Oh les beaux radis ! On peut les trouver toute la saison chaque mercredi et dimanche matins au marché municipal rue Hémonnot.
On sait moins que la ville, elle aussi, profite des radis du marché !
Explications ci-dessous.
Ce samedi, FÊTE du commerce de proximité à Saint Gratien ! Grande débauche de calicots, banderoles et guirlandes de ballons en centre-ville pour accompagner la tombola des commerçant.e.s.
Mais tous les commerçant.e.s sont-ils à la FÊTE dans notre ville ? Certains n’auraient-ils pas la tête sous l’eau ?
Malgré une belle banderole, le centre commercial des Raguenets est resté bien morne cet après-midi. Davantage de rideaux de fer baissés que de commerces ouverts.
Ne parlons pas du quartier des Marais où la ville n’a jamais tenté de réanimer le centre commercial autrefois existant. Il y a pourtant une clientèle potentielle importante entre la résidence de 600 logements, la zone pavillonnaire alentour et les nouveaux programmes immobiliers qui ont poussé à proximité immédiate.
Quant au marché municipal, c’est le grand oublié. Il n’y avait d’ailleurs aucune animation particulière ce dimanche matin dans les allées, ni ballons ni calicots.
Un sujet bien embarrassant pour le maire que l’activité du marché : le débat sur la question est coupé en Conseil municipal lorsque nous voulons présenter nos propositions. En commission municipale « commerce », des idées sont avancées mais aussitôt retoquées par le maire. Celui-ci accuse volontiers les commerçant.e.s de pratiquer des prix trop élevés ou de ne pas accepter la concurrence.
Pourtant le problème est ailleurs. On constate tout d’abord une gestion pour le moins désordonnée du gestionnaire « Mandon-Somarep ». Après des travaux coûteux mais inadaptés et de qualité médiocre, les commerçants du marché se plaignent de façon récurrente de facturations d’eau et d’électricité sans rapport avec leurs consommations, relevées par compteur. Ils se sont tout récemment adressés à la ville pour soulever une nouvelle fois ce problème et lui demander d’intervenir auprès du concessionnaire.
Mais la ville, elle, encaisse sans broncher ni lever le petit doigt ni dépenser quoi que ce soit pour le marché, une redevance annuelle conséquente, et ce durant 13 ans, durée du contrat. Une satisfaction certainement pour l’adjoint aux finances, qui se plaint si souvent que « ça coûte ! ». Et bien, le marché, lui, « rapporte ! »
Sans doute voilà le « capital » de proximité » que nous vante la brochure !
Monsieur le maire, FÊTE un geste et re-FÊTE du marché un lieu central de lien social ! Sinon rendez les 47 00 euros que la ville prélève dessus chaque année sans y investir un kopek !
Nous tenons à notre marché, lieu essentiel dans la vie de la commune. Sans oublier qu’avec une bonne vingtaine de commerçants, ce sont 40 à 50 emplois qui sont ici en jeu.
À notre habitude, nous ne restons ni dans le constat ni dans la simple critique. Revoici nos propositions, travaillées depuis des années avec les commerçant.e.s du marché et les Gratiennois.e.s qui le fréquentent et y sont attachée.e.s.
Populariser le marché dans le « Mag » de la ville ; instaurer des événements au marché, comme des permanences d’élu.e.s ou des animations par des associations locales ; réanimer le café-buvette dans la halle ; réserver le parking Hémmonot aux client.e.s du marché ; implanter un vrai parc à vélos sous la halle ; procéder à un sondage sur les attentes des client.e.s ; inciter à la venue de nouveaux commerces, notamment de produits bio ; toujours travailler de concert avec les commerçant.e.s du marché, et associer les élu.e.s de la commission « commerce » à la commission « marché » qui se réunit sur place avec le concessionnaire et rencontre les commerçant.e.s.
Avec du beurre, les radis !
Lire ici la « Lettre du Front de Gauche « avec nos propositions détaillées sur le marché : Lettre 49 marché lettre ouverte_au_maire
Le PCF s’associe au rassemblement de dimanche 18 octobre à 15h à place de la République, au côté des organisations syndicales d’enseignants et de SOS Racisme.
Dans toutes nos écoles, en exerçant leur métier, les professeurs font vivre les valeurs républicaines, la liberté, la laïcité, en leur donnant sens. Chaque jour, par leur action patiente, enseignantes et enseignants contribuent à construire une République unie et fraternelle, diverse et respectueuse, éclairée et apte au débat démocratique.
Face à l’obscurantisme qui a massacré l’un des leurs et nous meurtrit, notre réponse doit être ferme et résolue. Elle ne peut être que républicaine pour être juste et pour être efficace.
La stigmatisation des musulmans dans laquelle une droite extrême veut entraîner le pays depuis bien des années ne peut que renforcer des clivages délétères et alimenter les machines de haine. La rétraction du champ des libertés ne permettra pas de sauvegarder ce qui est précisément visé dans ces actes de terreur : la liberté elle-même.
C’est par une politique ambitieuse de justice sociale et de laïcité que nous ferons reculer les périls obscurantistes.
C’est par une action et une voix fortes de la France à l’échelle internationale pour promouvoir un monde de paix et de dignité. Il y faudra du temps et d’importants moyens mais c’est sur ce chemin qu’il nous faut désormais très hardiment nous engager.
PCF
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