Voici notre tribune libre, écrite pour le groupe des élus « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen ». Ce texte est paru dans le magazine municipal de mai/juin 2022.
Au Conseil municipal, nous avons pointé :
Cantine : nouvelle hausse de +3% ! Des tarifs élevés, comparés à ceux de 40 villes du 95 : de 11% plus cher sur le tarif le plus bas à 57% plus cher sur le tarif le plus haut !
Séjours d’été : très faible investissement de la ville : 0,075% du budget municipal ! Pourtant ces séjours ont un intérêt éducatif majeur
Bientôt un Conseil municipal des enfants : pour rendre les enfants acteurs de la vie locale, il doit permettre la réalisation de projets, et donc prévoir des financements
Des ateliers de réparation de vélos, mais pour rouler en toute sécurité, aucune piste cyclable ne voit le jour, pas de dispositif de recharge pour vélo électrique, toujours pas de parc Véligo à la gare…
Trains : la ville doit relayer le mécontentement des usagers du RER C et de la ligne H
Finances locales
Annonce par E. Macron d’une nouvelle réduction des dotations d’État de 10 milliards : cela mettrait à mal l’égal accès à un service public de qualité.
L’inflation entame les finances des collectivités. Leurs dotations doivent être indexées sur la hausse des prix.
Une raison de plus pour voter aux législatives de juin pour Gabrielle Cathala, candidate de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Citoyenne !
Isabelle Volat, Stéphane Bauer
La Nupec.. une filiale locale de la nupes… ?
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La Nupes à gauche toute… mais par où ?
Christian Chavagneux
Editorialiste
La recomposition politique en cours de la gauche se traduit par un renouvellement de son programme économique. Fini le temps où « gauche de gouvernement » signifiait qu’il fallait s’inscrire comme une droite de remplacement. Le programme de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) affiche l’ambition d’un nouveau contrat social et écologique, antagoniste à celui qui est mis en œuvre aujourd’hui en France.
Depuis le retournement de François Hollande en 2014, ce serait la fin de huit années de la flexibilisation du marché du travail, des privatisations, de remise en cause de la protection sociale, de baisse des impôts en faveur des entreprises et des plus fortunés…
L’union des gauches promet une France différente dans laquelle prime plus de revenus, une fiscalité plus progressive, une véritable bifurcation écologique dotée de moyens financiers, plus de protection sociale ou encore un allègement de la pression du travail sur la vie personnelle.
La direction paraît bonne. Mais la route empruntée est-elle tentante, convaincante et crédible ? Difficile à ce stade d’être clair sur la réponse car trois questions demeurent.
Trois questions en suspens
Première question : à quel rythme ? Même avec la meilleure volonté du monde, on ne met pas en route 650 mesures d’un claquement de doigt. La Nupes est prête à dépenser 40 milliards par an sur cinq ans pour réellement engager la France dans la transition climatique. Avec quels projets prioritaires ? Sauf à considérer que le Conseil à la planification écologique promis décidera tout seul, d’en haut, à la manière macronienne, cela va prendre du temps.
Augmenter le Smic, les salaires et les cotisations sociales, réduire le temps de travail et supprimer des subventions inutiles sont toutes des mesures qui vont dans le bon sens. Mais mises en œuvre toutes ensembles, elles laisseront pas mal de PME et d’emplois sur le carreau.
Seconde question : à quel coût ? On voit bien à la lecture du programme Nupes toutes les dépenses et toutes les recettes qui sont sur la table. Mais impossible de dire ce que cela donnera en termes de trajectoire budgétaire.
La question se pose d’autant plus que le programme trahit une énorme méfiance face à la dette publique. Il est demandé à la Banque centrale européenne (BCE) de racheter la dette française pour la sortir de l’influence des marchés financiers, comme si pouvoir vivre de l’épargne des autres était un signe de faiblesse – c’est pourtant tout le contraire !
La BCE est ensuite priée de transformer ses créances en dette perpétuelle à taux zéro. Demander à quelqu’un de devenir votre unique créancier et lui dire que vous ne le rembourserez jamais… est-ce vraiment crédible ?
Et que dire de cet « audit citoyen de la dette publique pour déterminer sa part illégitime » ? Comme si la France avait été dirigée par des individus ultra corrompus s’enrichissant personnellement ! On peut certes contester les choix de dépenses et fiscaux des gouvernements précédents, mais ils ont été élus démocratiquement. Tout nouveau gouvernement doit donc assumer la dette du pays.
Le refus, prévisible, de la BCE serait l’un des éléments du rapport de la nouvelle gauche à l’Europe. D’où la troisième question en suspens : que ferait concrètement un gouvernement Nupes le jour où l’Europe n’irait pas dans son sens ? Négociations et recherche de compromis au Conseil ? Ou bien politique de la chaise vide et de tensions ? Impossible à dire.
Le programme des gauches permet de voir la lumière au bout du tunnel libéral. Mais le chemin reste très mal éclairé par endroit. Attention aux chausse-trappes !
Christian Chavagneux
https://www.alternatives-economiques.fr/
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ENTRETIEN Henri Sterdyniak : « Le programme de la Nupes manque de priorités »
Cofondateur des Economistes atterrés
La naissance de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a rebattu les cartes du débat politique, ce qui est déjà en soi une bonne nouvelle. Les électeurs diront en juin s’ils souhaitent voir l’alliance des partis de gauche gouverner le pays avec Jean-Luc Mélenchon à Matignon. Celui-ci affirme dans nos colonnes vouloir « un changement spectaculaire » et le programme de la Nupes à peine dévoilé contient effectivement de quoi réorienter profondément le cours de l’économie.
Faut-il pour autant considérer ces 650 propositions comme une nouvelle Bible, alors qu’elles sont un compromis politique, passé dans l’urgence, entre les composantes de la coalition électorale ? Maintenant que le débat sur ce qui doit structurer l’action d’un gouvernement de gauche s’est engagé sur cette base, nous avons interviewé Henri Sterdyniak, économiste spécialiste de la macroéconomie, de la fiscalité et de la protection sociale. Le corédacteur du Manifeste des économistes atterrés, défend de larges pans du programme de la Nupes, mais lui adresse aussi plusieurs critiques.
Le programme de la Nupes prévoit 650 mesures, pour 250 milliards d’euros de dépenses nouvelles. Les adversaires de la gauche unie affirment d’ores et déjà que c’est impossible. Néanmoins, la question mérite d’être posée : la Nupes une fois parvenue au pouvoir se briserait-elle les dents sur le mur du déficit et de la dette ?
Henri Sterdyniak : Il n’y a que les programmes politiques qui ne changent rien à rien pour lesquels la question de la faisabilité ne se pose pas ! La plupart des 650 propositions sont justifiées et nécessaires, même si elles posent, sans doute, des questions de financement. Nous avons besoin d’une rupture dans l’évolution économique. Nous avons besoin d’aller vers une société écologique, sobre et égalitaire.
Le programme de la Nupes reprend les diverses revendications des syndicats et mouvements populaires, ce qui est légitime, mais cela sans aucun arbitrage, que ce soit la hausse du Smic, des retraites, des salaires des fonctionnaires, la hausse et l’extension du revenu minimum garanti (le RSA), l’égalité des salaires femmes/hommes, la hausse des emplois publics, la baisse de l’âge de départ à la retraite. Le programme semble vouloir tout faire « en même temps ». Nous ne disposons pas d’un chiffrage sérieux qui préciserait : quelles priorités, quel calendrier, quel équilibre extérieur, quel équilibre des comptes des entreprises ?
Selon vous, quelles urgences faudrait-il afficher ?
H.S. : Le plus urgent, car le plus fondamental, c’est quand même d’engager la transition écologique, la réindustrialisation, la prise de contrôle démocratique des entreprises par les travailleurs. Or ce qui est mis en avant, c’est le pouvoir d’achat, les retraites, qui sont des réformes populaires, mais coûteuses. Un gouvernement Nupes se heurterait vite à des obstacles comme le déficit extérieur, qui est déjà relativement important, la France avait déjà un besoin de financement de 45 milliards d’euros en 2021.
La Nupes aurait dû plus mettre l’accent sur les transformations structurelles, car ce sont elles qui permettront de dégager des marges de manœuvre pour augmenter progressivement le pouvoir d’achat des catégories populaires. De même, il aurait fallu insister sur la nécessité de modifier les modes de vie, de réduire les consommations ostentatoires. Compte tenu des contraintes écologiques, la marche vers une société plus égalitaire devra passer par la baisse du niveau de vie des classes supérieures…
Mais un programme de gauche peut-il reporter, voire ignorer la question des inégalités, ou du pouvoir d’achat des classes populaires ?
H.S. : Non, bien entendu, mais les contraintes économiques existent bien, et la planification écologique qui permettrait de les réduire demandera du temps. Si on part directement en disant qu’on va augmenter massivement le pouvoir d’achat des classes populaires alors qu’on n’a pas encore mis en œuvre les réformes structurelles nécessaires (en particulier, mise en cause de la distribution des pouvoirs et des revenus dans les entreprises), on risque de se heurter à des difficultés en termes de déficits extérieurs et d’inflation ou de nourrir des illusions.
Cela fait penser à l’expérience décevante de la gauche au pouvoir entre 1981 et 1983 ?
H.S. : Oui, bien sûr. Un gouvernement de gauche aura vite le choix entre trahir ses engagements ; se retrouver en face de déséquilibres importants en termes de situation financière des entreprises et surtout de solde extérieur ; assumer frontalement la lutte de classe en réduisant fortement le niveau de vie des classes supérieures, en prenant le contrôle des entreprises et du secteur financier, en se heurtant aux règles de la zone euro et de l’UE.
Dans le programme de la gauche, la contrainte budgétaire est loin d’être ignorée. Une partie de la solution passerait par la BCE qui rachèterait la dette publique de la France, puis la transformerait en « dette perpétuelle à taux nul ». Est-ce une solution miracle ?
H.S. : Il y a environ un an, un violent débat a opposé des économistes de gauche, entre ceux qui affirmaient la possibilité de l’annulation de la dette publique par la BCE, voire le financement gratuit du déficit, et ceux dont j’étais, qui estimaient qu’il s’agissait d’une utopie dangereuse. La dette publique de la France n’est pas détenue par la BCE, mais par la Banque de France qui est une filiale de l’État français.
En conséquence, si la banque de France annulait les obligations d’État qu’elle détient, elle deviendrait déficitaire et ce déficit ferait partie du déficit public. Cette mesure n’aurait aucun impact au niveau économique et aucun intérêt au niveau politique, puisqu’une telle opération de dissimulation de la dette ne tromperait personne et surtout pas les institutions européennes ou les marchés financiers.
Hélas, les responsables du Parti communiste et de La France insoumise ont cru ceux qui proposent de faire disparaître la dette publique dans les comptes de la Banque de France. Malheureusement, ils en oublient de réclamer la mesure indispensable, à savoir que la BCE garantisse les dettes publiques, de façon à annuler les écarts de taux d’intérêt dans la zone euro et à mettre au chômage les spéculateurs.
Il n’y a donc pas de moyen d’échapper à la dette ?
H.S. : La dette publique intérieure n’est pas un problème. Lorsqu’en 2020 le gouvernement a creusé son déficit en maintenant le revenu des ménages, ceux qui ne pouvaient pas consommer ont stocké le surplus sur leurs comptes en banques. Les banques ont confié cet argent à la Banque de France qui a acheté les titres publics. Le circuit s’est bouclé sans aucun problème.
La contrepartie des emprunts que fait l’Etat, ce sont les dépôts des Français dans les banques commerciales ou leurs avoirs en assurance-vie, ce qui rend la dette non annulable, sauf à expliquer aux épargnants qu’ils ne seront pas remboursés ! Le problème, c’est la dette extérieure, si la BCE refuse de refinancer trop de titres français, comme elle l’a fait pour la Grèce.
Dans le détail, certaines mesures, 33 au total, font officiellement débat comme l’abandon du nucléaire, la désobéissance à l’UE ou la sortie de l’Otan. D’autres pas, comme le retour à la retraite à 60 ans et 40 années de cotisation, comme si cela ne se discutait plus, au motif qu’en face, Emmanuel Macron veut aller à 65 ans ?
H.S. : La retraite à 60 ans est devenue le symbole de la politique que la Nupes mettrait en œuvre si elle parvenait au pouvoir. C’est, quand même, une mesure coûteuse. Il faut se rappeler que le Conseil d’orientation des retraites ne prévoit un équilibre à moyen terme des régimes de retraite que parce que la trajectoire actuelle comporte une baisse relative du niveau des pensions par rapport aux salaires de 25 %.
Si l’on veut à la fois refuser la baisse du niveau des retraites par rapport aux salaires et ramener l’âge de la retraite à 60 ans, on arrive à des dépenses supplémentaires de retraite de l’ordre de 5 % du PIB. C’est difficile à financer. Ce n’est peut-être pas la priorité. Il aurait été plus avisé de favoriser des dispositifs de fin de carrières précoces pour les salariés qui ont eu des conditions de travail pénibles et d’introduire des dispositifs pour ceux qui à un certain âge n’ont plus aucune chance de retrouver un emploi : soit une retraite précoce à taux plein ou soit un emploi de dernier recours.
La Nupes pense pouvoir financer cet effort par une augmentation de 0,25 point de cotisation chaque année…
H.S. : Cette hausse permettrait d’éviter de dégrader le niveau des retraites par rapport aux salaires, mais pas de ramener l’âge de départ à 60 ans. Il n’est guère possible d’aller beaucoup plus au-delà : augmenter les cotisations pour les salariés éroderait le pouvoir d’achat ; augmenter les cotisations employeurs devient incompatible avec un niveau minimal de profit, si en même temps on revalorise massivement les bas salaires et si on supprime les exonérations de cotisations.
On ne pourrait pas mettre une cotisation sur les dividendes, puisque celle-ci n’ouvrirait pas de droits à pensions. Il s’agirait d’un impôt, qui s’ajouterait à ce qui est déjà prévu dans le programme, à savoir l’alignement sur les niveaux d’imposition du travail, l’impôt sur le revenu, la CSG et les prélèvements sociaux.
Le programme prévoit aussi une sorte de révolution fiscale, la « déconjugalisation » de l’impôt sur le revenu, qui permettrait aux couples mariés et pacsés de payer séparément l’impôt sur le revenu. Cela semble correspondre à l’évolution de la société : de moins en moins de mariages et de plus en plus de naissances hors mariage… Est-ce si simple ?
H.S. : Le programme prévoit surtout la suppression du quotient familial, donc la « défamilialisation » de la fiscalité. Le système français actuel taxe les familles et considère que le revenu de la famille est partagé entre tous ses membres, parents et enfants. Refuser ce système revient à considérer qu’il n’y a pas de partage du revenu à l’intérieur de la famille. On augmenterait arbitrairement l’imposition des couples de revenus inégaux et l’imposition des familles avec enfants des couches moyennes. On oublierait que les parents ont une « obligation alimentaire ».
C’est une réforme « anti-famille ». Elle est dans l’air du temps, mais faut-il accentuer la baisse du taux de natalité ? Est-ce une priorité ? Il faut en voir quelques conséquences : si les couples ne mettent pas leurs revenus en commun, comment justifier les pensions de réversion ? Comment calculerait-on le RSA et toutes les prestations d’assistance (allocation logement, bourses scolaires,..) qui sont familialisées ? Qui prend en charge les enfants ? Si la société considère que ce ne sont plus les parents, alors elle doit prendre le relais. Pour garantir aux enfants un niveau de vie médian, elle devrait verser 550 euros d’allocations familiales par enfants à charge. J’ai envie de dire chiche !
Mais hélas, dans le programme Nupes, il n’y a rien qui concerne spécifiquement les enfants, alors le taux de pauvreté des enfants est de 20 %, que les familles avec enfants sont plus pauvres que les familles sans enfants. C’est un oubli fâcheux.
Un autre exemple de lacune : le programme prévoit que le RSA sera établi à 1 063 euros par adulte. C’est une mesure importante, qui bizarrement n’est pas mise en exergue. Mais dans quel cadre : familialisé ou défamilialisé ? Un autre point : il existe actuellement une prime d’activité, qui peut atteindre 200 euros au niveau du Smic pour un célibataire, 400 pour une famille. C’est une trappe à bas salaires, parce qu’elle diminue lorsque les salaires augmentent, mais elle aide fortement les familles de travailleurs pauvres. Que va-t-elle devenir lorsque le Smic va passer à 1 500 euros ? La Nupes n’en dit rien.
Faut-il conclure de ces lacunes, de ces erreurs ou de ces contradictions que la Nupes n’est tout à fait prête à gouverner, ou qu’un effort d’élaboration est nécessaire ?
H.S. : Cela veut dire que certains points du programme de la Nupes devront être éclaircis, que certains devront faire l’objet d’un débat démocratique ouvert, et, en tout état de cause, que les priorités devront être réfléchies. La mise en œuvre d’un programme de transition écologique et sociale n’en est pas moins urgente.
LE 27/05/2022
Henri Sterdyniak
https://www.alternatives-economiques.fr/henri-sterdyniak-programme-de-nupes-manque-de-priorites/00103542
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AFP, publié le lundi 30 mai 2022 à 21h40
Jean-Luc Mélenchon a lancé lundi le « parlement de la Nouvelle union populaire écologique et sociale » (Nupes) afin de favoriser « l’implication populaire de masse », indispensable selon lui à la réussite du gouvernement s’il devenait Premier ministre.
L’ancien candidat insoumis à la présidentielle (22%) a commencé son discours, devant une partie des 500 membres de ce parlement rassemblée à la Fabrique à Paris, par une mise en garde: « Le parlement de la Nupes commence (…) et sa pérennité n’est pas acquise ».
Il se veut le prolongement de l’espace de discussion sur la stratégie et le programme qu’était déjà le « Parlement de l’union populaire » pendant la présidentielle. Sa présidente Aurélie Trouvé, ancienne d’Attac, va continuer d’en tenir les rênes.
Pour Jean-Luc Mélenchon, « le parlement est une nécessité ». « Il est impossible de changer la société aussi fondamentalement que nous en avons l’ambition sans une implication populaire de masse », a martelé Jean-Luc Mélenchon, devant ses partenaires de coalition les responsables socialiste Olivier Faure, écologiste Julien Bayou et communiste Ian Brossat.
« Je souhaite de toutes mes forces que le (parlement) continue », soit « constructif et insolent envers le pouvoir même si c’est nous qui l’exerçons », a confié Jean-Luc Mélenchon. « Qu’il soit frondeur, insoumis, tout ce que vous voudrez », a-t-il ajouté, non sans une œillade taquine à Olivier Faure.
« Mais vous déciderez, ce n’est que dans 15 jours que tout ça prendra fin », a-t-il ajouté à propos de la campagne des législatives et du premier tour, le 12 juin. Selon des sondages, la Nupes deviendrait la deuxième formation à l’Assemblée nationale avec entre 165 et 195 sièges.
Aurélie Trouvé a pour sa part rappelé que ce parlement avait vocation à « construire une culture politique commune pour gagner la bataille culturelle », « partout où on peut faire reculer le règne de l’argent et faire primer l’humain ».
Elle a présenté ses vice-présidentes qui représentent les partis nouvellement alliés à LFI, l’eurodéputée EELV Marie Toussaint, la numéro 2 du PS Corinne Narassiguin, la cheffe des sénateurs communistes Eliane Assassi, la cheffe de Générations Sophie Taillé-Polian et l’eurodéputée LFI Manon Aubry. Le député insoumis Eric Coquerel, vice-président aussi, était absent.
Le parlement, qui comptait jusque-là quelque 300 membres, s’est élargi à 500 participants, pour moitié issus des partis, pour l’autre part issus de syndicats, ONG ou de la vie artistique et académique: l’historienne Laurence de Cock, l’ancien rapporteur général de l’Observatoire de la laïcité Nicolas Cadène, la présidente de l’association « Mieux voter » Chloé Ridel ou encore le codirecteur de l’Observatoire LGBT+.
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AFP, publié le lundi 30 mai 2022 à 22h32
L’ancien président socialiste François Hollande a estimé lundi, lors d’une réunion publique en Corrèze, que le programme de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) « se heurterait à la réalité » et serait « incapable d’être exécuté » en cas de victoire aux prochaines législatives.
« Imaginons qu’il y ait une majorité Nupes, ce programme, compte tenu de l’importance des dépenses qu’il prévoit, compte tenu des promesses qu’il fait, se heurterait à la réalité, et serait incapable d’être exécuté, » a déclaré M. Hollande devant la presse, lors d’une réunion publique à Donzenac, où il était présent en compagnie de l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, pour soutenir Annick Taysse (ex-PS), la candidate dissidente à gauche dans la circonscription de Tulle.
Dans cette première circonscription de Corrèze, où François Hollande a été député pendant 20 ans (1988 à 1993 et de 1997 à 2012), la Nouvelle alliance de gauche rassemblant LFI, PS, PCF et EELV, (la Nupes), présente une candidate LFI, Sandrine Deveaud.
« Toutes les mesures (de la Nupes) peuvent séparément être défendues, mais (…) additionnées, mises bout à bout, aboutissent à une impossibilité », a insisté M. Hollande.
Devant une soixantaine de militants, l’ancien président a vanté « le pluralisme » et « la crédibilité » de la « gauche de gouvernement ».
« Pendant toutes ces années où j’ai été élu député, il y a toujours eu plusieurs candidats à gauche » a-t-il rappelé, estimant que « c’est toujours la gauche de responsabilité qui permet à toute la gauche de gagner ».
« Si l’on reste dans les formes que nous connaissons, une extrême droite, une gauche radicale et un bloc central, on aura la répétition de ce que nous avions lors des dernières élections présidentielles, et que les Français acceptent de moins en moins: voter contre plutôt que voter pour, sans perspective d’accession au pouvoir », a-t-il encore mis en garde.
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https://actu.orange.fr/societe/culture/jacques-nicolaou-dessinateur-de-placid-et-muzo-est-decede-magic-CNT000001NNzmr.html
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A quoi pourrait ressembler une cohabitation entre Jean-Luc Mélenchon Premier ministre et Emmanuel Macron président. Le leader de la France insoumise, invité de Franceinfo ce vendredi, affirme qu’en cas de blocage, les mesures passeront devant l’Assemblée.
C’est son thème de campagne pour les législatives depuis sa défaite à l’élection présidentielle.
Jean-Luc Mélenchon veut être « élu » à Matignon à l’issue de ce scrutin et imposer une cohabitation à Emmanuel Macron. « Si on n’accepte pas l’idée que dans une élection on puisse élire quelqu’un d’autre qu’un homme du président, alors il ne faut pas faire d’élection : il faut nommer les gens », indique Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, invité de Franceinfo vendredi 3 juin.
« Le programme de Renaissance est un clafoutis de phrases creuses avec des mesures extrêmement rudes pour le peuple », estime Jean-Luc Mélenchon
« Nous sommes bien placés pour gagner cette élection », assure le troisième homme de l’élection présidentielle. Selon lui, c’est seulement à l’occasion des législatives que les Français vont pouvoir s’exprimer sur un programme politique. Pour la présidentielle, « les Français ont voté pour que Madame Le Pen ne soit pas présidente de la République. Là, on va trancher sur un programme politique, c’est donc le notre qui sera appliqué si nous sommes élus ».
Comment se déroulera cette cohabitation selon lui ? « J’imagine qu’avec Emmanuel Macron, nous aurons des sujets qui seront difficiles pour lui, mais la loi c’est la loi. Celui qui a gagné l’élection législative, c’est moi. On discutera, on verra comment les choses peuvent bien se passer. Mais c’est notre programme qui sera appliqué », promet Jean-Luc Mélenchon.
En cas de blocage, « j’irai à l’Assemblée »
Quant au programme du gouvernement Borne : « c’est un clafoutis de phrases creuses comme ‘il faut mieux considérer les enseignants’ et des mesures très rudes comme le travail forcé pour le RSA et la retraite à 65 ans ». Que se passera-t-il en cas de blocage entre le chef de l’Etat et le Premier ministre ? « En cas de blocage, j’irai à l’Assemblée. C’est pourquoi j’ai dit qu’on allait reparlementariser » les institutions.
Idem pour d’éventuelles constructions de nouvelles centrales nucléaires auxquelles les Insoumis sont opposées mais que soutiennent leurs alliés communistes : « Je me plierai devant la décision de l’Assemblée nationale. Il faut accepter qu’on est en démocratie ! »
https://actu.orange.fr/legislatives-2022/jean-luc-melenchon-premier-ministre-c-est-notre-programme-qui-sera-applique-magic-CNT000001NTypj.html
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