7 mars, la France en manif !

La France à l’arrêt, la France qui marche… en manifestations !

De Paris à Albertville, nos images de pancartes » maison », fort imaginatives !

Illustrées, humoristiques, coléreuses, culturelles, historiques, poétiques, caustiques, colorées !

Merci à nos reporters dans les cortèges !

11 réflexions sur “7 mars, la France en manif !

  1. Du car

    Près de 3,5 millions de manifestants ont défilé ce mardi en France pour la 6e journée de mobilisation contre la réforme des retraites.

    Dans la région, 7000 à 16000 personnes ont défilé à Tarbes, 4900 à 10 000 à Auch, 11 000 à 30 000 à Perpignan, 11 500 à 22 000 à Pau, on a aussi manifesté à Agen, Castres ou Bayonne. À Toulouse, le cortège s’est élancé à 15 heures.

    La CGT avait prévu 265 rassemblements aujourd’hui.

    Nouveauté cette fois : le retour de la mobilisation sur des ronds-points. De nombreux barrages routiers ont été recensés à grand renfort de poubelles et de feux de palettes. Dans plusieurs villes, des lycées ont été bloqués.

    Les enseignants sont mobilisés : 32,71 % de grévistes, estime le ministère de l’Education nationale, plus de 60 % pour les principaux syndicats. À la SNCF, une source syndicale chiffre le nombre de grévistes à 39 %.

    Jean-Luc Mélenchon, qui défilait à Marseille, a demandé « un référendum » sur les retraites ou « la dissolution » de l’Assemblée Nationale.

    Une nouvelle réunion de l’intersyndicale est prévue dans la soirée pour décider des suites du mouvement.

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  2. Germain

    AFP, publié le mardi 07 mars 2023 à 23h11

    A l’issue d’une journée de mobilisation record, l’intersyndicale va continuer à mettre la pression dans la rue et demande à être reçue « en urgence » par Emmanuel Macron pour qu’il retire une réforme des retraites dont le Sénat aborde mardi soir la mesure la plus controversée.

    L’Elysée n’a pas répondu directement à cette requête des syndicats et s’est contenté d’assurer que « la porte de l’exécutif est toujours restée ouverte » pour discuter de cette réforme phare chef de l’Etat.

    Si les syndicats avaient promis de mettre mardi la France « à l’arrêt », les taux de grévistes sont restés un peu en deçà des records pour cette nouvelle journée d’action.

    Mais les cortèges dans la rue ont dépassé le record de mobilisation établi le 31 janvier, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur et ceux de la CGT.
    La police a décompté 1,28 million de manifestants et la CGT 3,5 millions, contre respectivement 1,27 million et 2,5 millions pour le 31 janvier. L’intersyndicale avance « plus de 3 millions » de manifestants.

    Cette mobilisation « est historique au regard des 40 ou 50 dernières années », a estimé Laurent Berger, le leader de la CFDT.

    Ecartant le risque d’un essoufflement des cortèges, l’intersyndicale, qui présente toujours un front uni, a appelé mardi soir à deux nouvelles journées d’actions et de manifestations, d’abord samedi puis la semaine prochaine, lorsque Sénat et Assemblée tenteront de se mettre d’accord en commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi portant la réforme, très vraisemblablement le 15, selon des sources parlementaires.

    Tandis que des grèves reconductibles touchent des secteurs clés de l’économie, l’intersyndicale a estimé que « le silence du président de la République constitue un grave problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive ».

    L’exécutif compte sur l’adoption de la réforme par le Sénat d’ici dimanche et envisage « un vote le 16 mars » dans les deux chambres.

    D’ici là, les débats au Palais Luxembourg vont se concentrer sur la mesure la plus controversée du texte, le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans.

    Le Sénat a entamé mardi en fin d’après-midi l’examen de cette disposition qui n’avait pu être abordée lors du passage du projet de loi à l’Assemblée, faute de temps et du fait des milliers d’amendements déposés par les élus de La France insoumise.

    – Cortèges très fournis –

    Comme lors des précédentes mobilisations, les cortèges ont été globalement calmes mardi en dépit de quelques heurts entre certains manifestants cagoulés et les forces de l’ordre à Paris, Nantes, ou encore à Lyon et Rennes où des canons à eau ont été utilisés.

    A Paris, où le chiffrage du cortège a joué le grand écart entre le décompte de la CGT (700.000) et la préfecture de police (81.000), 43 personnes ont été interpellées.

    Les taux de grévistes restaient un peu en deçà des meilleurs scores enregistrés depuis le début du mouvement, chez les cheminots (39% contre 46,3% le 19 janvier) comme chez les enseignants et à EDF (47,65% des salariés en grève selon la direction, contre 50% le 19 janvier).

    Dans la fonction publique d’Etat dans son ensemble, près d’un agent sur quatre était en grève, contre 28% lors de la première journée d’action le 19 janvier.

    Partout en France, les cortèges étaient très fournis mardi.

    Le nombre de manifestants se situait entre 6.000 (préfecture) et 30.000 (CGT) à Nice, entre 13.000 et 23.000 à Bayonne, entre 20.500 et 55.000 à Grenoble.

    A Lyon, Audrey Sivadon, une ingénieure de 27 ans, et Gabrielle Laloy Borgna, une doctorante de 26 ans, qui ont participé à quasi toutes les manifestations précédentes, exprimaient leur espoir de pouvoir encore changer les choses.

    « La réforme va passer, après est-ce qu’elle va être mise en application ? », demandait Gabrielle Laloy Borgna. « On a quand même une once d’espoir, sinon on ne serait pas là », a renchéri Audrey Sivadon.

    A Marseille, la CGT a fait état de 245.000 manifestants (contre 205.000 le 31 janvier), 30.000 selon la préfecture (40.000 le 31 janvier).

    Sondage après sondage, les Français restent très majoritairement opposés à la mesure emblématique de la réforme, le report de l’âge légal de départ, même s’ils pensent qu’elle sera mise en œuvre in fine.
    Dans l’éducation, le ministère a fait état de 32,71% d’enseignants grévistes. Le Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire, a recensé 60% des enseignants de collèges et lycées grévistes.

    Le secrétaire général de la CGT Energie, Sébastien Ménesplier, a prévu une « semaine noire » dans le secteur, avec des baisses de production principalement dans le nucléaire.

    – Coupures sauvages –

    Des coupures d’électricité « sauvages » ont touché dans la matinée jusqu’à 4.000 habitants à Boulogne-sur-Mer et ses environs, selon Enedis.

    Plus de 2.000 foyers ont également été privés d’électricité à Annonay (Ardèche), fief du ministre du Travail Olivier Dussopt, selon la même source.

    Les expéditions de carburants étaient bloquées mardi matin à la sortie de « toutes les raffineries » de France (TotalEnergies, Esso-ExxonMobil et Petroineos), selon le syndicat CGT-Chimie.

    Et dans le gaz, trois des quatre terminaux méthaniers que compte la France ont été mis à l’arrêt pour « sept jours » lundi par les syndicats.

    « Si la réforme est adoptée, il est peu probable que la mobilisation se maintienne à ce niveau », anticipe une source gouvernementale, qui escompte un désengagement des syndicats réformistes.

    Face « à la situation de blocage », Emmanuel Macron doit « trouver une sortie par le haut », « ou bien une dissolution » de l’Assemblée nationale, « ou bien un référendum », a plaidé Jean-Luc Mélenchon (LFI) à Marseille.

    La SNCF prévoit une offre de transport légèrement améliorée pour mercredi, avec un tiers des trains en circulation pour les TGV et TER, contre un cinquième mardi.

    Jeudi, le trafic sera à nouveau « perturbé », selon l’entreprise, dont tous les syndicats ont lancé une grève reconductible.

    sl-eva-we-mac-chl-lby/grd/hr/

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  3. Au Sénat, la droite tente le coup de force
    La majorité sénatoriale de droite a donné un gros coup d’accélérateur dans la nuit de mardi à mercredi à l’examen de l’article pivot de la réforme des retraites reculant l’âge de départ à 64 ans, malgré la levée de boucliers de la gauche qui a fini par quitter l’hémicycle.

    La droite a dans un premier temps utilisé un article du règlement interne pour couper court au débat, avant d’adopter un amendement de « réécriture » de cet article 7 qui a fait passer à la trappe la majorité des amendements de gauche.

    La « clôture des débats », prévue par l’article 38 du règlement, a été proposée par le président du groupe Les Républicains Bruno Retailleau sur une première série d’amendements visant à la suppression de l’article 7 portés par la gauche. Elle a été votée à main levée.

    C’est la première fois que l’article 38 du règlement du Sénat est utilisé depuis sa révision en 2015. Il peut s’appliquer aux prises de parole sur article, aux explications de vote sur amendement ou sur un article, ou encore aux explications de vote sur l’ensemble d’un texte.

    « Ce recours à cette procédure est un acte de faiblesse de la part de la droite sénatoriale », a réagi la présidente du groupe CRCE à majorité communiste Eliane Assassi, dénonçant « un coup de force », « une attaque contre la démocratie et les droits du Parlement ». « Ce n’est pas digne du Sénat », a-t-elle affirmé.

    « Honte à vous », « C’est un scandale », a renchéri le chef de file des sénateurs socialistes Patrick Kanner.

    « Un jour historique de mobilisation, sur l’article 7, le plus important, vous décidez de bâillonner le Parlement, de censurer le Sénat », a encore accusé le président du groupe écologiste Guillaume Gontard.

    « Bricolage »

    « Ca fait 5 jours et 5 nuits que nous avons affaire à une obstruction », a plaidé pour sa part Bruno Retailleau, pour qui « l’obstruction est au Parlement ce qu’est la désertion à un soldat ».

    « Nous avons eu sur cet article en l’état 124 interventions, je considère que les exigences de clarté et de sincérité ont été respectées », a déclaré le président du Sénat Gérard Larcher (LR).

    Le Sénat a dans la foulée rejeté les quelque 70 amendements déposés par la gauche demandant la suppression de l’article 7.

    Après trois suspensions de séance, le Sénat a ensuite voté à 3H30 du matin, en l’absence des trois groupes de gauche, un amendement de « réécriture » de cet article proposé par le rapporteur LR René-Paul Savary, qui n’en modifie pas le fond. Mais son adoption a fait « tomber » plus de 1.100 amendements.

    « Il nous restera un débat riche sur cet article 7 », a assuré M. Savary, 75 amendements restant à examiner.

    La gauche a bien tenté de contre-attaquer en présentant une épaisse liasse de sous-amendements, qui ont été déclarés « irrecevables ».

    « C’est moi qui préside! », a dû tonner Gérard Larcher pour interrompre la bronca de la gauche qui a crié au « bricolage ».

    Les débats sur l’article 7 reprendront mercredi après-midi.

    La majorité sénatoriale a pour objectif d’aller jusqu’au bout du texte et au vote final d’ici la date butoir de dimanche minuit.

    Humanite.fr

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  4. Quelle retraite pour Gérard Larcher ? Mystère…

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