Marseille

Article actualisé avec de nouvelles photos

Les communistes tiennent à Marseille leur 39è Congrès durant ce long week-end.

Au menu des échanges des 700 délégué·e·s et des amendements des textes d’orientation, l’analyse de cette crise sociale et démocratique inédite que connaît le pays, la crise écologique, la stratégie d’alliances du PCF et ses relations avec les autres forces de gauche, le désordre mondial et ses conflits multiples…

De nombreux·ses invité·e·s sont aussi attendu·e·s car pas question de rester entre soi, particulièrement quand on prône un nouveau « Front populaire » pour ouvrir la voie à des « jours heureux » !

Photos de nos envoyé·e·s spéciaux·ales en presque direct du Palais du Pharo, et d’autres échanges à lire dans les commentaires, au fur et à mesure de ces trois jours

Interventions du représentant de « Die Linke », du maire de Marseille, de l’ambassadeur de Cuba, de l’ambassadrice de Palestine, de Marie-Noëlle Lienemann à retrouver en images ci-dessous

Suivre ici le déroulement du Congrès

Merci à S.B. de ses envois !

15 réflexions sur “Marseille

  1. Lub

    C’est chaud ! La connexion avec entre le palais du pharo et stgratien tient alors qu’ici tout à péter ! Plus de connexions transpac (cb) ni Wi-Fi… que fait luuuuuuuuubin ?

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  2. Peu

    AFP, publié le samedi 08 avril 2023 à 17h15

    « C’est la communiste pride »: les communistes réunis en congrès à Marseille plébiscitent leur chef Fabien Roussel pour son « parler vrai » et sa pugnacité face aux « volontés hégémoniques » de Jean-Luc Mélenchon, sans pour autant lui donner carte blanche.

    Au palais du Pharo, l’ambiance est bien différente du congrès de 2018, quand le parti s’était divisé, avec le renversement rarissime de son secrétaire national sortant Pierre Laurent par Fabien Roussel.

    Celui-ci a porté le score de son texte d’orientation à 82% en janvier, et ne souffre donc d’aucune contestation pour garder la tête du parti, lundi.

    Sébastien Lannoy, 43 ans, de Lens (Pas-de-Calais) s’est réencarté au PCF pendant la présidentielle après des jeunes années militantes, galvanisé par la candidature de Fabien Roussel (2,3%) et toujours séduit par son positionnement au sein de la coalition de gauche Nupes.

    « Il apporte un espoir et donne l’envie collective de combattre », confie-t-il. « Il parle vrai, dans des mots que tout le monde peut comprendre ».

    A ses côtés, Giselle Gori, 60 ans, de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), loue aussi le « discours clair et accessible, qui ne vole pas dans les hautes sphères ».

    Mais selon elle, les communistes apprécient aussi que le député du Nord les défende contre « les volontés hégémoniques de La France insoumise »: « Roussel est porteur de l’avis général: on n’a pas à se soumettre à un quelconque diktat ».

    Les communistes en avaient gros après une campagne 2017 où ils ont soutenu Jean-Luc Mélenchon du bout des lèvres et où ils ont eu l’impression d’être humiliés.

    « Il y a des rancoeurs qui ne sont pas encore passées », témoigne aussi Maxence Mendes da Silva, responsable des Jeunes communistes dans l’Indre-et-Loire.

    – Huis-clos –

    Fabien Roussel, lui, savoure: « La campagne présidentielle nous a fait un bien fou, on redresse la tête, on ne regarde plus nos pompes ! »

    « C’est la communiste pride », sourit Emmanuel Maurel, chef du petit parti GRS (Gauche républicaine et socialiste), invité au congrès. « Roussel répond à quelque chose de profond dans la base, par exemple en Auvergne, à Marseille, dans le Nord-Pas-de-Calais: la synthèse entre la lutte des classes et une République sociale », compatible avec le centre-gauche.

    Le député Stéphane Peu, signataire de la motion défaite en janvier, promène son spleen sur la terrasse du palais du Pharo, avec le Vieux-Port visible en contre-bas. « Je suis silencieux et triste, j’observe tout cela un peu interloqué ».

    Il s’efforce d’être beau joueur mais porte une critique sur la forme. Contrairement à la salle du congrès de 2018, où les tribunes des 700 délégués encadraient des quatre côtés la scène, « on n’est pas dans une salle de congrès mais dans une salle de spectacle, on est là pour applaudir et écouter, il n’y a pas de tables » pour travailler.

    « Le risque est de transformer le PCF en fan club organisé autour d’une personne et tourné vers une élection, la présidentielle, alors que le PCF est historiquement opposé à la personnalisation de la Ve République », s’inquiète le député de Seine-Saint-Denis.

    Le huis-clos choisi finalement pour les travaux dimanche après-midi sur les statuts du parti, et notamment sur l’éventuel renforcement des sanctions contre ceux qui dévient de la ligne officielle, ajoutent aux craintes des opposants.

    Mais « la fascination est marginale », assure Maxence Mendes da Silva, pour qui des critiques sont régulièrement portées à Fabien Roussel, même de la part de ses partisans. Lui, par exemple, regrette qu’il n’y ait pas « plus de coordination pour éviter les petites phrases polémiques », parce qu' »après on doit expliquer aux gens ce qu’il y a derrière certains propos » de leur dirigeant.

    Le travail d’amendement sur la base commune montre aussi que le parti reste traversé par diverses sensibilités. Ainsi, un congressiste a dénoncé au micro l’un des angles morts de la parole de Fabien Roussel: « La mention des quartiers populaires n’apparaît que deux fois dans le texte, une fois à propos de l’abstention, l’autre sur les trafics de drogue ».

    Marseille

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  3. Berrichon18

    Merci monsieur Roussel de vouloir revenir vers une vraie gauche. Vous semblez vouloir vous débarrasser de Mélenchon et vous avez raison bien sûr. Pour une vraie gauche, exit Mélenchon qui avec ses LFI est la cause principale de la montée de la droite extrême.

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  4. Lundi 10 avril, au palais du Pharo, Fabien Roussel a appelé la gauche à « construire un nouveau Front populaire » pour « bâtir une France libre, forte et heureuse ». Ce Front se formera-t-il sans l’ancien candidat insoumis à la présidentielle ?

    « Avec Jean-Luc Mélenchon, je n’ai plus de rapports, c’est le choix qu’il a fait », a reconnu le député du Nord, interrogé sur BFMTV mardi 11 avril.

    Jean-Luc Mélenchon qui a semblé vouloir calmer le jeu après ces déclarations. Il a tweeté :  » C’était pas la peine de se fâcher ».

    « Avec Jean-Luc Mélenchon, je n’ai plus de rapport, c’est le choix qu’il a fait », regrette Fabien Rousselpar BFMTV

    Sa réélection ne faisait guère de suspense. Fabien Roussel a été reconduit lundi 10 avril à la tête du PCF réuni en congrès à Marseille. Reprenant son antienne, le député du Nord a proposé de « construire un nouveau Front populaire pour bâtir ensemble une France libre, forte et heureuse ».

    « Construire un nouveau Front populaire, c’est construire un programme dans le respect de chacun, sans hégémonie de qui que ce soit », a-t-il développé, appelant une nouvelle fois « à aller plus loin que l’union construite au lendemain de la présidentielle » entre La France insoumise, le Parti socialiste (PS), Europe Écologie – Les Verts (EELV) et le PCF.

    Mardi 11 avril, Fabien Roussel a pourtant reconnu que la communication était coupée avec le champion des Insoumis. « Avec Jean-Luc Mélenchon, je n’ai plus de rapports, c’est le choix qu’il a fait », a-t-il déclaré sur BFMTV. « Je le regrette, je l’ai appelé, je lui ai envoyé des courriers, il ne souhaite pas me parler », a ajouté le parlementaire.

    Peu après ces déclarations, Jean Luc Mélenchon a semblé vouloir calmer le jeu. Sur les réseaux sociaux, il a lancé : « C’était pas la peine de se fâcher ». Selon lui, la « stratégie du Front populaire » a été « proposée par les Insoumis il y a trois ans ». « Et c’est bien la Nupes qui le préfigure », a-t-il ajouté.

    Une Nupes « dépassée »

    Fabien Roussel a annoncé lundi 10 avril qu’il demanderait « dans les semaines qui viennent » une « réunion de travail » des forces de gauche réunies au sein de la Nupes « pour faire le point de ce que nous avons construit jusqu’à maintenant et de ce que chacun souhaite faire demain ».

    « Parallèlement à cela, nous continuerons de discuter avec toutes celles et ceux qui le souhaiteraient », a-t-il précisé, soulignant que « la porte de la place du Colonel Fabien sera toujours ouverte ».

    A l’ouverture du congrès vendredi, le député du Nord avait haussé le ton contre LFI, assumant ses déclarations sur une Nupes « dépassée » et devant s’élargir vers le centre gauche. « Mêlez-vous de vos affaires », avait-il lancé à LFI, qui avait appelé les communistes à « clarifier » leur position après les déclarations de leur chef.

    La tension était redescendue d’un cran samedi avec la venue au congrès du coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, qui avait assuré ne pas avoir « l’intention » de se « fâcher » avec les communistes.

    Orange avec Media Services, publié le mardi 11 avril 2023 à 09h11

    https://actu.orange.fr/politique/roussel-avec-jean-luc-melenchon-je-n-ai-plus-de-rapport-magic-CNT0000022maMq.html

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  5. Reconduit lundi sans surprise à la tête du PCF réuni en congrès à Marseille, Fabien Roussel a appelé la gauche à « construire un nouveau Front populaire » pour « bâtir une France libre, forte et heureuse ».

    La liste tirée par M. Roussel pour le conseil national a recueilli 80,4% des voix à l’issue d’un vote lundi.

    M. Roussel, qui aura 54 ans dans quelques jours, dirige le PCF depuis novembre 2018 et sa réélection ne faisait guère de suspense après que son texte d’orientation avait déjà récolté 82% des suffrages en janvier.

    Candidat malheureux à la présidentielle de 2022 avec 2,3% des voix, Fabien Roussel a été plébiscité lors du 39e congrès du PCF au palais du Pharo pour son parler vrai et sa pugnacité à affirmer ses positions face à La France insoumise (LFI) de Jean-Luc Mélenchon au sein de la Nupes.

    Les tout premiers mots de son discours de clôture du congrès ont été pour les Marseillais, frappés par le « drame terrible » de l’effondrement d’un immeuble dans le centre de la ville, et les services de secours, que la salle a longuement ovationnées.

    A quatre jours des décisions très attendues du Conseil constitutionnel sur la réforme des retraites, le secrétaire national du PCF a de nouveau appelé le président Emmanuel Macron à retirer sa réforme portant de 62 à 64 ans l’âge de départ.

    « Le président de la République a perdu les Français, il a perdu l’opinion, il a perdu les syndicats », a-t-il affirmé.

    Il a exprimé l’ambition du parti communiste de « rétablir la retraite à 60 ans ».

    « La retraite à 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder », ont repris en choeur les militants dans la salle où s’agitaient des drapeaux aux couleurs du parti.

    – « Changer l’eau du bain » –

    Reprenant son antienne, Fabien Roussel a proposé de « construire un nouveau Front populaire pour bâtir ensemble une France libre, forte et heureuse ».

    « Parce que avec Macron, c’est bonjour tristesse tous les matins, et c’est soupe à la grimace tous les soirs », a-t-il ajouté, accusant le chef de l’État d’avoir « transformé le bonheur en privilège ».

    « Construire un nouveau Front populaire, c’est construire un programme (…) dans le respect de chacun, sans hégémonie de qui que ce soit », a-t-il développé, appelant une nouvelle fois « à aller plus loin que l’union construite au lendemain de la présidentielle » entre La France insoumise, le Parti socialiste (PS), Europe Écologie – Les Verts (EELV) et le PCF.

    « Il ne s’agit pas de jeter le bébé avec l’eau du bain, mais faut quand même bien changer l’eau de temps en temps ! », a-t-il lancé sous les applaudissements.

    Plus concrètement, Fabien Roussel a annoncé qu’il demanderait « dans les semaines qui viennent » une « réunion de travail » des forces de gauche réunies au sein de la Nupes « pour faire le point de ce que nous avons construit jusqu’à maintenant et de ce que chacun souhaite faire demain ».

    « Parallèlement à cela, nous continuerons de discuter avec toutes celles et ceux qui le souhaiteraient », a-t-il précisé, soulignant que « la porte de la place du Colonel Fabien sera toujours ouverte ».

    A l’ouverture du congrès vendredi, le député du Nord avait haussé le ton contre LFI, assumant ses déclarations sur une Nupes « dépassée » et devant s’élargir vers le centre gauche.

    « Mêlez-vous de vos affaires », avait-il lancé à LFI, qui avait appelé les communistes à « clarifier » leur position après les déclarations de leur chef.

    La tension était redescendue d’un cran samedi avec la venue au congrès du coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard, qui avait assuré ne pas avoir « l’intention » de se « fâcher » avec les communistes.

    FP, publié le lundi 10 avril 2023 à 15h28

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  6. Où est la démocratie française ?

    En déplacement à La Haye, le président de la République a été interrompu lors de son discours, par des manifestants qui l’ont questionné sur la démocratie française et la convention sur le climat :

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    Tensions à La Haye. En déplacement aux Pays-Bas mardi 11 avril, Emmanuel Macron s’est exprimé sur la souveraineté économique et industrielle de l’Union européenne.

    Seulement, son discours a été interrompu par des manifestants alors que le président commençait tout juste à s’exprimer, rapporte Ouest France. « Où est la démocratie française ? », a ainsi lancé quelqu’un en anglais.

    « Je peux répondre à cette question, si vous me laisser le temps », a rétorqué le président de la République, avant qu’un autre militant ne l’interpelle sur la situation en France : « Personne n’écoute. Vous avez des millions de personnes dans la rue ». Une invective accompagnée d’une banderole sur laquelle il était écrit « Président de la violence et de l’hypocrisie », applaudi par une partie de l’assemblée. La sécurité est intervenue pour mettre fin à la scène et évacuer les personnes concernées.

    « En France, nous sommes la démocratie, nous vivons la démocratie, il est possible de manifester et ce genre d’intervention est possible », a ensuite réagi Emmanuel Macron. « Le jour où vous vous dites ‘quand je suis en désaccord avec la loi qui a été adoptée ou les personnes qui ont été élues, je peux faire ce que je veux car je décide moi-même de la légitimité de ce que je fais’, vous mettez la démocratie en danger », a-t-il poursuivi, souligne BFMTV. Enfin, le chef de l’État a tenu a rappeler que l’âge de la retraite était plus avancé dans les autres pays européens, notamment aux Pays-Bas, et que les « Français devraient être moins énervés à encontre ».

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