De Paris à Chambéry, la France à l’arrêt sur images..
Photos S.B., sur un texte en hommage à Jean Ferrat
Et à la fin, on retrouve Germain !
En groupe en ligue en procession
En bannière en slip en veston
Il est temps que je le confesse
A pied à cheval et en voiture
Avec des gros des p’tits des durs
Je suis de ceux qui manifestent
Avec leurs gueules de travers
Leurs fins de mois qui sonnent clair
Les uns me trouvent tous les vices
Avec leur teint calamiteux
Leurs fins de mois qui sonnent creux
D’autres trouvent que c’est justice
Je suis de ceux que l’on fait taire
Au nom des libertés dans l’air
Une sorte d’amoraliste
Le fossoyeur de nos affaires
Le Déroulède de l’arrière
Le plus complet des défaitistes
L’empêcheur de tuer en rond
Perdant avec satisfaction
Vingt ans de guerres colonialistesLa petite voix qui dit non
Dès qu’on lui pose une question
Quand elle vient d’un parachutiste
En groupe en ligue en procession
Depuis deux cents générations
Si j’ai souvent commis des fautes
Qu’on me donne tort ou raison
De grèves en révolutions
Je n’ai fait que penser aux autres
Pareil à tous ces compagnons
Qui de Charonne à la Nation
En ont vu défiler parole
Des pèlerines et des bâtons
Sans jamais rater l’occasion
De se faire casser la gueule
En groupe, en ligue, en procession
Et puis tout seul à l’occasion, j’en ferai la preuve par quatre S’il m’arrive Marie-Jésus D’en avoir vraiment plein le cul, je continuerai de me battre
On peut me dire sans rémission
Qu’en groupe en ligue en procession
On a l’intelligence bête
Je n’ai qu’une consolation
C’est qu’on peut être seul et con
Et que dans ce cas on le reste
Tellement de monde qu’on y perd ses copains ! Mais, ouf, on a retrouvé Germain !
Le secrétaire général de la CGT a regretté l’absence de dialogue avec le gouvernement, qui ignore selon lui l’ampleur de la contestation.
Jusqu’où le mouvement de contestation de la réforme des retraites peut-il aller, au lendemain de la journée de mobilisation du 7 mars, particulièrement suivie ?
Loin, à entendre Philippe Martinez, invité de BFMTV mardi. « Ça peut aller plus loin.
(…) Ça aura une fin quand le président de la République nous dira ‘bon ça va, j’ai compris, j’arrête tout.' »
Philippe Martinez (CGT): « Il faut continuer à avoir des grèves reconductibles »
Pour le secrétaire général de la CGT, « il faut continuer à avoir des grèves reconductibles », tandis qu’une journée de mobilisation a d’ores et déjà été annoncée pour samedi 11 mars.
Moteur de la grogne des syndicats, l’absence de dialogue de la part du gouvernement, malgré le message de l’Elysée assurant que « sa porte reste ouverte ». « Je ne connais aucun conflit aussi fort que ça où il n’y a pas de temps en temps des conversations pour essayer de voir si on trouve une porte de sortie. »
Un mutisme qu’il explique par le milieu social auquel appartient Emmanuel Macron, qu’il juge « méprisant ». « Lui et son entourage sont faits dans le même moule : la problématique, c’est qu’ils sont sûrs d’avoir raison tout seuls. Ils sont capables de vous expliquer votre vie, sans la connaître réellement. »
Philippe Martinez a d’ores et déjà lancé un avertissement au gouvernement, notamment quant aux conséquences d’un éventuel emploi de l’article 49.3 qui permet d’adopter une loi en force en engageant sa responsabilité devant le Parlement. « La pire des choses, c’est le 49.3. Une réforme aussi importante, adoptée par un 49.3, là on risque une crise majeure dans ce pays. »
S’il a refusé d’entrer dans le détail, le secrétaire général de la CGT a laissé entrevoir une colère sociale inquiétante qui serait en train de monter. « Certains nous disent : ‘les manifs c’est sympa, mais il va falloir passer à la vitesse supérieure. (…) Des choses plus rudes. »
Orange avec Media Services, publié le mercredi 08 mars 2023 à 08h25
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https://actu.fr/politique/retraites-le-senat-planche-sur-les-regimes-speciaux-pression-croissante-avant-la-greve-du-7-mars_57829076.html
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AFP, publié le jeudi 09 mars 2023 à 00h58
Le Sénat a voté peu après minuit mercredi le décisif article 7 reculant l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tandis que les syndicats qui demandaient à rencontrer le président se sont vu opposer porte close par Emmanuel Macron.
Salué par quelques applaudissements à droite, le vote reportant de 62 à 64 ans l’âge de départ a été acquis par 201 voix contre 115, sur 345 votants. « Je me réjouis que les débats aient permis de parvenir à ce vote », a tweeté Elisabeth Borne.
Silencieuse depuis le début de l’examen du texte, jeudi dernier, la majorité sénatoriale a sorti sur cet article depuis la nuit dernière l’artillerie lourde du règlement pour accélérer les débats face à « l’obstruction » de la gauche. Celle-ci s’est indignée d’un « coup de force ».
« Vous bâclez le débat », « la prétendue sagesse du Sénat en a pris un coup », a critiqué la cheffe des sénateurs communistes Eliane Assassi. « Jamais nous n’accepterons que vous mélenchonisiez le Sénat », a rétorqué son homologue des Républicains Bruno Retailleau.
Les débats à la chambre haute reprendront jeudi à 10H30 autour d’un amendement polémique de M. Retailleau qui plaide pour que l’extinction progressive des régimes spéciaux, votée à l’article 2, s’applique aux salariés déjà en poste.
De son côté, l’intersyndicale, qui veut continuer à mettre la pression avec une nouvelle mobilisation samedi et la multiplication des actions, a demandé à être reçue « en urgence » par le chef de l’Etat « pour qu’il retire sa réforme ».
« La porte du ministre du Travail, Olivier Dussopt, reste toujours ouverte », leur a répondu mercredi la Première ministre au Sénat, assurant que « le gouvernement est toujours prêt et ouvert au dialogue », et que c’est « dans la concertation et dans le dialogue que ce texte a été construit ».
Plus tôt, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran avait expliqué que le président de la République « respectait les institutions (…) aujourd’hui, c’est le temps parlementaire qui a cours ».
« Ce serait une erreur si le président recevait » les syndicats, qui « veulent re-personnaliser le débat autour de +pour ou contre le président+ », a estimé une source gouvernementale. « Le président n’a pas à entrer là-dedans. »
– Dissensions –
Emmanuel Macron, qui avait fait de la réforme un pilier de son programme présidentiel, est resté en retrait depuis sa présentation début janvier, laissant la Première ministre et son gouvernement en première ligne.
Elisabeth Borne compte sur un vote des Républicains pour éviter d’utiliser le 49.3 (adoption d’un texte sans vote), qui serait perçu comme un passage en force. D’autant que, de l’aveu même d’Olivier Véran, le projet « n’emporte pas l’adhésion d’une majorité de Français ».
C’est pourquoi Emmanuel Macron devra « reformuler un projet pour le pays » et ainsi « ouvrir une page nouvelle » du quinquennat à l’issue de la réforme des retraites, a jugé mercredi le président du MoDem François Bayrou.
Chez LR, des dissensions persistent, alimentées par une rencontre mercredi entre le député Aurélien Pradié et le leader de la CFDT, Laurent Berger. Celui qui a récemment perdu son statut de numéro 2 refuse toujours de voter en l’état le texte « qui pénalise les travailleurs ».
La majorité saura-t-elle se montrer unie ? Ne pas voter la réforme serait « déloyal », a prévenu sur FranceInfo la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à l’intention des élus macronistes récalcitrants.
– Femmes –
Le gouvernement espère ainsi obtenir rapidement une première victoire avec le vote par la chambre haute de l’ensemble du texte d’ici la date butoir de dimanche. Devrait alors s’ensuivre une commission mixte paritaire réunissant plusieurs sénateurs et députés.
S’ils s’accordent sur un texte, l’adoption définitive de la réforme pourrait intervenir le 16 mars.
L’exécutif parie aussi sur un essoufflement du mouvement social.
« La France n’est pas à l’arrêt » comme promis par les syndicats et « on est très loin du record » que les syndicats « revendiquent », relativisait-on de source gouvernementale.
Les syndicats ont fait descendre dans la rue mardi 1,28 million de manifestants selon la police, 3,5 millions d’après la CGT. Mais les taux de grévistes sont restés en-deçà des records, tandis que la circulation des trains et métro parisiens s’améliorait mercredi.
La circulation des trains restera encore « fortement perturbée » jeudi, selon la SNCF, mais celle des transports parisiens s’améliorera, selon la RATP.
Mercredi, des manifestations de moindre ampleur ont eu lieu en lien avec la Journée internationale des droits des femmes.
« Celles qui vont payer le plus de cette réforme, ce sont les femmes qui subissent le plus les carrières hachées et les contrats précaires », a lancé le leader des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon à Marseille.
Selon les secteurs, des blocages étaient en cours dans plusieurs grands ports d’après la CGT. Des routes ont été bloquées et, partiellement, plusieurs établissements d’enseignement à travers le pays.
La CGT-Chimie a affirmé que les expéditions de carburants étaient toujours bloquées à la sortie des raffineries, où le ministre des Transports, Clément Beaune, a menacé de faire intervenir les forces de l’ordre.
https://actu.orange.fr/economie/retraites-le-senat-vote-le-report-de-l-age-de-depart-a-64-ans-CNT0000020v7Ks/photos/manifestation-contre-la-reforme-des-retraites-a-rennes-le-7-mars-2023-d969b21875c950f0077d6949dd53e9f6.html
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Surtout que Germain n’avait pas mis son anorak rouge… ! Donc pas de kway pas de risque de le retrouver facilement !!!
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Oops ! Je suis un peu perdu… dans mon aenda il n’y avait pas un truc prévu le 9 mars au matin à Gennevilliers… ?
Je m’y perd avec toutes ses manifestations intempestives..
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G comme A genda.
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Retraites : Olivier Véran se prend à nouveau les pieds dans le tapis
Orange avec 6Medias, publié le lundi 06 mars 2023 à 15h30
Olivier Véran a jugé, au micro de France 2, lundi 6 mars, que le gouvernement avait d’autres « urgences » à gérer que la réforme des retraites. Des propos retournés contre lui par la gauche.
Olivier Véran doit probablement s’en mordre la langue.
Le porte-parole du gouvernement a estimé, lundi 6 mars, au micro de France 2, que l’exécutif n’a pas que le dossier des retraites sur sa table à devoir gérer. « Au gouvernement, nous n’avons pas que la réforme des retraites devant nous, nous avons aussi toutes les urgences du quotidien pour les Français, y compris la pluie », a-t-il ainsi lancé, en référence à la sécheresse en cours. Une sortie que la gauche retourne contre lui, à la veille d’une mobilisation qui s’annonce massive contre la réforme des retraites.
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Retraites : Olivier Véran se prend à nouveau les pieds dans le tapis
Orange avec 6Medias, publié le lundi 06 mars 2023 à 15h30
Olivier Véran a jugé, au micro de France 2, lundi 6 mars, que le gouvernement avait d’autres « urgences » à gérer que la réforme des retraites. Des propos retournés contre lui par la gauche.
Olivier Véran doit probablement s’en mordre la langue.
Le porte-parole du gouvernement a estimé, lundi 6 mars, au micro de France 2, que l’exécutif n’a pas que le dossier des retraites sur sa table à devoir gérer. « Au gouvernement, nous n’avons pas que la réforme des retraites devant nous, nous avons aussi toutes les urgences du quotidien pour les Français, y compris la pluie », a-t-il ainsi lancé, en référence à la sécheresse en cours. Une sortie que la gauche retourne contre lui, à la veille d’une mobilisation qui s’annonce massive contre la réforme des retraites.
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https://www.midilibre.fr/2023/03/09/28-de-burn-out-44-de-taux-de-detresse-psychologique-la-sante-des-employes-au-travail-reste-degradee-11048191.php
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Bonjour à toutes et à tous,
Après les 6 journées de manifestations et de grève, depuis le 19 janvier, qui ont rassemblé des millions de salarié.e.s du public et du privé, des jeunes, des privé.e.s d’emploi, des retraité.e.s, avec un soutien extrêmement fort de la population (entre 70% et 75%) et plus de 90% des actifs ;
ni le gouvernement, ni le président de la République ne semblent avoir entendu le cri du peuple montant de la rue : « Retrait du projet de réforme des retraites ! ».
L’intersyndicale, réunissant les 8 syndicats de salarié.e.s et 5 syndicats de Fédérations de jeunes, a écrit une lettre à Emmanuel Macron pour lui demander en urgence une entrevue. A ce jour, le président de la République est demeuré sourd à cet appel à la responsabilité et à la raison au risque de voir la situation devenir explosive.
https://www.humanite.fr/social-eco/live/20230310/en-direct-retraites-la-lettre-des-syndicats-macron-mobilisation-etudiante-et-vote-de-la-retraite-64-ans-au-senat-785698
https://www.humanite.fr/politique/reforme-des-retraites/retraites-emmanuel-macron-l-intenable-silence-785962
Le président de la République « n’a pas le temps » de recevoir l’intersyndicale qui représente des millions de salarié.e.s et de jeunes, de retraité.e.s, mais a pris du temps pour recevoir Jeff Bezos, patron du groupe Amazon, habitué des répressions contre les syndicalistes. Macron a même organisé une cérémonie (en catimini) de remise de la Légion d’Honneur pour ce grand patron d’une entreprise très peu respectueuse du droit du travail !
Pour gagner, il n’y a qu’une seule solution : les manifestations de rue, les grèves reconductibles. Macron, président des ultra riches, dont les profits ont encore battu des records en 2023, et son gouvernement comprenant 19 ministres millionnaires, mènent une politique néolibérale favorisant les multinationales capitalistes au détriment de l’intérêt général ; ils ne comprennent que le rapport des forces !
Alors, sachons relever ce défi de classe ! Plus nous serons nombreux et nombreuses dans l’action contre cette réforme injuste et brutale, plus nous aurons de chance de faire reculer Macron et ses ministres complètement hors sol, déconnectés du monde du travail !
Demain samedi 11 mars : partout des manifestations pacifiques, familiales, pour le retrait de la réforme des retraites !
Si vous n’avez jamais battu le pavé, n’hésitez pas, c’est souvent très convivial, très gai, on y chante, on y danse, on fait des rencontres sympas :
Solidarité avec les grévistes en première ligne de la lutte pour vivre en bonne santé quelques années de retraite !
https://www.cgt.fr/actualites/france/retraite/mobilisation-solidarite/caisse-de-solidarite-avec-les-grevistes
Fraternellement,
Robert Phan, retraité solidaire
robert-phan.fr
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