Saint Gratien : actualités municipales
Écoles
Après avoir signifié au Préfet son refus d’ouvrir les écoles gratiennoise le 11 mai, le maire repousse à présent la reprise des classes au mois de septembre.
Si on comprend bien la difficulté de rouvrir les établissements scolaires, remettre à une date aussi lointaine le retour des élèves dans leurs écoles soulève bien des problèmes. Certes, de nombreuses villes ne rouvriront les écoles que courant mai. Certes, beaucoup d’enseignants ont souligné les difficultés énormes à accueillir les enfants avec un fonctionnement qui ne ressemblera que très peu à l’école que nous connaissons, pour de plus, un nombre réduit d’enfants. Empêcher les enfants de se toucher, de se chuchoter à l’oreille, de se prêter un jouet ou un stylo, de s’approcher des autres pendant la récré, les obliger à rester assis, face à une maîtresse masquée, tout cela est très perturbant. Ne pas être assuré que tout ce fonctionnement rigide suffira à assurer la sécurité de tous, c’est angoissant. Faire porter aux parents la responsabilité du retour ou non à l’école, c’est incompréhensible dans le cadre d’une école laïque, gratuite et obligatoire. Nous sommes sensibles aux inquiétudes des uns et des autres.
Mais quelle alternative nous propose la ville ? Attendre septembre ? Septembre où nous serons peut-être dans la même situation ? Mais si a contrario, en juin, le ciel s’éclaircissait et la pandémie s’éteignait doucement ? Qui peut prévoir aujourd’hui de quoi seront faites les prochaines semaines ? Voilà pourquoi il est pour nous impératif de concerter sans tarder parents, enseignants (qui ont travaillé avec la circonscription de l’Éducation nationale sur des protocoles locaux), personnels de la ville, élus, à un plan de réouverture des écoles permettant d’assurer à tous une sécurité sanitaire. Se fixer une date aussi éloignée, et surtout le décider sans concertation alors qu’il reste encore quasiment deux mois d’école, c’est s’interdire toute souplesse dans un temps où les semaines prochaines sont pleines d’incertitudes.
Dans l’immédiat, il est certain que certaines familles vont être confrontées à d’importantes difficultés si les parents doivent impérativement reprendre le travail, ou bien si les enfants n’ont pas pour de diverses raisons accès à l’enseignement à distance. Pour de nombreux élèves fragiles, cette si longue période sans contact direct avec l’école risque d’être catastrophique. Dans quel état les retrouverons-nous en septembre si rien d’autre n’est mis en place d’ici là ? Des villes ont imaginé de les pourvoir en tablettes, ou de mettre en place un système de soutien scolaire. Même pour un élève « ordinaire », être privé d’échanges avec ses camarades n’est pas sans effet négatif. Pour apprendre, être ensemble est irremplaçable. Et cet été, qu’en sera-t-il des centres de loisirs, d’activités éducatives, sportives, artistiques, culturelles en direction de ces enfants qui auront besoin de se retrouver ? Cette décision « sèche » laisse bien des questions en suspens. À remettre sur la table d’urgence en partenariat avec les principaux concernés. Ne pas attendre septembre l’arme au pied.
Marché municipal
Notre marché rouvre le dimanche 10 mai. « Enfin ! » aurions-nous envie de dire. Certains marchés de villes voisines ont déjà retrouvé leurs clients, avec bien évidemment des mesures visant à assurer la sécurité sanitaire de tous : entrées en nombre limité, gel hydro-alcoolique à l’entrée et à la sortie, sens de circulation entre les étals. Cela se déroule ainsi à Enghien, où le marché est rouvert depuis le 30 avril. Le port du masque n’y est que vivement conseillé, alors qu’à Saint Gratien il sera obligatoire. La marché d’Enghien a fonctionné en livraisons et drive durant toute la période du confinement, avec une bonne information aux habitants. Une expérience à méditer ? Des panneaux annonçant la réouverture sur les portes du marché et en ville auraient été aussi bienvenus, tout le monde n’ayant pas forcément accès à Internet. La communication n’a jamais été le point fort de la ville, et pourtant en cette période, elle est fondamentale.
Médiathèques
Information puis contrordre : la médiathèque ne rouvrira pas le 12 mai comme annoncé précédemment. On comprend bien qu’il faut là-aussi des mesures de précaution mais cela ne devrait pas être insurmontable. On est plus inquiets pour la bibliothèque de Motordu des Raguenets, dont la réouverture ne devrait pas intervenir « avant plusieurs semaines ». Un été sans accès aux livres après des mois sans école, dans un quartier populaire, serait certainement très dommageable. Pas de solution ?
Distribution de masques
Après celui destiné aux personnes de plus de 70 ans, commence la distribution annoncée de deux masques par boîte aux lettres. Nul doute que cela sera apprécié en ces temps de défaillance gouvernementale en la matière. De nombreuses collectivités ont engagé la même démarche et l’État vient d’annoncer qu’il prendrait en charge 50% de ces dépenses. Le port du masque va devenir obligatoire dans bien des cas et cela ne va pas être sans entraîner des dépenses insupportables pour bien des familles. C’est pourquoi nous avons proposé que le maire prenne un arrêté municipal pour limiter le prix des masques dans notre ville aux tarifs recommandés par l’État. Plus généralement, la gratuité des masques devrait être établie pour tous en France. La CGT la réclame pour les salariés et différentes formations politiques portent aussi cette revendication pour tous.
Distribution de masques (bis)
Un masque a été distribué en priorité aux personnes de plus de 70 ans, accompagnés d’une communication de la ville qui date visiblement du tout début du confinement. Le courrier, daté du 16 avril, envoyé le 24, n’arrive malheureusement que ces jours-ci aux destinataires. Des informations obsolètes en ces jours de dé confinement. Nous regrettons tout particulièrement que la mention d’un réseau d’entraide « Ensemble » évoqué dans ce courrier ne soit pas du tout apparu sur le site de la ville.
Cérémonie du 8 mai
Pas de rassemblement cette année pour célébrer le 8 mai 1945. À en croire la photo de la page Facebook de la ville, seul le maire a déposé une gerbe. Certains gomment de leur discours le rôle des communistes dans la résistance et la libération. Le maire use d’un bon angle de vue pour nous effacer des commémorations. Le bouquet était trop rouge, certainement.
Les commerçants du marché remercient m.le maire. Ils ont été prévenus vendredi à partir de 14h30 que le marché allait rouvrir ce dimanche. Ils ont été très contents. Dans le nuit de vendredi à samedi ils ont du foncer à Rungis s’approvisionner pour ce dimanche. Pas gagné le lendemain d’un jour férié. Ils bossaient aussi ce samedi matin. Merci monsieur le maire pour cette information en flux tendus. Cela ne fait que 52 j qu’on est confinés…
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Madame bonjour,
Vous parlez d’un courrier reçu récemment de la mairie. Y est évoqué un réseau d’entraide » ensemble « .
Je ne suis pas au courant. Bien que reçu ce samedi après midi 2 pochettes avec un masque.
Pouvez vous m’éclairer ?
Merci
Colette
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Je faisais allusion au courrier accompagnant le masque envoyé par la poste aux Gratiennois de plus de 70 ans. Ce courrier détaillait les mesures et aides possibles durant le confinement. Outre qu’il est arrivé trop tardivement, le 4 mai, pour vraiment être utile, il citait le réseau d’aide « Ensemble » en renvoyant au site de la ville. Or, rien n’apparaît à propos de cette possibilité sur le site web.
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http://www.courrierdesmaires.fr/87644/retours-a-lecole-les-maires-entre-inquietudes-et-exasperation/?utm_source=flash-info-cdm&utm_medium=email&utm_campaign=flash-info-11-05-2020
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Post 1er juin : les entreprises reprennent en charge les salaires de leurs salariés
Orange avec Media Services, publié le lundi 11 mai 2020 à 14h06
Après le 1er juin, les entreprises vont devoir progressivement reprendre en charge les salaires de leurs employés.
La prise en charge du chômage partiel dans le secteur privé par l’État va être progressivement réduit, dans le sillage du déconfinement, a prévenu lundi 11 mai la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.
« Aujourd’hui, il y a 12,2 millions de salariés qui sont couverts par le chômage partiel », soit « six emplois sur dix du secteur privé », a déclaré Mme Pénicaud sur LCI, en assurant que ce dispositif avait permis d’éviter une vague de licenciements massifs. Mais « aujourd’hui, les conditions de la reprise sont là.
Donc il n’y a pas tellement de raison que ce soit l’Etat qui continue à payer l’intégralité des salaires de 12 millions de salariés en France », a poursuivi la ministre sur LCI.
« C’est pour ça qu’on va définir je pense dans la semaine quelle est la part de salaire que paiera l’entreprise », a-t-elle précisé, en indiquant que ce montant n’était « pas encore décidé ». « Ce sera modeste dans un premier temps mais progressif », a-t-elle néanmoins promis.
Les salariés du privé mis au chômage partiel par leur entreprise bénéficient actuellement d’une garantie de 84% du salaire net (100% au niveau du Smic), que l’Etat et l’assurance chômage remboursent intégralement aux employeurs dans la limite de 4,5 Smic. En raison du déconfinement, le gouvernement a toutefois prévu que les entreprises contribuent dans des « proportions raisonnables » aux salaires des employés maintenus au chômage partiel, après le 1er juin -l’objectif étant d’inciter à la reprise d’activité. Le chômage partiel restera néanmoins pris en charge « à taux plein » dans certains secteurs comme l’hôtellerie et la restauration, qui ne sont pas autorisés à reprendre leur activité.
Interrogée par l’hebdomadaire « Entreprise et carrières » sur la nécessité d’augmenter le temps de travail comme l’a préconisé l’institut Montaigne, la ministre a répété que « le droit du travail comprend déjà suffisamment de dispositions comme l’annualisation du temps de travail ou le recours aux heures supplémentaires ».
« Je serai contente le jour où la question de la durée du travail se posera vraiment… Dans une crise, il faut se focaliser sur les sujets prioritaires », a-t-elle ajouté.
« Un monde nouveau »
De son côté, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire a appelé les Français à « se sentir personnellement concernés » pour permettre à l’économie de repartir, tout en maintenant des conditions sanitaires suffisantes dans le pays. « Nous rentrons dans un monde qui est nouveau, dans lequel il faut que nous apprenions à conjuguer activité économique, travail et circulation du virus, et le succès de ce défi que nous avons à relever, il dépendra de chacun d’entre nous », a affirmé le ministre sur BFM Business.
« Ce n’est pas uniquement les chefs d’entreprise, ce n’est pas uniquement les responsables politiques, c’est chaque citoyen qui doit se sentir personnellement concerné », a-t-il insisté, tout en souhaitant « une reprise importante du travail ». Ce retour au travail et le redémarrage de nombreuses entreprises doit permettre de « remettre la France en état de marche », mais « dans des conditions de sécurité sanitaire qui doivent être maximales », a encore précisé M. Le Maire.
Une « nouvelle culture du travail » doit « se mettre en place partout dans l’économie française », a précisé le ministre plus tard dans la matinée au micro de BFM TV, lors de la visite d’un chantier à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). « Ici, sur ce chantier, tout est nouveau et demande d’avoir une nouvelle culture du risque », a-t-il dit. Dans tous les secteurs, « il y aura une phase d’adaptation »: la reprise de l’activité économique représente « un défi qui est considérable, personne n’a de vérité révélée dès le premier jour, il faut regarder ce qui marche, regarder ce qui ne marche pas et corriger au fur et à mesure », a détaillé Bruno Le Maire.
Il a appelé à la poursuite du respect des gestes barrières dans les entreprises et les usines. « C’est comme cela que nous réussirons le déconfinement, et c’est comme ça que nous retrouverons un volume de production, une capacité productive au niveau de ce que doit être l’économie française », a-t-il indiqué.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/ile-de-france-avec-le-deconfinement-c-est-le-retour-a-la-normale-et-la-normale-sur-la-ligne-13-ce-sont-des-incidents-tous-les-jours-deplore-un-depute_3959233.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D
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