Pour ne pas oublier…

Le dernier dimanche d’avril est célébrée la « Journée  nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation ». Chaque année, des cérémonies officielles sont organisées à Paris et dans les territoires.

Cette année, compte tenu de la situation exceptionnelle liée à l’état d’urgence sanitaire et aux mesures de confinement, il y a peu de cérémonies avec un nombre de participants réduit.  

Pour ne pas oublier, voici le message, rédigé conjointement par : la Fédération Nationale des Déportés, internés, Résistants et Patriotes (FNDIRP) ; la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD) et les Associations de mémoire des camps nazis ; l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés, de la Résistance et Familles (UNADIF-FNDIR).

Il y a soixante-quinze ans, au printemps 1945, plus de 700 000 hommes, femmes et enfants étaient regroupés dans ce qui restait de l’univers concentrationnaire et génocidaire nazi à l’agonie.

La moitié d’entre eux devait encore périr, notamment dans les marches de la mort, avant que les armées alliées, dans leur progression, n’ouvrent enfin les portes des camps sur une insoutenable vision d’horreur.

Les survivants de ce drame du genre humain, par leur esprit de résistance, leur volonté et leur profond attachement à préserver leur dignité, ont surmonté des conditions inhumaines malgré la présence et la menace permanentes de la mort.

Le 1er octobre 1946 s’achevait le procès de Nuremberg qui fondait la notion de « crime contre l’humanité » et posait les bases du droit pénal international.

De tout cela, rien ne doit être oublié…

Et pourtant, si les déportés ont su montrer dans les pires circonstances que la résistance face au crime demeurait toujours possible, leur persévérance à témoigner partout et auprès de tous ne suffit pas à faire disparaître la haine, le racisme, la xénophobie, l’antisémitisme et le rejet des différences.

Combattre sans relâche les idéologies qui affaiblissent notre modèle républicain et prônent le retour à l’obscurantisme et au fanatisme, promouvoir la tolérance, investir dans l’éducation morale et civique des jeunes générations. C’est le message des déportés, qui veulent faire de la journée nationale du Souvenir des victimes et des héros de la Déportation, une journée d’hommage, de recueillement, et plus encore, d’engagement personnel.

La période dramatique de la déportation rappelle en effet cruellement que les êtres humains sont responsables de l’avenir qu’ils préparent à leurs enfants, et qu’ils partagent une même communauté de destin.

déportation

 

Une réflexion sur “Pour ne pas oublier…

  1. Finances de la ville et guerre des changes

    Ne pas oublier non plus… bien que les conséquences soient bp moins graves… mais pendant la crise, le Franc suisse s’envole…

    La BNS intervient pour éviter l’appréciation du franc suisse

    Face à la hausse du franc suisse, valeur refuge pour de nombreux investisseurs étrangers qui ont acheté des obligations émises dans cette devise, la Banque nationale suisse (BNS) a procédé en mars et avril à des ventes massives contre l’euro et le dollar. Ces interventions sont estimées par le FMI à 45 milliards de francs suisses depuis mi-février, soit 6,5% du PIB 2019. Ce faisant, la BNS tâche d’éviter que l’euro repasse sous la barre de 1,05 franc suisse et se rapproche de la parité. Elle anticipe également une baisse des prix de 0,3%, tandis que le PIB du pays pourrait chuter de 7,1% selon la banque Citi.

    Les Échos – Le Covid-19 fait entrer la Banque nationale suisse dans la « guerre des changes » – 27/04/2020

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