Le Conseil examine ensuite les modifications apportées au règlement des prestations périscolaires. Nous votons contre ce règlement car il comporte un article qui permet l’exclusion de la cantine des enfants dont les deux parents ne travaillent pas.
C’était aussi l’occasion de faire le point sur cette question du non-accueil d’enfants au service de restauration scolaire. Le problème est résolu à Jean Jaurès avec l’accès à la nouvelle salle autrefois réservée au personnel et qui accueille non seulement les élèves de Jaurès mais aussi environ 50 enfants de Grusse Dagneaux pour désengorger le réfectoire très fréquenté de cette école. Il paraît en voie de résolution à Raymond Logeais avec des travaux cet été d’agrandissement du réfectoire ; mais il reste entier à Grusse Dagneaux. Le maire ne peut confirmer le nombre de familles aujourd’hui refusées, qui devrait être d’environ 60. Quelles perspectives pour les accueillir ? La restauration scolaire, ce n’est pas qu’un repas, mais aussi du lien social et de l’intégration… (brouhaha dans l’assemblée…) et la cantine, c’est un service public dont on ne peut restreindre l’accès. Quant à changer d’école, comme le suggère la ville aux parents qui souhaitent tout de même pouvoir mettre leurs enfants à la cantine, ce n’est pas anodin et d’ailleurs aucune famille n’a choisi cette « solution » ! Nous ferons très prochainement des propositions pour que tous les enfants soient accueillis dans les cantines de la ville.
Le Conseil examine ensuite les séjours longs organisés par le service jeunesse. Il y a en 2019 34 places contre 36 en 2018, donc peu de changement..
La ville dépense au total : 10 848€ (pour les courts séjours du service scolaire), 10 122€ (pour les courts séjours du service jeunesse)et 20 128 (pour les séjours longs du service jeunesse), soit au total 41 098€ pour l’ensemble des courts et longs séjours printemps et été 2019. Au total, ces séjours concerneront 67 + 60 + 34 = 161 enfants.
Sur combien d’enfants potentiellement concernés entre 4 et 16 ans ? 3 000 ? Donc environ 6% des enfants de la ville bénéficieront de ces séjours. Un investissement très modeste de la ville donc. Nous jugeons peu satisfaisantes les modalités d’inscription sur une seule journée, avec priorité au premier arrivé. Le maire nous répond que « cela a toujours fonctionné comme ça« , ce qui est un argument imparable.
Question : comment se fait-il que les inscriptions se fassent le 6 avril, soit 2 jours seulement après le vote du Conseil ? Un flyer aurait-il déjà été distribué en ville pour information ? Le maire nous le confirme. La ville communique donc sans attendre le vote des élus, ce qui est cavalier, et peu conforme aux règles des collectivités locales, qui veulent qu’un document préparatoire ne soit pas diffusé avant son examen en commission et son adoption par le vote du Conseil. Ou comment la ville s’assoit sur les règles en même temps qu’elle reproche aux élus de l’opposition de ne pas s’y plier. On y revient avec le sujet suivant : le marché municipal.
À suivre…
Petit rappel de la loi : http://www.maire-info.com/mobile/article.asp?ref_article=21371
J’aimeJ’aime