Le marché, on y tient !

Conseil municipal du 29 septembre 2022 à Saint Gratien, la suite…

Le Conseil vote le principe d’une Convention Territoriale Globale (CTG) avec la Caisse d’Allocations Familiales du Val d’Oise, et le renouvellement du Projet Éducatif Territorial 2022-2025, dans le but d’obtenir des subventions.      

J’ai consulté ces deux documents en mairie et je regrette qu’ils ne nous soient pas communiqués. Ils regroupent les différentes actions dans les domaines de la petite enfance, de l’enfance et de la jeunesse. La CTG concerne aussi le domaine du logement, de l’accès aux droits.

Tout cela recoupe des initiatives municipales diverses, de la mise en place du conseil municipal des enfants à la lutte contre le gaspillage alimentaire, les actions de prévention, la laïcité, l’accès au sport…      

Je ne doute pas de l’intérêt de la démarche pour percevoir de meilleures subventions mais… les rapports ne nous disent quasi rien sauf à énumérer des objectifs très vagues auxquels on ne peut que souscrire : « promotion du vivre ensemble, soutien à la jeunesse, une offre riche et diversifiée de services… » Bien sûr ! Mais comment est-ce mis en œuvre ? Même si la présentation en commission a été un peu plus précise, sans trace écrite toutefois, nous regrettons qu’on se contente de nous donner si peu d’infos, et toujours lorsque le dossier est finalisé, trop tard pour donner un avis qui puisse être pris en compte. Tout cela est très formel.

Difficile aussi, les documents reprenant globalement toutes les actions, de voir celles qui sont nouvelles et celles qui perdurent.

Nous interrogeons également sur la méthode : comment ont été élaborés ces documents ? Quelle concertation avec les parents, les enseignants, les personnels ? Quelle évaluation ? Comment serons-nous informés, RV dans 3 ou 5 ans ? Réponses très vagues du maire et de l’adjointe aux affaires scolaires, peut-être un bilan sera-t-il effectué, sans autres précisions. 

Dernier sujet d’importance, le traditionnel rapport d’activité 2021 du marché municipal, communiqué par le concessionnaire Somarep.

Très difficile d’intervenir sur cette question, le maire nous coupant sans cesse la parole sous prétexte qu’il nous faudrait rester dans le cadre exclusif du rapport, sans évoquer la situation du marché ! Le maire ne souhaite pas revenir sur les délégations de service public (DSP) conclues il y a cinq ans… comme on le comprend ! Le bilan n’est pas très bon pour ces contrats signés par la ville sous son mandat. Il serait évidemment plus confortable pour lui que les élus se contentent de « prendre acte » du rapport sans le commenter.

Le débat s’engage sur le devenir et l’attractivité des marchés, la majorité croyant finalement peu en cette forme de commerce. Au contraire, nous remarquons que de nombreuses villes créent leur marché, se battent pour le conserver, et que des marchés des environs se portent bien. Ce n’est donc pas une forme commerciale dépassée, bien au contraire ! Produits locaux et circuits courts, ça marche !  Notre marché, nous y tenons !

Le marché gratiennois va mal, la commission commerce en fait le constat régulièrement. Le marché serait cher ? Mais un chiffre manque dans le rapport : la Somarep perçoit 100 000€ de droits de place sur les commerçants du marché de Saint Gratien ! En 2017, cette charge était répartie sur 33 commerçants. Or, ils ne sont plus que 17 aujourd’hui (voire 15 depuis la rentrée)… Nous citons l’exemple du fromager récemment parti au marché de Pontoise où il paie 125€ de droit de place pour trois marchés par semaine contre 240€ à Saint Gratien pour seulement deux marchés par semaine… Le fait que le nombre de commerçants baisse entraîne aussi une baisse de la fréquentation. Notre marché survivra-t-il à ces conditions pendant encore les huit ans qui restent avant la fin de la concession ?

Un nombre de commerçants qui s’érode peu à peu, mettant en péril la survie même du marché. Mais on se contente de prendre acte du rapport d’activité du concessionnaire. Les problèmes demeurent : factures douteuses d’eau et d’électricité, travaux pharaoniques mais mal pensés et mal réalisés, qui nécessitent des reprises (pas très heureuses pour le moment) ; toujours pas de calicots signalant les commerces ; des animations qui restent confidentielles, avec peu de produits locaux et peu de produits bio ; pas de parc à vélos sous la halle, alors que la place existe ! ; des projets qui peinent à se concrétiser : regroupement des commerçants et/ou habillage des allées vides, buvette avec petite restauration, quid du restaurant annoncé sous la halle ? Pas d’animations municipales (même si nous savons bien que cela ne suffirait pas à relancer l’activité, cela pourrait aider) : permanences des élus, prestations d’associations ?

La ville prélève 50 000€ sur les droits de place des commerçants. (+ ou – 5000€ car elle prend en charge les droits de place de la buvette). Ne pourrait-elle pas en reverser une partie pour aider à l’activité commerciale de cet endroit qui est tout de même, aussi, un lieu convivial de lien social, un des rares de notre ville où les Gratiennois.es peuvent se rencontrer ?

« Laissez-nous un peu de temps ! » lance le maire tout en ajoutant « mais ce n’est pas demain qu’on trouvera des solutions pour ce marché qui n’est pas attractif ». Avec un tel soutien municipal, on craint le pire…

Prochain Conseil municipal en novembre pour les orientations budgétaires

Lumineuse séance en salle des mariages

La suite de notre compte-rendu du Conseil municipal de Saint Gratien le 29 septembre 2022

Le Conseil entend une information sur la rentrée scolaire (sans débat, dommage).

Le 1er septembre 2022, 2235 élèves ont repris le chemin des 14 écoles gratiennoises. Il y a 831 élèves dans les 7 écoles maternelles et 1382 dans les 7 élémentaires. Une classe a été ouverte dans chaque école du groupe Logeais. La fermeture à Jaurès a été confirmée. Il manque des AESH pour accompagner les élèves en situation de handicap. Il manque également 14 surveillants pour les temps périscolaires en élémentaire et 11 animateurs en maternelle. La ville fait donc comme l’an passé, appel aux… retraités. L’adjointe liste ensuite les différents travaux d’été, notamment le changement des fenêtres de l’école Jean Zay. Tous les élèves sont désormais accueillis à la cantine, suite aux travaux d’agrandissement du réfectoire de Logeais. C’est un point que nous avons particulièrement suivi ces dernières années, où les réfectoires des écoles Jaurès, Grusse Dagneaux et Logeais ne pouvaient plus accueillir tous les élèves souhaitant déjeuner à la cantine, faute de place. La ville avait alors retenu comme critère de « sélection » l’activité professionnelle des deux parents. Ce refus d’accès au service public est tout à fait illégal. Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises sur ce sujet. Nous nous réjouissons que le problème soit enfin résolu dans chacune de ces six écoles.

Nous faisons quelques remarques sur le PV de la séance du 30 juin 2022. Notons qu’il est difficile de relire un PV trois mois après les débats… Nous faisons notamment rectifier une coquille : nous sommes CONTRE la suppression des CHSCT et des CT et non pas pour comme il est écrit.

Nous remarquons à nouveau que les chiffres que nous avons cités sur les augmentations des tarifs culturels ne sont pas correctement retranscrits. Les revoici : les tarifs généraux augmentent de +9%, les tarifs réservés aux Gratiennois de +11%, et il y a en moyenne +26% d’augmentation sur les tarifs des scolaires : +20% sur le tarif A (de 10 à 12€), de +25% sur le tarif B (de 8 à 10€) et de +33% sur le tarif C (de 6 à 8€). C’est donc le public scolaire qui supporte la plus forte hausse. Pour notre part, nous avons proposé, au vu du faible impact sur le budget communal, d’accorder la gratuité au public scolaire, dans le but de faciliter l’accès des jeunes gratiennois aux spectacles, tout en épargnant les coopératives scolaires qui financent souvent ces initiatives.   

Nous nous abstenons sur les comptes annuels de la SAIEM pour 2021, tout en interrogeant le maire sur la commercialisation des parkings que la Saiem loue aux Raguenets, ou plutôt qu’elle ne loue pas, puisque ces emplacements ont bien du mal à être loués depuis trois ans, certainement pour cause de prix excessifs. Dommage dans un quartier où les problèmes de stationnement sont importants.   

La 2è décision modificative de 2022 qui retrace les dépenses et recettes imprévues, est l’occasion d’un échange sur les finances des collectivités, fortement mises à mal par la situation économique actuelle. La ville prévoit d’ailleurs une baisse significative de ses dépenses d’équipement, en supprimant divers travaux d’aménagement et en revoyant à la baisse l’enveloppe destinée aux acquisitions foncières.  

La ville voit ses dépenses alourdies par l’augmentation du SMIC et du point d’indice des fonctionnaires. Nous sommes bien évidemment POUR ces hausses de salaires  qui bénéficient aux secrétaires, aides à domicile, agents des crèches, des cimetières, de la restauration collective, du CCAS, de la voirie, des espaces verts, aux animateurs… autant d’agents de nos collectivités qui sont essentiels au bon fonctionnement des services rendus aux habitants. C’est pourquoi nous considérons légitime qu’après tant d’années durant lesquelles leurs rémunérations ont été gelées, celles-ci bénéficient d’un coup de pouce, si modeste soit-il, puisqu’il n’est que de +3,5% quand l’inflation frôle les 6%. Le problème est que c’est l’État qui décide ces hausses, mais que ce sont les collectivités qui paient !

Or nous savons aussi que les budgets des communes sont très impactés par les augmentations des prix de l’énergie notamment. Pas 36 solutions si on garde les mêmes recettes : baisser les services ou/et augmenter les participations des usagers, ou/et la taxe foncière. Pas satisfaisant à notre avis. Il y a nécessité de permettre aux collectivités de pouvoir bénéficier d’un bouclier tarifaire, quelle que soit leur taille, comme cela est demandé depuis plusieurs mois par diverses associations d’élus.

Les communes, départements et régions ont besoin d’être accompagnés pour mettre en œuvre cette revalorisation décidée par l’État. L’État doit indexer sur l’inflation les dotations et les subventions. Au contraire, le président de la République avait annoncé vouloir faire 10 milliards d’économies sur les collectivités locales au moment où elles ont bien du mal à boucler leurs budgets.

Durant les précédents quinquennats, les communes ont perdu la taxe d’habitation et la taxe professionnelle. On poursuit dans cette voie en supprimant totalement la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE). C’est inadmissible ! Dans le PLF 2023 qui vient d’être présenté, il y a la confirmation de la suppression de la CVAE, pas d’indexation de la dotation globale de fonctionnement sur l’inflation et des menaces sur un possible encadrement des dépenses de fonctionnement des collectivités.

Lors de la séance du CM extraordinaire du 13/09, nous avions évoqué la nécessaire réflexion collective sur cette nouvelle situation budgétaire. À quoi le maire avait répondu, c’est même noté au PV : « il y aura ces discussions lors du prochain CM. »

Quelles pistes envisager sans dégrader les services aux habitants ni augmenter fortement les tarifs, comme celui de la cantine par exemple ? On voit que ce débat va être reporté fin novembre lors de l’examen des orientations budgétaires et que les choses seront déjà décidées ! Pourtant nous avons des propositions de fond, notamment en matière d’économies d’énergie, à court ou plus long terme : extinction de l’éclairage public une partie de la nuit, chaudières à granulés dans les bâtiments publics, pompes à  chaleur, panneaux solaires sur les toits de ces mêmes bâtiments, poursuite de l’isolation de bâtiments énergivores : notamment l’école Jean Jaurès, le dojo des Cressonnières qui est pourtant un équipement récent, l’école Grusse Dagneaux et ses simples vitrages, la salle de tennis de table, le centre culturel du Parc… Quant à la géothermie, au-delà des études préliminaires, où en est-on ?  

Nous rappelons la sortie d’une note de l’Association des Maires de France, qui, dans le but de limiter la hausse des factures énergétiques, recommande d’éteindre l’éclairage public entre 23h et 5h30, excepté sur les axes principaux et zones sensibles.
L’efficacité de cette action est importante puisque l’éclairage public représente une part très conséquente du budget énergie.
Plusieurs études ont montré que l’extinction de l’éclairage public n’a pas d’incidence sur la délinquance, toujours selon la note de l’AMF.

Nous avons repris cette proposition dans une question orale au maire. Surprenant d’entendre alors celui-ci affirmer que l’éclairage public n’est pas un poste de dépense si important, à l’heure où tous les responsables politiques nous engagent à économiser l’énergie…  

Le maire nous indique enfin que bien entendu les services municipaux réfléchissent à comment faire face aux difficultés budgétaires qui s’annoncent.. « Les décisions sont en réflexion », selon l’adjoint aux finances… Dommage, nous n’y sommes visiblement pas associés…  

À suivre… quand « Indigo » rime avec fiasco… 

Rallumons les étoiles !

L’exercice des questions au maire a quelque peu évolué avec la présentation orale de la question par l’élu qui en est à l’origine. Elle était auparavant lue par le maire. Un changement formel, car la réponse du maire n’a elle, pas varié dans sa forme. Nous sommes tenus d’envoyer au maire le texte de nos questions deux jours avant la séance. Ce dernier dispose donc de 48 heures pour préparer, ou faire préparer par ses services, son argumentaire, qu’il peut ensuite dérouler sans craindre d’être contredit ou relancé puisque les questions orales ne donnent pas lieu à débat. La réponse est souvent rapide et schématique, voire elle caricature nos positions. Une pratique biaisée donc, où les échanges se font à armes inégales. Pour autant, nous continuons à utiliser cette si petite fenêtre pour faire entrer quelques sujets de fond dans la salle du Conseil.

Voici nos questions orales au maire pour la séance du 29 septembre 2022 du Conseil municipal, les réponses du maire.. et nos commentaires, bien évidemment réservés au blog puisque interdits en séance. Neuf minutes seulement ont été consacrées à nos cinq questions, lecture de celles-ci comprise…

Questions orales au Conseil municipal du 29 septembre 2022 du groupe « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen »

Parc Veligo Stéphane Bauer

Ce dispositif tant attendu est enfin installé à la gare côté centre-ville. Nous soulignons que côté Raguenets, les arceaux à vélo sont souvent tous occupés et que le « Parking Vélos Île-de-France Mobilités » pourrait y être aussi implanté.

Quand le parking vélos sera-t-il accessible aux usagers ? 

Réponse du maire : les travaux de cet équipement sont terminés et le parking sera mis en activité dans les prochains jours. Une communication sera faite à l’attention des habitants.  

Nos commentaires : après plus de deux ans de retard pour diverses raisons, le parc Veligo rebaptisé depuis « Parking Vélos Île-de-France Mobilités » voit enfin le jour ! Nous demandions régulièrement à la municipalité d’intervenir auprès d’Île-de-France Mobilités pour que la gare soit enfin équipée, permettant ainsi aux cyclistes usagers du RER C de laisser leur vélo à l’abri des intempéries et en toute sécurité. L’accès est gratuit pour les détenteurs du pass Navigo. Gageons que cet équipement, de taille modeste, sera bientôt très utilisé et qu’il faudra en implanter un autre côté Raguenets. Une idée repoussée par le maire, qui juge que les habitants des Raguenets n’utilisent pas le vélo pour se rendre à la gare… à suivre donc.  

Cours d’école Isabelle Volat

La succession des épisodes caniculaires que nous venons de connaître a mis en lumière la nécessité d’adapter nos cours d’école. Bitumées, elles se transforment en « ilot de chaleur », autrement dit en fournaise par forte chaleur. Des villes, y compris des communes de banlieue au budget modeste, ont innové et investissent pour végétaliser ces lieux et aussi procéder à une meilleure répartition des espaces. La transformation des cours semble utile pour lutter contre le réchauffement climatique mais en même temps a des effets très bénéfiques pour l’amélioration du climat scolaire. « À tout point de vue, la cour de récré bitumée, telle qu’on l’a connue pendant des années est dépassée ».

La ville a-t-elle engagé une réflexion sur ce sujet ?

Réponse du maire : notre description des cours d’école serait inexacte. Le maire liste les configurations des différentes cours, équipements de jeux dans les maternelles, arbres, haies végétales et pelouses. Il y aurait des projets en matière de développement durable, Logeais et Zay maternelle sont labellisés »E3D ». Un travail autour du compost est accompli dans toutes les écoles, et Jean Zay possède un poulailler « écococotte ». Notre tableau serait donc noir alors que la ville fait tout pour améliorer le bien-être des enfants. La ville poursuivra ses investissements dans cet objectif.

Nos commentaires : Le monde des cours d’école est rose et nous le verrions en noir ? Bien évidemment, les cours sont en général plantées de quelques arbres et cernées de haies végétales (parfois faméliques). Les cours des écoles maternelles sont certes équipées de structures de jeux implantées sur sols souples. Mais les composts et poulaillers, pour toute initiative de développement durable qu’ils soient,  ont-ils un effet bénéfique sur les îlots de chaleur que sont les cours goudronnées ? Les sols souples des jeux que nous connaissons bien dans les cours des maternelles aident-ils à avoir moins chaud l’été, alors qu’ils sont souvent implantés en plein soleil ? Les quelques arbres sont souvent en périphérie de l’espace et ne suffisent pas à créer suffisamment de fraîcheur lors des périodes estivales. Le problème fondamental reste celui du revêtement des cours. On sait bien que trop de surfaces artificielles minérales et sombres absorbent la chaleur, et que combinées à une végétation et une présence d’eau insuffisante, créent un « dôme » de fortes températures au-dessus des quartiers les moins verts. Le bitume noir absorbe 80% à 95% du rayonnement solaire et emmagasine la chaleur, provoquant un effet réchauffant même la nuit. Quant aux sols souples présents sous les structures de jeux des maternelles, ils participent également à l’imperméabilisation des sols…

À Paris, l’îlot de chaleur urbain produit des températures nocturnes environ 2,5°C supérieures à celles des zones rurales voisines, et la journée, la différence peut atteindre 10°C, selon une étude de l’Agence Parisienne du Climat.

Or nous savons aussi que notre ville, la plus dense du Val d’Oise, manque d’espaces verts. Les cours d’école pourraient participer à une végétalisation de notre espace urbain.  

La réponse du maire fait également une impasse totale sur l’autre aspect du problème, à savoir l’amélioration du climat scolaire. Moins d’accidents, moins de disputes ou bagarres entre enfants sont constatés lorsque les cours sont réaménagées, végétalisées, où les espaces sont mieux répartis, avec une offre ludique plus variée.

On recommande à nos lecteurs l’excellent film « La cour », qui aborde ce sujet à hauteur d’enfant avec  beaucoup de justesse. À voir ici : https://www.arte.tv/fr/videos/103487-000-A/la-cour/

Nous reviendrons sur ce sujet prochainement.

Partenariat avec TchaoMégot      Stéphane Bauer

Lors de la « journée de nettoyage de la planète » le 17 septembre 2022, un nombre considérable de mégots a à nouveau été ramassé rue Berthie Albrecht, notamment à proximité des commerces. Nous avions suggéré il y a deux ans déjà, l’installation de cendriers et une campagne pédagogique d’information sur la pollution importante due à ce déchet. Pour mémoire, il nous avait été annoncé le 30 septembre 2021 qu’une « visioconférence avec les responsables de TchaoMégot est prévue courant octobre pour dimensionner un projet de collecte et retraitement des mégots pérennes sur le territoire de Saint-Gratien. »

Où en est la ville à propos du partenariat avec la société qui recycle les mégots ?   

Réponse du maire : L’expérience continue avec TchaoMégot, il y a collecte des mégots dans la collectivité (à savoir un cendrier aux services techniques). Mais il existe un problème technique, dû à la REP (responsabilité élargie du producteur) principe du pollueur -payeur, qui ne fonctionne pas. Donc le financement n’est pas assuré aujourd’hui pour cette collecte, pas de financement par l’écotaxe pour TchaoMégot.  

Nos commentaires : une explication un peu nébuleuse… il reste que la ville a fait grande pub de ce partenariat pour une action qui de fait, n’existe pas… Cependant, qu’est-ce qui empêche la collectivité d’installer des cendriers aux endroits où on constate le plus de mégots jetés au sol, et d’entreprendre une campagne d’information sur la pollution extrême due à ce « petit » déchet très nocif ?  

Taxe foncière 2022 Isabelle Volat

Les avis d’imposition qui arrivent ces jours-ci montrent que les montants de la taxe foncière sont en augmentation par rapport à 2021 : + 4% en moyenne. Notamment, la taxe des syndicats de communes augmente de + 9,6%, et la taxe des ordures ménagères de + 6,6%.

Comment expliquer ces augmentations ?

Réponse du maire : l’augmentation est liée uniquement à l’augmentation des bases locatives. Pour les autres organismes collecteurs, cela varie d’un syndicat à l’autre en fonction de ses compétences et de ses modalités de financement. Certains sont face à des augmentations considérables des coûts. Certains d’entre eux bénéficient d’une part des produits de la taxe  d’habitation, qui n’ont pas été compensés lors de la suppression de celle-ci. Ceci serait d’ailleurs contraire à la Constitution ! Par ailleurs, pour la TOM (taxe sur les ordures ménagères), elle est due à une taxe sur les activités polluantes. Le tri est donc davantage taxé que l’incinération.   

Nos commentaires : comprenne qui pourra. Une explication technique dont nous retiendrons que plus les usagers trient, plus ils sont taxés ?

Extinction de l’éclairage public Stéphane Bauer

Les collectivités sont confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et voient avec inquiétude leurs factures de gaz et d’électricité peser gravement sur leurs budgets. Certaines ont choisi de procéder à l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit. C’est par exemple le cas de la communauté d’agglomération de Val Parisis.

Cela est source d’économies substantielles car l’éclairage public est un gros poste de dépenses. Outre ce bonus pour le budget communal, c’est une excellente mesure en matière d’écologie car l’éclairage perturbe les équilibres et le comportement des espèces animales nocturnes. Enfin, dans la plupart de nos rues, la circulation des piétons entre 1 heure et 5 heures du matin est quasi nulle.  

Qu’est ce qui empêcherait la ville de St Gratien d’envisager ce dispositif ?

Réponse du maire : Le maire nous informe qu’il circule souvent la nuit dans Saint Gratien (!!) et il constate qu’il y a beaucoup de monde en ville ! Nous sommes la commune la plus dense du département et donc il y a une dimension de sécurité très importante. L’éclairage est essentiel pour la sécurité à Saint Gratien. D’ailleurs lorsque l’éclairage n’est pas assuré dans une rue, tous les habitants se plaignent et cela crée un sentiment d’insécurité. La priorité du maire restera la sécurité des Gratiennois. La ville a déjà mené des actions en passant aux ampoules LED, et en diminuant l’intensité. L’éclairage public n’est pas le poste le plus important en matière d’énergie, il n’est quasi rien comparé au chauffage. Les chiffres nous sont annoncés pour une prochaine fois.    

Nos commentaires : Remous parmi les conseillers à l’énoncé de notre question ! On sent un grand frisson des élus à l’idée de mettre les Gratiennois.e.s dans le noir ! Pourtant la communauté de communes de Val Parisis, dirigée par un ami politique de madame Eustache, n’a pas hésité à mettre en application cette mesure et on n’y a pas à cette heure, constaté une envolée de la délinquance ! L’extinction sera appliquée dans 11 communes dont Beauchamp, Cormeilles-en-Parisis, Franconville, Herblay-sur-Seine,  Montigny-lès-Cormeilles,  Sannois, Taverny, Eaubonne….

Il est assez étonnant d’entendre le maire, qui parce qu’il circule beaucoup la nuit en ville (mais peu le jour selon quelques mauvaises langues..) constaterait un importante circulation nocturne. En effet, les cafés, bars, cinéma, théâtre, restaurants gratiennois ferment tous bien avant minuit, la circulation des trains et RER s’arrête malheureusement à 22h30. Il y a peut-être un certain nombre de personnes qui travaillent de nuit, mais force est de constater que dans la plupart des quartiers, les rues sont désertes entre une heure et cinq heures du matin. Étonnant aussi d’entendre dire que le coût de l’éclairage n’est pas si important, en ces temps où tous les discours de la classe politique visent à faire prendre conscience de la nécessité d’économiser l’énergie. L’aspect « protection de l’environnement » qui n’est pas anecdotique en ce qui concerne l’éclairage de nos villes, a enfin totalement échappé au maire, qui se targue pourtant d’être attentif aux sujets du développement durable.   

Quant au « sentiment » d’insécurité, ce n’est pas une donnée fiable ni objective.

L’argumentaire de Val Parisis est bien différent du discours du maire :  « L’éclairage public pèse lourd dans les dépenses énergétiques, c’est aussi une démarche [l’extinction une partie de la nuit] qui préserve de fait les espèces les plus sensibles à la pollution lumineuse. »

C’est à lire ici :

https://valparisis.fr/votre-quotidien/beneficier-dun-cadre-de-vie-preserve/eclairage-public/extinction-de-leclairage     

Nos questions orales

Voici nos questions orales au maire, au nom du groupe « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen ». Le maire répond en fin de séance. À lire très prochainement sur ce blog !

Parc Veligo     (Stéphane Bauer)

Ce dispositif tant attendu est enfin installé à la gare côté centre-ville. Nous soulignons que côté Raguenets, les arceaux à vélo sont souvent tous occupés et que le « Parking Vélos Île-de-France Mobilités » pourrait y être aussi implanté.

Quand le parking vélos sera-t-il accessible aux usagers ? 

Cours d’école     (Isabelle Volat)

La succession des épisodes caniculaires que nous venons de connaître a mis en lumière la nécessité d’adapter nos cours d’école. Bitumées, elles se transforment en « ilot de chaleur », autrement dit en fournaise par forte chaleur. Des villes (y compris des communes de banlieue au budget modeste), ont innové et investissent pour végétaliser ces lieux et aussi procéder à une meilleure répartition des espaces. La transformation des cours semble utile pour lutter contre le réchauffement climatique mais en même temps a des effets très bénéfiques pour l’amélioration du climat scolaire. « À tout point de vue, la cour de récré bitumée, telle qu’on l’a connue pendant des années est dépassée ».

La ville a-t-elle engagé une réflexion sur ce sujet ?

Partenariat avec TchaoMégot      (Stéphane Bauer)

Lors de la « journée de nettoyage de la planète » le 17 septembre 2022, un nombre considérable de mégots a à nouveau été ramassé rue Berthie Albrecht, notamment à proximité des commerces. Nous avions suggéré il y a deux ans déjà, l’installation de cendriers et une campagne pédagogique d’information sur la pollution importante due à ce déchet. Pour mémoire, il nous avait été annoncé le 30 septembre 2021 qu’une « visioconférence avec les responsables de TchaoMegot est prévue courant octobre pour dimensionner un projet de collecte et retraitement des mégots pérennes sur le territoire de Saint-Gratien. »

Où en est la ville à propos du partenariat avec la société qui recycle les mégots ?  

Taxe foncière 2022      (Isabelle Volat)

Les avis d’imposition qui arrivent ces jours-ci montrent que les montants de la taxe foncière sont en augmentation par rapport à 2021 : + 4% en moyenne. Notamment, la taxe des syndicats de communes augmente de + 9,6%, et la taxe des ordures ménagères de + 6,6%.

Comment expliquer ces augmentations ?

Extinction de l’éclairage public            (Stéphane Bauer)

Les collectivités sont confrontées à l’envolée des prix de l’énergie et voient avec inquiétude leurs factures de gaz et d’électricité peser gravement sur leurs budgets. Certaines ont choisi de procéder à l’extinction de l’éclairage public une partie de la nuit. C’est par exemple le cas de la communauté d’agglomération de Val Parisis.

Cela est source d’économies substantielles car l’éclairage public est un gros poste de dépenses. Outre ce bonus pour le budget communal, c’est une excellente mesure en matière d’écologie car l’éclairage perturbe les équilibres et le comportement des espèces animales nocturnes. Enfin, dans la plupart de nos rues, la circulation des piétons entre 1 heure et 5 heures du matin est quasi nulle.  

Qu’est ce qui empêcherait la ville de St Gratien d’envisager ce dispositif ?

Conseil de septembre

Prochain Conseil municipal de Saint Gratien le jeudi 29 septembre 2022. La séance se déroule à 20h30 dans la salle des mariages de la mairie et est ouverte au public… qui n’y a pas la parole.

Pour mémoire, nous avons demandé à plusieurs reprises que la séance soit retransmise en ligne pour une bonne information des Gratiennois.es. De nombreuses villes ont adopté cette pratique. 

À suivre : nos questions orales au maire, traitées en fin de séance.

Séance extraordinaire

Conseil municipal extraordinaire ce mardi 13 septembre 2022 à Saint Gratien ! Il s’agissait de voter un emprunt de 3,8M€ pour les investissements 2022.

Événement effectivement extraordinaire car jamais nous n’avons connu de telle séance de l’assemblée communale.

C’est un dossier financier qui a amené la convocation « en urgence » des élus. En effet, la ville souhaite contracter un emprunt, dit d’équilibre, pour financer ses investissements 2022. Or, le montant de cet emprunt dépassant les 3 millions d’euros, le Conseil devait être convoqué pour en débattre, selon les délégations de pouvoir votées au maire en mai 2020.

Nous apprécions cela comme un léger « mieux » puisque, avant 2020, le maire avait les « pleins pouvoirs » en matière de contraction ou renégociation d’emprunts. Ce qui avait abouti en 2007 à la catastrophique affaire des emprunts structurés Dexia, dits « toxiques ». Indexés sur la parité entre différentes monnaies, ils s’étaient révélés particulièrement néfastes pour les finances de notre commune. À l’époque, la maire, seule, avait pu y souscrire. Que le Conseil soit convoqué quand le prêt dépasse les 3 millions est donc un léger progrès.

Voici les principaux points à retenir de cette séance.

Pourquoi l’urgence ? La Caisse d’épargne a envoyé à la ville une proposition pour l’emprunt d’équilibre de 3,8M€ accompagnée d’une contrepartie, le réaménagement de 6 emprunts contractés auprès d’elle. La validité de la proposition est limitée à 7 jours ! Nous faisons remarquer que ce diktat de la banque est peut-être courant, mais néanmoins regrettable lorsqu’il s’agit d’une collectivité, qui peine à réagir en si peu de temps.

On va voir ensuite que les conditions d’accès au crédit sont actuellement « tendues » et qu’il est difficile d’obtenir un prêt dans des conditions satisfaisantes. Le fait est que les deux prêts consentis par la Caisse d’épargne pour un total de 3,8M€, le sont à des taux supérieurs à ceux de l’encours de dette actuel :  2,92 et 2,77%, alors que la ville bénéficie en moyenne de taux de 2,65%.

Quant au réaménagement de 6 emprunts pour un montant total de 4,5M€, imposé par la banque, il se fait aussi avec une augmentation du taux d’intérêt : 2,80% alors que les taux originels sont tous très inférieurs à 2,80% (1,89% en moyenne).

Nous n’avons pas manqué de faire remarquer qu’à une autre époque, des banques publiques finançaient les investissements des collectivités, qui n’étaient donc pas entre les mains d’établissements bancaires privés, sans grand moyen de leur échapper. D’après l’adjoint aux finances, seules la Caisse d’épargne et la Banque postale proposent actuellement des prêts aux collectivités locales… 

Le débat aurait dû permettre d’avoir un échange sur la concrétisation du programme d’investissement, sur les coûts des travaux projetés et des conditions précises de leur financement. L’emprunt de 3,8M€ aurait pu être l’occasion de revenir plus précisément sur les réalisations 2022, évoquées lors du vote du budget en décembre 2021 mais qui ont très certainement évolué depuis neuf mois. Ce point n’a pas été abordé malgré notre demande.

Nous avons aussi rappelé au cours du débat que si l’état général des finances des collectivités est si inquiétant, cela est dû aux nombreuses et néfastes réformes fiscales mises en œuvre par les différents gouvernements. La suppression de la taxe professionnelle et de la taxe d’habitation ont conduit à réduire considérablement le pouvoir des collectivités en matière fiscale. C’est une asphyxie financière des collectivités, un affaiblissement progressif des marges de manœuvre budgétaires et de l’autonomie financière des collectivités. Cela accentue davantage la dépendance des collectivités envers les dotations de l’État, qui ont drastiquement baissé également ces dernières années.  

D’autre part, il y a un nouvel élément qu’on ne voyait pas venir dans de telles proportions lors du vote du budget : les communes sont confrontées à l’envolée spectaculaire des prix de l’énergie, dans un temps où elles devraient aussi financer la transition écologique.

Cela mériterait un débat lors d’un moment particulier consacré aux finances sur les perspectives pour la suite du mandat. Quelles économies possibles en matière d’énergie ? Moins consommer et produire autrement ? Extinction une partie de la nuit de l’éclairage public, comme le pratiquent d’autres communes ou intercommunalités voisines ? Accélération des recherches d’énergies alternatives, géothermie, chaleur fatale, panneaux solaires sur les toits des bâtiments publics ?

Autant de sujets à relancer lors des prochaines séances « ordinaires » du Conseil.  

Conseil de juin (3)

Conseil municipal du 30 juin 2022, la suite

Nous votons contre la délégation de service public (DSP) pour le stationnement payant.            

La concession de 6 ans attribuée à Vinci Park, devenu Indigo, pour la gestion du stationnement payant, arrive à échéance. La ville a donc relancé un appel d’offres. Ce dernier s’est révélé infructueux, la ville a donc contacté la société Effia qui gère le parking de la gare pour un marché négocié.

Nous sommes opposés à cette DSP, notamment parce que nous estimons que la ville se dessaisit de toutes ses compétences au profit du privé, sans que le service soit mieux rendu aux habitants, au contraire. D’autres villes ont opté pour réglementer le stationnement sans le rendre payant (Sannois, Deuil, St Leu, Soisy, Eaubonne, Ermont, Herblay, pour ne citer que celles-ci…) ; d’autres pour une consultation des habitants sur le sujet. C’est donc possible. Le contrôle du stationnement est déjà à la charge de la ville, via les ASVP, donc une zone bleue réglementée pourrait tout à fait être mise en place aux mêmes conditions.

Voici nos principaux arguments.

-Durée du contrat

Le futur contrat sera de 10 ans contre 6 auparavant. Nous soulignons ici les inconvénients des durées trop longues (exemple de la DSP du marché municipal qui est de 13 ans) et des dispositions pas toujours positives des contrats. On connaît les les augmentations « automatiques » des droits de place du marché ou des tarifs de la cantine via le marché passé avec Sogérès, ou encore des redevances inexistantes comme dans le précédent contrat avec Decaux. Bref les risques des marchés passés avec des sociétés privées, avec des contrats prometteurs sur le papier mais qui dérivent en réalité.

-Travaux

Nombre des travaux prévus dans le contrat avec Effia sont liés au principe du paiement du stationnement : horodateurs, paiement par nouveau système, collecte des recettes, création d’un site pour les abonnements, gestion des « forfaits post-stationnement », sans compter le coût pour la ville du cabinet pour aider à la négociation du contrat… Ce ne sont pas vraiment des travaux dans l’intérêt des usagers mais seulement des dépenses liées au principe du service payant.

Si la ville adoptait le principe d’une zone bleue réglementée, ces dépenses n’auraient plus lieu d’être.

De plus, on constate que l’état actuel du parking laisse à désirer : pas très propre, portes avec groom cassé, lourdes à pousser, porte avec code piéton qui ne fonctionne pas, alors que Indigo avait les mêmes obligations en matière de travaux et d’entretien. On peut donc s’interroger sur ce qu’il en sera avec Effia.

En fin de contrat avec Indigo, la ville a versé 55 000€ de travaux « imprévus » pour la conformité incendie du P1 et le marquage au sol en surface, la mise aux normes bancaires. Pourquoi ces travaux n’avaient-ils pas été inclus dans le contrat ? Ne va-t-il pas être difficile de prévoir les travaux sur 10 ans, quand déjà sur 6 ans, il y a eu problème ?

Nous nous interrogeons aussi sur l’évolution de la fréquentation des places de stationnement payant. Celle-ci ne nous est pas connue puisqu’il n’y a pas de présentation du rapport d’activité par Indigo entre 2015 et 2021, alors que le contrat le stipulait pourtant.

-Redevance

La redevance fixe que versera le concessionnaire à la ville est diminuée de moitié par rapport au contrat précédent : 3000€ par an contre 6000, autrement dit  insignifiante pour le budget communal.

Quant aux redevances variables avec seuils, ces derniers ont certes été revus en baisse nette par rapport au contrat précédent.. Mais on sait qu’elles restent très aléatoires. Lors du précédent contrat, le seuil du chiffre d’affaires nécessaire (204 000€) n’avait jamais été atteint et donc la redevance jamais versée à la ville…

En 2019, les recettes P1 se sont élevées à 51 000€ ; or le seuil pour la part variable de la redevance est dans nouveau contrat de 80 000€…

En 2019, les recettes sur la voirie étaient de 90 000€ ; or seuil pour la part variable dans le nouveau contrat est de 100 000€…

Donc sauf évolution de la fréquentation, la ville ne touchera jamais cette part variable… à moins que cela ne pousse à augmenter les tarifs ?

-Compte-rendu annuel

Déjà spécifié dans le précédent contrat et jamais présenté en 6 ans…

-Conséquences pour les habitants

Nous sommes échaudés par les dérives du précédent contrat. Pourquoi croire que le nouveau les évitera ? On voit que même le concessionnaire traîne les pieds puisqu’il n’a pas initialement soumissionné… Pourquoi faire payer les habitants pour une rentrée financière si minime pour la ville et des travaux de peinture qui n’ont rien d’extraordinaire ? Finalement quel est l’intérêt de ce système de stationnement payant ? Aucun pour la ville, ni pour les habitants.

Nous soulevons enfin le problème des publics spécifiques : les agents de la ville ont un macaron qui leur assure la gratuité. Mais d’autres paient pour venir travailler : les enseignants, par exemple, ou d’autres salariés des entreprises gratiennoises.

Pas de gratuité envisagée non plus pour les véhicules électriques.

Nous votons également contre la modification des grilles tarifaires.

La petite avancée de 45 minutes gratuites au lieu de 30 auparavant ne remet pas en cause notre opposition au principe.

Les tarifs des redevances sur la voirie et dans le parking P1 seront indexés annuellement. Selon le maire, aucun risque que la formule de révision entraîne des augmentations excessives… sauf qu’on connaît le problème des formules de révision automatique : cantine, marché…  surtout en ces temps de grosse augmentation des prix des fluides.

Conseil de juin (2)

La suite de notre compte-rendu du Conseil municipal de Saint Gratien

Finances

 Nous votons contre les tarifs de la saison culturelle 2022/2023.                     

En comparant avec les tarifs 2021, nous constatons une augmentation de +1 ou 2€ sur les tarifs de A à E (sauf le tarif pour jeune public et scolaires qui reste inchangé) et une augmentation de +5 € sur les abonnements. Le spectacle « RV médiathèque » offert aux abonnés disparaît. Le concert de Noël passe du tarif B à A.

Nous proposons, comme en 2021, la gratuité pour les spectacles proposés aux scolaires. Cela faciliterait la participation des écoles et encouragerait les pratiques culturelles des écoliers. Actuellement, les parents participent et souvent c’est la coopérative scolaire qui complète, donc les fonds des écoles… Ce serait une mesure au contraire insignifiante pour le budget de la ville, 2000 ou 3000€. Refus du maire, avec l’argumentaire connu « rien n’est gratuit ! « …

Il y a également débat sur l’utilisation de la salle Georges Brassens. À présent qu’elle est rénovée, la salle pourrait accueillir des spectacles. C’est le cas pour quelques spectacles de la saison culturelle à venir mais en nombre réduit. Car finalement les Gratiennois utilisent très peu cet endroit qui sert surtout pour les repas des personnes âgés et quelques spectacles de fin d’année des enfants des écoles. Pourquoi ne pas l’utiliser plus largement ?  

Nous votons contre le Compte administratif 2021. Ce document, qui retrace les dépenses et recettes de la collectivité réellement effectuées durant cette année, est l’occasion de faire le point de la gestion municipale. 

Les « services extérieurs » sont en hausse par rapport aux années précédentes. Cela signifie que la ville recourt de plus en plus souvent aux externalisations, ce qui à notre avis n’est pas une bonne pratique. Nous constatons que les dépenses de personnel sont inférieures à celles de 2018 : 13,5M€ contre 13,7M€. Nous nous interrogeons sur les conséquences de ce fait sur les services rendus aux habitants, et sur les conditions de travail des agents, leur nombre et leur rémunération.

Les dépenses d’investissement par habitant sont les plus faibles depuis 2016. Elles s’élèvent à 5 853 694,53 euros. Mais les dépenses d’équipement, autrement dit les travaux, n’ont  représenté en 2021 que 38,12 % des investissements, le reste de ces dépenses d’investissement étant consacré au remboursement de la dette. St Gratien n’aura donc connu que 2, 2M€ de travaux en 2021, ce qui est moitié moins que les montants qu’y consacrent en moyenne les villes au niveau national. Il y aurait de nombreux reports en 2022 pour plus de 4 M€. L’adjoint aux finances a beau nous répéter que notre ville est bien équipée, voire que nos équipements sont enviés de tous (!!) nous verrons dans la suite de échanges de la séance que certains besoins se font sentir, notamment pour les infrastructures sportives.    

Quant à la nature des dépenses, on note comme depuis toutes ces dernières années que le poste « aménagements et services urbains » se taille la part du loin, tant en fonctionnement qu’en investissement. Si les dépenses de voirie sont certes importantes dans une ville, d’autres postes le sont tout autant, comme le sport, la culture ou l’éducation…      

La capacité d’autofinancement de la commune, delta entre les dépenses et recettes de fonctionnement, est de plus en plus faible : 1,834 M€ pour 2021, contre 3,136 M€ en 2020. Cela influe bien évidemment sur la capacité de désendettement de la ville. Ce chiffre est le rapport entre l’épargne nette et la dette, et indique le nombre d’années que la ville mettrait à rembourser sa dette si elle y  consacrait la totalité de son épargne. On considère que 12 ans est un seuil critique, et que la dégradation soudaine de ce chiffre-clé des finances d’une ville est préoccupant. Or, la capacité de désendettement de Saint Gratien est passée d’un peu plus de 6 ans en 2020 à quasiment 11 ans en 2021, le plus mauvais chiffre depuis 2016.  

Enfin, nous notons que le dernier emprunt toxique de la ville représente encore 4,30% de la dette et 858K€. Nous interrogeons le maire sur le surcoût éventuel lors de l’échéance d’avril 2022.  

Une suggestion que nous ne désespérons pas de voir un jour aboutir : la communauté d’agglomération voisine « Val et Forêts » a décidé de l’extinction de l’éclairage public entre 1h15 et 4h45. Cela est source d’économies substantielles et bon également pour l’environnement. Quelle est la réflexion de Saint Gratien en ce sens ?

À suivre… (avec un peu de retard pour cause de vacances…)

Conseil de juin

Les principaux points à retenir du Conseil municipal du 30 juin 2022

 Procès-verbaux des séances

Nous recevons le procès-verbal du Conseil municipal  plus de deux mois après la séance… Cela ne nous facilite pas la relecture !

D’autre part,  les informations sur les séances des Conseils municipaux sont rarement à jour sur le site de la ville. À la date où j’écris ce billet (4 juillet), ni le PV du 15/04, pourtant voté le 30/06, ni l’ordre du jour de la séance du 30/06, ni le compte-rendu du 30/06 (rapports présentés et votes), ne sont en ligne. 

Revenons sur l’importance des procès-verbaux. Ces PV sont les seuls documents publics qui permettent aux citoyens de prendre connaissance des débats des Conseils municipaux, à moins d’avoir assisté physiquement à la séance. Il est donc primordial qu’ils reflètent correctement les échanges entre élus. Hélas !

Les PV depuis plusieurs séances censurent nos interventions. Les Gratiennois sont très mal informés du travail de leurs élus, surtout que contrairement à de nombreuses villes, St Gratien ne pratique pas la diffusion en ligne des séances. La démocratie locale est mise à mal, car elle commence par une bonne communication sur les affaires municipales.

Exemple avec le PV de la séance d’avril 2022, voté à la séance suivante du 30 juin.  

Certes, le document comporte 33 pages. L’essentiel est composé de la reprise des rapports présentés, il reste finalement très peu pour les débats. Mais de plus, les coupes sont soigneusement faites.

Le PV du 15 avril ne reprend aucune de nos remarques sur le PV du Conseil de février. Il se contente d’indiquer que des remarques sont faites sur le PV précédent. Oui, mais lesquelles ? Mystère ! Personne ne saura que nous avons cité le coût des séjours de vacances des jeunes Gratiennois. Celui-ci ne représente pour la ville que 0,075% de son budget de fonctionnement, disions-nous en février. Notre intervention sur les séjours est assez bien retranscrite… sauf ce chiffre !  

À nouveau, notre intervention d’avril sur les tarifs de cantine est totalement vidée de tout chiffre. N’apparaissent pas :

-le rappel des augmentations successives depuis 2014, soit 2% ou 3% chaque année, quelque soit l’inflation ; seule 2020, année Covid, a connu un maintien des tarifs.

-le coût pour une famille de 2 enfants au tarif 1 (=76,50€/mois), ou au tarif 10 (=264/mois) : rien n’apparaît dans le PV, alors que cela constituait une partie importante de notre argumentaire.  

-la comparaison faite des tarifs gratiennois de cantine avec ceux de 40 autres villes du Val d’Oise et la conclusion que St Gratien est plus cher de 11% sur le tarif le plus bas et de 57% sur le tarif le plus haut. Ces chiffres ne sont pas repris dans le PV, alors que nous y avions particulièrement insisté en séance.

Le bouquet ? Ma deuxième intervention sur ce thème est attribuée à une autre élue ! En réponse à l’argument de la majorité « les cantines sont pleines, les parents sont donc satisfaits du service« ,  je demandais si les réfectoires des écoles des Raguenets connaissaient la même affluence que ceux du centre ville. Car le coût de la restauration scolaire pèse lourd pour les budgets modestes de certaines familles. Je terminais en insistant sur le fait que, lorsque la commune est amenée à faire des choix budgétaires, j’opterais plutôt pour préserver la cantine que le fleurissement. Le PV omet que j’avais précisé que cela vaut en cas de situation financière difficile, (ce qui, hélas, sera certainement le cas si le nouveau gouvernement tient la promesse du candidat Macron de récupérer 10 milliards d’euros sur le dos des collectivités locales…)  Car sinon, nous apprécions aussi les fleurs !

À suivre…   

 

L’art de la non-réponse

Le maire répond à nos questions orales en toute fin de Conseil municipal. Mais peut-on appeler « réponse » les propos du maire qui suivent nos interrogations ? C’est pour lui un exercice obligé dont il se débarrasse de manière expéditive, sans grande considération pour les élus minoritaires (le groupe majoritaire ne pose traditionnellement pas de questions).

Voici donc les semblants de « réponses » qui nous ont été apportées jeudi 30 juin. Les notes ont été prises par Stéphane Bauer.

1 – Résidence pour personnes âgées La Fontaine et bruits

Des résidents de la Résidence La Fontaine pour personnes âgées se plaignent du bruit : bruits provenant en journée du skate parc ; bruits provenant le soir du parc urbain ; bruits la nuit des avions.

Quelle est la politique de la ville pour obtenir une atténuation de la pollution sonore en ville ?

Réponse de M. le Maire : « Personne ne s’est jamais plaint. Jusqu’à présent nous n’avons pas reçu de lettre à ce sujet. Dites à la personne de nous contacter, et on verra. »

Me Eustache-Brinio, (qui n’a pas la parole à ce moment-là, coupe la parole au Maire) : « c’est normal qu’il y ait du bruit au Skate Parc. C’est un lieu pour cela…oh l’autre… ouais… ! »

Me Berangwanger (qui n’a pas la parole à ce moment de la séance) : « C’est nouveau. Je n’ai jamais entendu cette remarque des résidents. C’est qui, qui dit cela ? »

Notre commentaire : Une personne est venue nous trouver dimanche dernier à notre permanence du marché, que nous tenons tous les dimanches matins. Elle résidait jusque-là sur la côte vendéenne. Sa fille l’a rapatriée en région parisienne car elle estime gérer plus facilement sa situation. La personne est hébergée à la résidence La Fontaine depuis quelques mois. Elle a du mal à s’habituer à la ville et à ses bruits. « Le plus difficile, ce sont les bruits qui montent du parc urbain le soir… du trafic…, il y en a. Cela attire du monde ; des petites échauffourées. Donc du bruit… je n’avais pas l’habitude. C’est difficile, car j’aimerais plus marcher dans le parc. »

 2– Ateliers du Plan Climat Air Énergie de la communauté d’agglomération Plaine Vallée, organisés sur le thème de la protection de la biodiversité à St Gratien, espace Camille Claudel le mercredi 15 juin après-midi.

Au-delà de l’intérêt de croiser les expériences et les savoirs sur ces thèmes entre habitants, élus majoritaires et fonctionnaires des collectivités des territoires et cabinets de consulting, il faut arriver à préserver dans ces ateliers le temps de parole des habitants et des élus minoritaires, parfois empiété par des échanges bilatéraux entre cabinets de consulting et élus et fonctionnaires des collectivités présents.

À ce titre, comment la ville explique la très faible participation des habitants et encore plus des habitants du lieu où était organisée la réunion à l’atelier du 15 juin après-midi (où pourtant les jeunes du quartier présentaient un parcours vélo du square Georgette Agutte au Château de la Chasse) ?

Réponse de M. le Maire : « c’est l’atelier qui a connu le plus grand succès. Sur un thème pas évident comme la biodiversité, il a été celui qui parmi les 4 ateliers organisés dans le cadre du Plan Climat Air Énergie de notre territoire, a réuni le plus de monde. 40 personnes. C’est un succès. Toutes les réunions ont été des succès. Je remercie Patrick Zamolo, notre adjoint au développement durable d’avoir organisé cet atelier. »

Notre commentaire : Selon certaines de nos sources, qui ont assisté à un autre atelier de la CAPV, il y avait 30 habitants à celui de Domont. Dire qu’il y avait beaucoup de monde, c’est exagéré. De notre côté, après la répartition de l’auditoire réuni l’autre mercredi à Camille Claudel, parmi les 15 personnes qui ont participé à la table « renforcer la biodiversité en milieu urbain », il y avait 5 à 6 consultants ; 4 à 5 élus majoritaires ou fonctionnaires de services municipaux de développement durable. Et nous étions 5 habitants, dont 3 ou 4 de St Gratien et aucun des Raguenets. Comme une grande partie des autres habitants participant aux autres tables rondes ont quitté Camille Claudel avant la plénière de restitution, dont le micro était  confié exclusivement à des consultants, il m’a été difficile d’identifier leur origine géographique. Il y avait une jeune femme de Soisy qui lutte contre la prolongation du BIP. Deux autres visages m’étaient bien connus : ils n’habitaient pas les Raguenets. Ni moi d’ailleurs.

 3 – Inspirations durables du 21 mai et canicule 

Le dérèglement climatique fait que les épisodes de canicule sont plus fréquents, plus intenses et plus précoces dans la saison. Les établissements scolaires sont mal protégés contre la chaleur. En particulier, les cours de nos écoles, bitumées, parfois insuffisamment arborées, deviennent des fournaises lors des vagues de chaleur.

Après la journée du 21 mai sur le thème de la transition écologique, quelles actions concrètes vont-elles déboucher en ville : reprise des actions de sensibilisation en matière d’économie d’énergie de l’Adème auprès des familles, recyclage de l’eau de pluie pour arroser les jardins publics de St Gratien, création d’un repair café, parc Véligo tant attendu, collecte et recyclage des mégots bien au-delà des seuls services techniques municipaux notamment, réflexion pour que les cours de récréation deviennent des endroits agréables à vivre au quotidien… ? 

Réponse de M. le Maire : votre litanie programmatique, adossée à la fin de votre question… Vous irez poser votre question en Commission « développement durable ». On m’a dit qu’elle a duré longtemps la dernière fois. Patrick se fera un plaisir d’y répondre. Allez, passons à la question suivante.

Notre commentaire : dommage, car on voulait « à chaud » savoir si les dernières réunions et manifestations sur cette thématique en ville avaient alimenté les réflexions de notre maire. En commission, on nous renvoie en conseil municipal, car il y a parfois des enjeux financiers qui dépassent les prérogatives de l’adjoint au Développement Durable (DD). Et nous ne sommes pas allés à la toute dernière commission de  DD. Il n’y avait qu’un seul point à l’ordre du jour : le prix des pots de miel de St Gratien. L’avant-dernière séance avait, elle, été consacré en grande partie à la lecture par M. Zamolo des réponses qu’apportait M. le maire aux questions que j’avais posées à l’avant-avant dernière commission DD. La boucle est bouclée.

4 – Travaux de la salle d’armes

Les travaux de la salle d’armes se déroulent de septembre 2022 à au moins juin 2023.

Durant cette période, quelles solutions envisage la ville pour que le club puisse continuer son activité dans de bonnes conditions ; que l’initiation à l’escrime puisse se dérouler pour les scolaires dans le cadre du tiers temps pédagogique ; mais également que les autres associations sportives ne pâtissent pas trop d’une allocation temporaire aux différentes catégories de pratiquants de l’escrime en ville, de créneaux qui jusque-là leur étaient dévolus ?

Réponse de M. le Maire : J’avoue que cela a été compliqué de trouver une solution. Je remercie Didier et toute l’équipe de la direction des sports d’avoir pris à bras le corps ce problème. Les bureau administratif de la salle d’armes – tout ce qui est gestion des plannings, etc – sera hébergé pendant un an, jusqu’à la fin des travaux dans l’ex-permanence de François Scellier, que la ville a rachetée et qu’elle va mettre à disposition des commerçants de l’association des commerçants.

Les scolaires iront pratiquer au Sivom. On a trouvé un accord. Le sport-loisir de l’escrime sera pratiqué dans le tennis de St Gratien, cours n°1, en fin de journée, sur le créneau 18h / 20h. Tout le monde y trouve son compte.

Notre commentaire : et les autres associations sportives, pour qu’elles ne pâtissent pas trop d’une allocation temporaire de créneaux qui jusque-là leur étaient dévolus, aux différentes catégories de pratiquants de l’escrime en ville ?

5 – Infrastructures sportives

Elles sont très utilisées, notamment les gymnases, et attribuer les différents créneaux aux associations devient de plus en plus difficile.

Les tensions révélées dans la dernière commission des sports, dans la distribution des créneaux d’occupation dans les structures sportives de la ville, mettent en évidence une sous allocation des terrains abrités par le SIVOM à des clubs de Saint Gratien.

Aussi, quelles réflexions mène la ville afin de résorber, à la fois, un point de blocage qui apparait au niveau de l’utilisation du SIVOM, mais également sur le reste du territoire de la commune, pour s’assurer dans l’avenir des espaces en nombre suffisant pour la pratique sportive des Gratiennois.e.s, qui connait un rebond après les confinements ou un fort développement suite aux bons résultats de l’élite française et/ou gratiennoise, notamment par la création d’un nouveau gymnase qui apparaît peut-être nécessaire ?

Réponse de M. le Maire : La ville de StGratien accueille 7 000 licencié-e-s. La pratique du sport est très importante. Nos capacités d’accueil font parties de celles qui sont les plus grandes dans la région. On a rien à envier aux autres villes. Des sportifs viennent pratiquer à St Gratien, preuve de la qualité de nos structures.

La réunion de la commission des sports s’est très bien déroulée. Dans une bonne ambiance. Il y a juste un problème avec le hand. Qui je le rappelle est l’entente St Gratien-Sannois. Le club occupe beaucoup de créneaux déjà. Et au Sivom et au Piccolo. C’est vrai que là ses nouvelles demandes sont difficiles à gérer.

Votre insistance sur la création d’un gymnase ne correspond pas à la demande sur la ville qui je le répète est satisfaite. Créer un gymnase nécessite ensuite l’entretenir et le maintenir. Il faut anticiper les futures dépenses de fonctionnement. Il n’est pas dit que la situation de la ville le permette. Et on n’en a pas besoin.

Notre commentaire : la solution trouvée pour l’escrime pendant les travaux de la salle d’armes a révélé les tensions qui étaient déjà latentes les années précédentes concernant la répartition des créneaux dans les espaces sportifs de la ville. M. Logerot lui-même a reconnu, qu’on en était arrivé à allouer des demi-terrains de foot, sur des demi-heures, tellement la demande de créneaux est pressante. Ses équipes exercent une veille et tout créneau alloué non occupé est réattribué à la commission annuelle suivante quand dans l’année ce n’est pas déjà fait.

Ensuite on a bien vu la ville refuser toutes les demandes de nouveaux créneaux des établissements scolaires du second degré. Le collège Langevin a vu sa demande de créneaux supplémentaires au gymanse du Piccolo refusée. Le lycée Monod n’aura pas les créneaux demandés à Auguste Delaune. Quand à la demande d’une section du CDFAS, elle a été perdue, donc non satisfaite. On ne rentre pas dans le détail du  jeu « je déshabille Pierre pour habiller Paul », afin de satisfaire les demandes argumentées des responsables associatifs à la dernière commission sport. Ceux qui voyaient reconduire leur créneaux d’une année sur l’autre manifestaient un soulagement. J’estime qu’il y a un paradoxe : on ne peut pas encenser les valeurs du sport lors de la réception en salle des mariages des escrimeurs champions d’Europe ou du handballeur champion olympique et « en même temps » fermer la porte à des talents qui demandent à s’exprimer sur les terrains de sports de St Gratien.

La petitesse de la capacité d’autofinancement (CAF), le rapport détérioré du ratio dette/CAF et le service de la dette sont selon nous pour quelque chose dans la faiblesse des nouveaux investissements sportifs en ville. (ndlr: nous reviendrons prochainement sur notre analyse du Compte administratif 2021 de la commune)

Pour mémoire, il y a 5 ans, nous avions démontré qu’avec l’histoire des emprunts toxiques, c’est l’équivalent du coût de deux gymnases qui sont partis en fumée. Merci qui ? Merci le franc suisse !

 Le franc suisse ici, en abrégé CHF, n’ayant rien à voir avec les Champion.nes  Hommes et Femmes qui sont sorti.e.s des centres de formation des différents club de l’élite gratiennoise.

…et au fait, quoi faire pour les autres associations sportives, pour qu’elles ne pâtissent pas trop d’une allocation temporaire de créneaux qui jusque-là leur étaient dévolus, aux différentes catégories de pratiquants de l’escrime en ville ?

S.B.