont attendus en début de semaine prochaine à Matignon, un rendez-vous avec l’exécutif inédit depuis des semaines avant une journée de mobilisation le 6 avril.

    Au lendemain d’une 10e journée d’actions moins fournie et aussi moins chaotique que prévu, les deux parties se donnent un peu d’air pour faire retomber la tension avec la perspective de cette rencontre, alors que le conflit dans la rue est entré dans son troisième mois.

    De là à envisager une sortie de crise ? Il y a loin de la coupe aux lèvres et l’intersyndicale a prévu une 11e journée d’actions le 6 avril.

    Mardi, le ministère de l’Intérieur a recensé 740.000 manifestants dans toute la France, dont 93.000 à Paris, la CGT « plus de 2 millions » dont 450.000 dans la capitale.

    D’ici là, les syndicats ont rendez-vous avec la Première ministre Élisabeth Borne. Lundi, mardi ou mercredi ? La date n’est pas encore arrêtée mais « on ira », a révélé le N.1 de la CFDT Laurent Berger sur TMC mardi soir, visiblement pas mécontent de ce petit coup de théâtre.
    Mercredi, sur France info, il a insisté comme la veille sur sa volonté de mettre le sujet des retraites sur la table, ajoutant que « si on me dit: +vous ne pouvez pas en parler+ (..) ils sortiront de la salle ou alors on partira ».

    Le responsable syndical a de nouveau mis en avant la proposition de médiation dans le dur conflit des retraites dont l’hypothèse avait pourtant été balayée par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran mardi.

    Matignon a confirmé l’invitation mais n’a fait aucun commentaire sur son ordre du jour.

    Le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester et le président du MoDem, François Bayrou ont prévenu mercredi que la question du recul de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans ne sera pas au menu de la rencontre.

    Le report de 62 à 64 ans, « c’est le cœur de la réforme sur lequel, depuis le départ, il n’y a pas d’accord », a déclaré M. Riester sur Public Sénat, souhaitant que l’échange s’organise autour de « sujets sur lesquels on est d’accord ».

    « Les 64 ans sont dans le texte », a renchéri François Bayrou sur France2, « on ne peut pas changer de ligne à ce point ».

    Alors que la décision du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites est attendue d’ici trois semaines, et sur fond de montée de la violence, Élisabeth Borne, avait promis ce weekend de « mettre de l’apaisement ».

    – L’équation CGT –

    A l’Élysée, où Emmanuel Macron a reçu lundi les cadres de la majorité et du gouvernement, le chef de l’État a dit vouloir « continuer à tendre la main aux forces syndicales », mais sur d’autres sujets que les retraites, selon un participant.

    Et l’exécutif de camper fermement sur sa position: la réforme qui prévoit le report de l’âge légal de la retraite de 62 à 64 ans s’appliquera. Le coeur de son projet. Celui aussi de la contestation.

    Par la voix d’Olivier Véran, le gouvernement a encore écarté à l’issue du Conseil des ministres mardi l’hypothèse d’une pause dans l’application de la réforme. Membre de la majorité, le MoDem n’a pas dit non à l’idée d’une médiation.

    Selon M. Véran, rien n’empêche « dans l’intervalle » de la décision du Conseil constitutionnel, « de commencer à discuter des modalités d’application des différents éléments du texte » qui envoie régulièrement plus d’un million de personnes dans les rues depuis deux mois.

    Si elles ont bien lieu, les retrouvailles entre gouvernement et syndicats mettront-elles seulement en scène un dialogue de sourds ?

    Pour Sébastien Chenu (RN), invité sur RTL, l’invitation faite aux syndicats montre que « le mouvement populaire porte et que la stratégie de l’épuisement qu’Emmanuel Macron essaye de mettre en place (…) ne fonctionnera pas ».

    Autre donnée de l’équation, l’intersyndicale et l’exécutif devront faire avec une nouvelle direction de la CGT dont le 53e congrès à Clermont-Ferrand se déroule dans une atmosphère houleuse pour le secrétaire général sortant Philippe Martinez.

    Interrogé sur la présence de la CGT au rendez-vous à Matignon, M. Berger a assuré que « jusqu’à hier soir, la CGT il n’y avait pas de raison qu’elle n’y aille pas ».

    AFP, publié le mercredi 29 mars 2023 à 09h39

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