Face à la crise énergétique, des moyens pour les collectivités !

Les collectivités locales sont face à une hausse des prix de l’énergie insupportable pour leur budget.

Pour la ville de Saint Gratien, la facture de gaz et d’électricité a augmenté de + 35% en un an.

Et en 2023 ?

Faudra-t-il réduire les services aux habitants ? Augmenter lourdement le prix de ces services, les tarifs de cantine ? La taxe  foncière ? Reporter des travaux ?

Nous nous y refusons.

Les premiers concernés sont les habitants ! Adressez-vous avec nous au gouvernement !

Face à la crise énergétique, nous demandons pour nos collectivités :

  • L’instauration d’un bouclier tarifaire pour limiter l’impact de la hausse des prix de l’énergie sur les collectivités : fond de compensation et TVA réduite sur la facture énergétique
  • L’accès des collectivités aux tarifs réglementés du gaz et de l’électricité, au lieu d’être soumises aux prix du marché, et le blocage de ces prix
  • Le développement des aides aux communes pour la rénovation énergétique
  • L’indexation de la dotation de fonctionnement (DGF) sur l’inflation
  • Une contribution exceptionnelle sur les superprofits des multinationales de l’énergie

Signez ICI

Les signatures seront adressées au Préfet du Val d’Oise.

Campagne de pétition à l’initiative des élus du groupe municipal « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen »  

 

14 réflexions sur “Face à la crise énergétique, des moyens pour les collectivités !

    1. Tri&recyclage

      Belle initiative ! Ça y est j’ai signé. Il faut que j’aille confirmé sur ma BAL que x’est bien moi qui ai signé.

      J’en profite pour vous faire savoir qu’il y a pa s mal de coquilles sur le site de la ville où je pensais trouver aussi cette pétition.

      Par exemple, il est écrit :

      « Une collecte de vêtements usagés et même inutilisables, est proposée aux habitants par l’intermédiaire des bornes « Eco textile », situées rue Hector Berlioz et rue Pierre Brossolette (près du marché municipal) ».

      Or cette dernière borne n’existe plus. depuis les travaux de la salle Georges Brassens…

      Pourquoi ? Elle était bien utile…

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  1. Valérie

    La prochaine motion ?
    Un truc NUPES – LR comme le suggère le maire dans sa dernière tribune dans le mag de la ville ?

    Le refus du gouvernement de mettre la main à la poche « dessine la voie du Pass Navigo à 90 euros, soit 20% d’augmentation », a menacé Valérie Pécresse.

    Dans un contexte de bras de fer avec l’exécutif, la présidente de la région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, a écrit une lettre aux maires franciliens dans laquelle elle demande aux élus de « mettre le gouvernement devant ses responsabilités », rapporte BFMTV lundi 28 novembre.

    « Je vous demande, de mobiliser tous les moyens à votre disposition pour mettre le gouvernement devant ses responsabilités sur cette question et lui demander d’inscrire dans le projet de loi finances 2023 les recettes fiscales nécessaires, afin d’aider à réduire le plus possible la facture pour les usagers franciliens », écrit-elle dans cette lettre, alors que Valérie Pécresse, également présidente de l’autorité régionale des transports Ile-de-France Mobilités (IDFM), a récemment menacé d’augmenter fortement le prix de l’abonnement au pass Navigo.

    « L’État a refusé d’accorder des subventions pour combler les pertes d’Île-de-France Mobilités en 2020 et 2021, et lui a attribué une avance de 2 milliards d’euros, dont le remboursement commence dès 2023. Ce soutien laisse Île-de-France Mobilités dans une situation financière très tendue depuis la fin de la crise du Covid », insiste-t-elle.

    D’autant plus, rappelle Valérie Pécresse, que l’État a demandé à la Région de pré-financer l’exploitation des quatre lignes de métro du Grand Paris Express ainsi que les transports des Jeux olympiques et paralympiques « sans aucune recette supplémentaire ».

    En conséquence, « tout le reste du besoin de financement 2023 doit à ce stade être financé par les seuls voyageurs », déplore l’ancienne candidate à l’élection présidentielle.

    La situation est « socialement inacceptable pour nos concitoyens et ce serait une faute écologique dans un contexte où certaines lignes restent en grande souffrance, où notre réseau a besoin que l’on poursuive l’effort de modernisation et où la dégradation du climat social à la RATP plonge Paris dans le chaos », explique Valérie Pécresse. Le refus du gouvernement de mettre la main à la poche « dessine la voie du Pass Navigo à 90 euros, soit 20% d’augmentation », selon elle.

    Le gouvernement a également refusé ses propositions, assure la présidente d’IDFM. Elle à transmis « à la Première ministre et au ministre des Transports toute une série de propositions qu’ils ont balayées d’un revers de main : baisse de la TVA, hausse du versement mobilité des entreprises, transformation en subvention de la dette Covid, taxe de séjour sur les hôtels de plus de 4 étoiles ».

    « Une discussion est encore en cours », a détaillé lundi matin sur RMC le ministre des Transports, Clément Beaune, promettant de « tout faire pour éviter » une hausse trop importante des tarifs de l’abonnement mensuel aux transports en commun en région parisienne. Le passe Navigo est actuellement à 75,20 euros.

    Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a de son côté assuré que l’État allait pouvoir discuter avec la région pour « identifier les voies et moyens pour éviter une hausse aussi importante que celle qui a été citée ». « Ce n’est pas le moment, certainement pas pour une hausse aussi forte », a-t-il ajouté sur France Inter, rappelant que « la décision finale » revenait toutefois à Valérie Pécresse « qui peut appuyer sur le bouton ou ne pas le faire ».

    Orange avec Media Services, publié le lundi 28 novembre 2022 à 16h25

    https://actu.orange.fr/politique/hausse-du-pass-navigo-valerie-pecresse-ecrit-aux-maires-franciliens-pour-qu-ils-mettent-la-pression-sur-le-gouvernement-magic-CNT000001Vi6eo.html

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  2. Allo Julien

    Coupures d’électricité : les maires seront prévenus trois jours à l’avance
    On commence à en savoir plus sur l’organisation des « délestages », c’est-à-dire des coupures d’électricité qui, de façon de plus en plus probable, risquent de toucher le pays cet hiver.

    Les collectivités locales, et en particulier les maires, auront un rôle important à jouer lors de ces épisodes.

    Plus les jours passent, plus il semble inéluctable que le pays va être touché par des coupures d’électricité cet hiver, résultat d’une situation inédite due à la concomitance de la crise ukrainienne et de l’indisponibilité d’une large partie des réacteurs du parc nucléaire français. Le gouvernement commence à préparer largement les esprits à cette possibilité, Enedis ayant, de son côté, déjà préparé le dossier depuis longtemps.

    Anticipation
    Les choses se sont accélérées mardi, après le Conseil des ministres lors duquel la Première ministre a présenté une communication sur ce sujet : la possibilité de procéder à des délestages « ne peut être à ce jour exclue ni confirmée, et doit donc être préparée ». Le principe a été posé de coupures qui n’excéderont pas deux heures, et n’affecteront jamais un département tout entier, mais des « portions de départements ». Il va donc s’agir « d’anticiper les effets de ces coupures dans la vie quotidienne », dans la mesure où elles vont nécessairement « perturber (…) les communications téléphoniques, les transports, les écoles, etc. » Le gouvernement demande donc à tous les acteurs, notamment « opérateurs, État, collectivités territoriales et élus », de s’engager dans la préparation de cette situation.

    Une circulaire de la Première ministre a été envoyée, hier, aux préfets, pour donner de premières indications, mais elle n’a à cette heure pas encore été rendue publique.

    Coupures localisées
    On sait toutefois, dans les grandes lignes, comment les choses vont se passer en cas de coupures. Si l’on entre dans une phase de grande tension sur l’approvisionnement, ce qui dépendra essentiellement de la température, le signal EcoWatt (lire Maire info du 21 octobre) passera au rouge. Dans ce cas, des mesures d’urgence pourront encore éviter les coupures : demande aux usagers de réduire au maximum la consommation, diminution de la tension de 5 % sur le réseau… En dernier recours, si cela ne suffit pas, RTE (le gestionnaire du réseau de transport d’électricité) devra déclencher des coupures, qui auront lieu entre 8 h et 13 h et entre 18 h et 20 h, « sur des zones géographiques précises », indique un document d’Enedis que Maire info a pu consulter.

    Ces délestages seront décidés par RTE mais opérés techniquement par Enedis, qui distribue l’électricité. Contrairement aux rumeurs, il faut savoir que le compteur Linky ne sera nullement impliqué dans ces coupures : les coupures seront opérées sur ce qu’on appelle les « départs » moyenne tension ou basse tension (un départ basse tension alimente environ 2000 foyers en ville et 1000 en zone rurale). En cas de coupure d’un ou plusieurs de ces départs, tous les clients qui y sont raccordés seront privés d’électricité, qu’ils soient équipés d’un compteur Linky ou non.

    Qui sera coupé et qui ne le sera pas ?
    Les coupures, dans ce contexte, concerneront tout le monde : foyers, entreprises, collectivités, administrations… Le gouvernement a clairement indiqué que les réseaux de transport, les écoles, les réseaux de communication, etc., ne seront pas épargnés, ce qui va évidemment avoir des conséquences sérieuses sur le fonctionnement des infrastructures.

    Seul un certain nombre de structures définies dans un arrêté du 5 juillet 1990 sont considérées comme « prioritaires » et ne pourront être privées d’électricité. C’est le cas des hôpitaux et des Ehpad, notamment, ainsi que d’un certain nombre d’entreprises et structures intéressant la sécurité nationale. La liste de ces structures prioritaires n’est pas publique. Rappelons que les installations d’eau et d’assainissement, malgré les demandes insistantes de la FNCCR, ne sont, de façon incompréhensible, toujours pas intégrées à cette liste prioritaire, alors que la coupure de leur alimentation en électricité pourrait poser des problèmes majeurs de santé publique (lire Maire info du 20 septembre).

    Enedis n’est pas en mesure de « cibler » spécifiquement un hôpital, par exemple, c’est-à-dire de couper l’électricité dans un quartier mais de la conserver dans l’hôpital. Autrement dit, les quartiers qui abritent un hôpital ou une autre structure prioritaire seront épargnés par les coupures. Ce qui signifie, par exemple, qu’il n’y a quasiment aucun risque que la ville de Paris, du fait de la densité des établissements de santé qu’elle abrite, soit touchée par des coupures.

    Quid des personnes en risque vital ?
    Un problème spécifique se pose pour les personnes dont la vie dépend de l’alimentation en électricité. C’est que l’on appelle, dans le jargon d’Enedis, les PHRV (personnes en haut risque vital) : personnes placées sous appareil respiratoire, en dialyse à domicile, enfants nourris par intraveineuse, etc. Ces patients sont au nombre de quelques milliers seulement, mais ils font évidemment l’objet d’une attention particulière. Leur foyer pourra être coupé, mais ils seront systématiquement prévenus (par SMS, appel téléphonique, etc.) en amont pour pouvoir prendre leurs dispositions. En cas de non-réponse aux messages d’Enedis, l’opérateur prévoit des visites à domicile « pour prévenir de la coupure ».

    Comment sera organisée l’information des clients ?
    RTE, en lien avec les services météo, sera en mesure de prévoir un risque de coupure sur un territoire donné trois jours à l’avance. À J-2, les personnes à haut risque vital seront informées par tout moyen. La veille de la coupure, l’annonce précise des lieux sur lesquels interviendront les coupures sera faite à 18 h 30, et un communiqué de presse sera diffusé à 21 h 30. À partir de 18 h 30 donc, les clients pourront se rendre sur le site MonEcoWatt, saisir leur adresse et savoir s’ils seront touchés le lendemain (en espérant que le site sera calibré pour accueillir les centaines de milliers de connexion simultanées qui ne manqueront pas d’arriver).

    Et l’information des maires ?
    À J-3, au moment où paraîtra l’annonce d’une « vigilance renforcée » par RTE, les communes éventuellement concernées par une coupure seront directement informées par les équipes régionales d’Enedis. Mais ce n’est qu’à J-1 en fin de journée que les maires sauront avec certitudes si leur commune, ou une partie de leur commune, sera touchée par un délestage.

    On ne connaît pas encore les détails des instructions envoyées hier aux préfets, mais il est déjà clair que les communes seront sollicitées dans ce dispositif, comme elles le sont lors des plans canicule ou grand froid, notamment pour apporter une attention particulière aux personnes fragiles.

    Ces coupures, dans les communes, auront des répercussions très concrètes : arrêt des réseaux de transport fonctionnant à l’électricité, impossibilité d’allumer la lumière, voire le chauffage, dans les bâtiments publics, dont les écoles, impossibilité d’utiliser les outils informatiques en mairie… Pour ce qui concerne l’éclairage public et la signalisation (feux tricolores), les choses sont moins claires : l’arrêté du 5 juillet 1990 définissant les sites prioritaires qui ne peuvent être coupés en cas de délestage inclut « les installations de signalisation et d’éclairage de la voie publique jugées indispensables à la sécurité ». Lesquelles ? On l’ignore à cette heure.

    Appels d’urgence : les maires appelés au secours
    L’un des problèmes majeurs qui va se poser en cas de délestage est celui de l’accès aux numéros d’urgence. Il y a quelques semaines déjà, devant une commission du Sénat, la directrice générale d’Orange avait prévenu que « si les services mobiles sont éteints dans une zone géographique pendant deux heures, il n’y aura pas d’accès aux services de numéros d’urgence pendant un temps. »

    Selon Europe 1, qui a pu avoir accès à une version de la circulaire de la Première ministre, celle-ci confirme que dans les périmètres soumis à un délestage, « les usagers ne pourront pas joindre les services de secours (numéros d’appels d’urgence 15, 17, 18, 115, 196) ». « La téléphonie mobile et internet ne fonctionneront pas dans les zones privées d’électricité », confirmerait Élisabeth Borne dans ce texte.

    Le seul numéro qui pourrait rester joignable, dans certaines zones, est le 112, parce qu’il s’agit « d’un numéro accessible quel que soit l’opérateur, donc avec des chances bien plus élevées que l’appel soit acheminé, dès lors que la zone d’émission serait couverte par au moins un opérateur ». Les zones non couvertes par le 112 vont être identifiées dès maintenant, afin d’y prévoir, avec l’appui des maires, « des mesures palliatives ». La Première ministre demande aux préfets de solliciter les maires, pour qu’ils activent « des cellules de crise, en prévoyant en mairie ou dans des lieux prédéfinis une présence physique en capacité de relayer l’alerte aux services de secours, de santé et de sécurité, pendant la durée du délestage et de la coupure éventuelle du réseau téléphonique ».

    Par ailleurs, Matignon souhaite que soient organisées des permanences de secours, notamment dans les commissariats et les gendarmeries, « afin de prendre en compte une demande de secours d’urgence par un citoyen » qui se déplacerait physiquement.

    Il semble par ailleurs que le gouvernement envisagerait la fermeture des écoles, le matin, dans les secteurs touchés par un délestage.

    Toutes ces informations sont encore au conditionnel et doivent être confirmées. Maire info reviendra sur cette question dès la parution de la circulaire.

    Par Franck Lemarc
    Maire-Info
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    Édition du jeudi 1er décembre 2022

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  3. Pass Navigo en Île-de-France à 84,10 EUR : le prix de l’abonnement augmente en 2023, le gouvernement promet 200 millions d’euros à IDFM

    Le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a voulu, via cette aide, « protéger les usagers et éviter qu’on ait un passe Navigo qui explose » en 2023, a-t-il expliqué auprès du Parisien ce mardi 6 décembre.

    Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun francilien. Ce mardi 6 décembre, Ile-de-France Mobilités (IDFM) a annoncé que l’abonnement mensuel va augmenter de 12% en 2023, et passer de 75,20 à 84,10 euros.

    Navigo : l’abonnement mensuel passera à 84,10 euros en 2023par Europe 1

    Cette annonce survient après le déblocage par l’Etat d’une aide de 200 millions d’euros qui doit permettre à l’autorité régionale des transports de boucler son budget tout en limitant la hausse des tarifs.

    En effet, le ministre délégué aux Transports Clément Beaune a promis cette « aide exceptionnelle » pour « un seul but : protéger les usagers et éviter qu’on ait un passe Navigo qui explose », a affirmé Clément Beaune dans une interview au Parisien. « C’est un geste très puissant et exceptionnel », a-t-il souligné.

    IDFM devait trouver 450 millions d’euros pour boucler son budget de fonctionnement 2023, grevé par l’inflation et la flambée des prix de l’énergie. Ce budget, qui ne peut être en déficit, doit être adopté mercredi. Faute de ressources supplémentaires, les tarifs auraient augmenté de 20%. L’abonnement mensuel Navigo serait passé de 75,20 à 90 euros et le ticket de métro à l’unité, de 1,90 à 2,30 euros.

    Pas d’augmentation du versement mobilité

    IDFM souhaitait augmenter, dans les zones les plus denses, le versement mobilité (une taxe sur la masse salariale des entreprises de plus de 11 employés) ce qu’il ne pouvait faire sans le feu vert de l’État. « Pour 2023, cela n’a pas été retenu », a tranché le ministre. « Ce n’est d’ailleurs pas un choix du gouvernement, mais la ligne de la famille politique de Valérie Pécresse, Les Républicains, majoritaire au Sénat, qui a rejeté la mesure », a-t-il fait valoir. « A un moment où on veut encourager les entreprises à créer des emplois, on ne veut pas les taxer davantage par des impôts de production ou sur la masse salariale. Cela abîmerait l’emploi, la croissance et la compétitivité », a insisté le ministre.

    « Si l’État refuse que les entreprises contribuent, il peut se substituer aux entreprises, c’est son choix », avait observé dans la matinée ce mardi Valérie Pécresse. C’est donc finalement ce qu’il a fait. Le gouvernement va aussi donner 100 millions d’euros aux autorités organisatrices de transports publics de province, a ajouté Clément Beaune.

    https://actu.orange.fr/france/pass-navigo-en-ile-de-france-le-prix-de-l-abonnement-augmente-en-2023-le-gouvernement-promet-200-millions-d-euros-a-idfm-magic-CNT000001VCAgI.html

    Orange avec Media Services, publié le mardi 06 décembre 2022 à 19h49

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  4. 5000 élu·e·s

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    Coupures électriques : épargner les services

    publics essentiels, c’est éviter de nouvelles crises.

    Le gouvernement annonce la publication imminente d’une circulaire concernant les mesures de préparation et de gestion de crise en cas de « délestage », c’est-à-dire de coupure électrique programmée. En l’état, seuls les « sites critiques (hôpitaux, points d’importance vitale…) » seraient épargnés par ces coupures.

    Aux côtés des organisations syndicales des professions concernées, la Coopérative des Elu·e·s Communistes, Républicain·e·s et Citoyen·ne·s appelle à ce que l’ensemble des établissements scolaires, mais aussi les services publics qui « prennent soin » (action sociale, dépendance …) et les transports en commun soient considérés comme prioritaires. Epargner ces services publics, c’est éviter de nouvelles crises sociale, sanitaire, éducative.

    C’est particulièrement le cas des écoles, collèges, lycées, internats, cantines scolaires. Après deux années de COVID, la continuité de l’apprentissage a été très fortement perturbée. Aujourd’hui encore, nos enfants souffrent du manque d’investissement dans les écoles et du non remplacements de professeurs. Il serait impensable d’appeler à de nouvelles demi-journées de fermetures pour cause de coupures électriques programmées. De crises en crises, l’école doit demeurer une priorité pour notre pays.

    Aussi, pour des raisons tout autant sanitaire et environnementale que de sécurité civile (pompiers…), il est essentiel que les installations et services publics de l’eau (production et distribution d’eau potable, assainissement) soient également épargnés par ces mesures.

    Sur le plus long terme, la situation nous engage au « plus jamais ça ». Après un été caniculaire et de suffocation de notre pays, face au dérèglement climatique, les acteurs publics doivent travailler à ce qu’il n’y ait plus d’hiver comme celui-ci.

    C’est d’une planification énergétique, dotée d’une stratégie de réinvestissement public, incluant une sortie du marché de l’électricité et le retour aux tarifs règlementée, dont nous avons besoin. La libéralisation de l’énergie et le court-termisme ont fragilisé notre pays. Les alertes actuelles sur les risques de délestage sont bien la démonstration que notre système énergétique, pourtant réputé comme l’un des plus performants au monde, a été rendu incapable de faire face aux crises énergétiques et environnementales. Le retour à la raison doit l’emporter.

    La Coopérative des Elu·e·s Communistes, Républicain·e·s et Citoyen·ne·s

    5000 élu·e·s

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