L’humanité n’attend plus !

climatLe Parti communiste français appelle à participer à la nouvelle marche pour le climat organisée, ce samedi 13 octobre, partout en France. Car le nombre et l’ampleur des événements climatiques se multiplient comme ces derniers temps encore en Indonésie, frappant très durement les populations pauvres et démunies.
Le rapport spécial du GIEC commandé par l’ONU qui a paru le 8 octobre vient nous le rappeler, si nécessaire. Il est encore possible d’éviter un enchaînement des catastrophes pour les décennies à venir. Toutefois, il y a urgence. Pour cela l’augmentation de la température à la surface du globe doit être limitée à 1,5°C, ce qui déjà ne sera pas sans conséquence. Pas d’autre alternative donc que de réduire de 45% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.
C’est vrai pour la France où l’on constate depuis 2015 la relance d’une augmentation de nos émissions due à une forte utilisation des énergies carbonées. L’accumulation de ces retards sont très préjudiciables à la qualité de la vie de toutes et tous.
Le climat est une affaire trop sérieuse pour être laissée entre les mains de dirigeants, même les mieux intentionnés. Au contraire l’écologie, le climat ont besoin, au quotidien et dans tous les domaines (énergie, agriculture, forêts, océans, transports, industries et bâtiments…), de l’intervention solidaire de femmes et d’hommes, de citoyen·ne·s et de salarié·e·s toujours plus actifs et déterminés à mettre en cause le système productif dominant planétaire responsable du réchauffement climatique.
Face aux bons mots de Macron sur la scène internationale, l’heure est à la mobilisation de tous les secteurs de la société. Or c’est pourtant le moment où l’homme désigné « champion de la Terre » ampute le ministère de l’Environnement de plus de 1300 fonctionnaires. C’est inconcevable !
Plus que jamais, la lutte contre le réchauffement climatique ici, en Europe et dans le monde exige la fin des politiques d’austérité.
Contre l’égoïsme d’une minorité, notre place est dans la rue pour exiger une autre politique de progrès social et écologique. L’humanité n’attend plus, elle se mobilise !

15 réflexions sur “L’humanité n’attend plus !

  1. Depuis quelques mois, j’ai insisté dans différentes prises de positions et articles sur les dangers de la montée des extrêmes droites comme une redoutable vague sur le monde entier désormais. L’extrême droite française se sent des ailes comme en témoigne le déplacement de sa cheffe auprès de M. Salvini en Italie. En Italie comme déjà au Brésil, nous assistons à un climat de chasse aux progressistes, aux homosexuels, aux migrants et réfugiés, un climat et des actes de mépris et d’humiliation des femmes avec des retours en arrière pour leurs droits.

    Il y a un lien entre la montée de cette extrême droite et les enjeux liés au climat puisque Bolsonaro s’engage à sortir de l’accord de Paris, à démanteler le ministère de l’environnement, à développer l’Amazonie à coups de bulldozer déforestateur, de barrages, de cultures de soja transgénique exportable en Europe. Les grands propriétaires terriens (latifundiaires) sabrent déjà le champagne. Ceci se fera au détriment de l’intérêt général et de nos producteurs de bovins, de céréales, de bois et d’amidon.
    Patrick Le Hyaric, extraits

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  2. Marie-Noëlle Lienemann quitte le PS et annonce la création d’un nouveau parti, pour faire un « nouveau Front populaire »
    La sénatrice PS de Paris et vice-présidente du Sénat Marie-Noëlle Lienemann a confirmé, samedi 13 octobre sur franceinfo, son départ du Parti socialiste, après ses révélations dans le JDD. La sénatrice annonce la création d’un nouveau parti, « qui se veut l’héritier de cette gauche écologiste, républicaine et socialiste ».
    « Nous ne sommes pas dans l’idée de rejoindre La France Insoumise », explique d’abord la sénatrice. En revanche, « nous souhaitons avoir des convergences avec La France Insoumise, travailler dans une dynamique de rassemblement en créant notre propre parti, qui se veut l’héritier de cette gauche écologiste, républicaine et socialiste ».
    « C’est une scission, on n’est pas en train de partir chacun avec nos états d’âme, on ne va pas non plus derrière un leader charismatique (…). Ce nouveau parti n’a pas vocation à exister dans son coin, il est partie prenante de l’unité de la gauche », espère la sénatrice de Paris.
    La ligne politique de ce nouveau parti est claire : « Nous, on n’a pas le socialisme honteux. On pense que cette idée est toujours valable : la justice sociale, l’émancipation des citoyens, la République jusqu’au bout. Avec La France Insoumise, nous défendons l’idée d’un nouveau Front populaire », ambitionne Marie-Noëlle Lienemann. « Il faut se mobiliser contre Macron, c’est le rouleau-compresseur libéral anti-républicain, anti-social, qu’il nous faut arrêter. Nous allons faire un contre-projet, un contre-programme. Nous ne fragmentons pas, nous participons à une nouvelle convergence. »
    Le PS est « dans un syndrome de mort lente » et « finalement, une partie de ses dirigeants l’ont accepté », regrette la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann. « Je le regrette, parce que je suis au PS depuis mes 20 ans (…) Mais là, je suis au bout d’un chemin. J’ai toujours essayé de faire que le PS retrouve ses bases populaires, retrouve sa position d’être au cœur de la gauche (…) J’ai mené ce combat à l’intérieur jusqu’au dernier congrès en espérant que le bilan du quinquennat amènerait un sursaut (…) hélas, je constate aujourd’hui que ce n’est pas le cas et que ce n’est pas le choix de la direction », a-t-elle expliqué.
    Selon elle, le PS n’a pas su se remettre en cause après sa défaite à la dernière présidentielle : « Au moment d’une telle défaite, on espérait le sursaut. Le parti de Jean Jaurès, de François Mitterrand, de Léon Blum, on ne va pas le laisser couler ! Force est de constater que ce sursaut, aujourd’hui, on ne le voit pas. »
    Après le député européen Emmanuel Maurel hier, c’est donc une autre figure de l’aile gauche du PS qui s’en va. Marie-Noëlle Lienemann a été ministre déléguée chargée du Logement dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy en 1992-1993, puis secrétaire d’Etat en 2001 et 2002, chargée à nouveau du Logement sous le gouvernement Jospin.

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  3. Sébastien Meurant prend la tête des Républicains du Val-d’Oise
    L’ex-maire de Saint-Leu-la-Forêt et sénateur du Val-d’Oise l’emporte ainsi avec 57,52 % des suffrages exprimés face à Jacqueline Eustache-Brinio, ex-maire de Saint-Gratien et également sénatrice.
    Les urnes numériques ont parlé. Le nouveau président de la fédération départementale des Républicains du Val-d’Oise est Sébastien Meurant. L’ex-maire de Saint-Leu-la-Forêt et sénateur du Val-d’Oise l’emporte ainsi avec 57,52 % des suffrages exprimés face à Jacqueline Eustache-Brinio, ex-maire de Saint-Gratien et également sénatrice du Val-d’Oise (42,48 %). Ce sont les 1644 militants (à jour de leur cotisation au 13 septembre) qui ont été appelés à trancher, par vote électronique, au cours d’un scrutin qui s’est achevé à 18 heures. A 20 heures, la participation restait inconnue.
    « C’est une victoire nette. La victoire de la sincérité, de l’authenticité. Maintenant, je vais m’atteler à réunir car je deviens président de tous les Républicains. La tâche s’annonce exaltante mais rude car le mouvement a perdu de sa splendeur dans le département. Je compte sur tous les militants pour reconstruire le mouvement », annonce au Parisien Sébastien Meurant, en précisant qu’il a contacté dès l’annonce des résultats la candidate malheureuse par téléphone.

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  4. Au PCF, le risque du statu quo
    Une semaine après le vote mettant la direction en minorité, Pierre Laurent, secrétaire national du parti, ne désarme pas.
    Le Parti communiste français (PCF) va-t-il tomber dans le piège de la « hollandisation », avec un secrétaire national qui s’accroche à son poste tout en s’entourant d’une équipe respectant les équilibres internes ? C’est le risque qui pointe au sortir du Conseil national (CN, parlement du parti) de samedi 13 et dimanche 14 octobre. Une semaine après le vote des militants communistes ayant placé le texte alternatif − emmené notamment par les députés André Chassaigne et Fabien Roussel − devant celui de la direction sortante (42,15 %, contre 37,99 %), c’est, en effet, le statu quo qui domine. Pierre Laurent, à la tête de la formation depuis 2010, rejette en tout cas toute analogie avec le PS sous l’ère François Hollande (1997-2008), où la synthèse était érigée en règle. Il assure ne pas faire de son mandat le cœur de ses motivations.
    « On ne fera pas de synthèse molle, promet M. Laurent. Nous ferons des choix clairs, nous aiguiserons la discussion. Il n’y aura pas de réponse mi-chèvre, mi-choux, cela nous conduirait à l’échec. Mon but n’est pas de rester à la tête du PCF, mais de le garder uni. »
    Voire. Car si huit jours auparavant, au soir du résultat inédit du vote interne et du camouflet infligé à la direction, des rumeurs de démission de Pierre Laurent couraient, ce n’est plus le cas. « Je fais partie de l’équation », rappelle l’ancien journaliste de sa voix monocorde. Il ajoute : « Notre culture est celle de l’addition, pas de l’opposition interne. » Le sénateur de Paris insiste pour « constituer une nouvelle équipe de direction ». Il se dit d’ailleurs « disponible » pour « animer » cette équipe : « Oui, je peux rester, car ce qui incarnera le changement demandé par les militants lors du vote s’incarnera dans la nouvelle équipe de direction », a-t-il ensuite précisé à quelques journalistes. « Mais s’il y a d’autres propositions, la question n’est pas taboue », rappelle-t-il. En clair : il restera tant qu’on ne lui demandera pas de partir. M. Laurent estime que le vote n’a pas donné de majorité à l’un des quatre textes en lice puisque aucun n’a atteint 50 % des voix. Et que, de fait, il reste le plus petit dénominateur commun d’un parti où les divergences pointent.
    L’ambiance était d’ailleurs étrange, samedi après-midi, en marge du conseil national. Les communistes s’étaient délocalisés dans les locaux de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), dans le 11e arrondissement de Paris, car un tournage avait lieu à leur siège de la place du Colonel-Fabien. Presque tous les responsables interrogés assuraient que derrière le huis clos, tout se passait bien, dans un esprit de franche camaraderie. « Il y a une bonne ambiance, on se marre même », a plaisanté Fabien Roussel.
    Le député du Nord est l’homme fort du vote de la semaine dernière. On le présente comme le successeur potentiel à Pierre Laurent, puisqu’il est issu du texte ayant recueilli le plus de suffrages. Il ne rejette pas cette possibilité d’ailleurs, mais à certaines conditions : « Nous avons besoin d’un collectif. Si je peux mettre mon expérience, mon mandat au service du parti et de montrer que le PCF est capable de se renouveler, alors je pourrais me rendre disponible. » Il ajoute un codicille :
    « Mais ce sera dans un esprit de discussion, pas pour m’opposer à d’autres. Je ne ferai pas de campagne pour la direction du parti. Ne divisons pas encore plus le parti. Les militants ne doivent pas avoir à trancher, car quand on tranche, on coupe. Et je ne veux pas de cela. »
    Pour les profanes, cela signifie que M. Roussel brigue bien la tête du parti, mais pas au prix d’une compétition interne avec Pierre Laurent. Il faut qu’il soit désigné, que la fumée blanche surgisse du siège et que M. Laurent le nomme successeur. « Marchais a désigné Hue. Hue a désigné Buffet. Buffet a désigné Laurent. Cela s’est toujours bien passé », rappelle-t-il. Avant de lancer une invitation à M. Laurent : « Je voudrais que l’on se voie, qu’on en parle ensemble. »
    Les cartes sont donc dans les mains de Pierre Laurent qui, en fin connaisseur des arcanes de son parti, juge qu’il est urgent d’attendre. Surtout qu’une deuxième bataille va désormais avoir lieu : celle des amendements du texte sorti en tête. Cela se fait à la base, par les militants. Et la direction voit les choses en grand, au risque de dénaturer le Manifeste pour un communisme du XXIe siècle, titre de la « motion » Chassaigne-Roussel. « Il y a de grands blocs qu’il faut éclaircir : l’international, la question européenne et la situation politique en France, souligne Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. On est tous d’accord sur la nécessité de s’attaquer à l’effacement du parti et de réaffirmer son identité. Mais on peut avoir des différences sur les méthodes. » Fabien Roussel avertit : « On peut modifier, enrichir le texte mais on doit rester dans l’orientation générale. »
    Dans ce duel à fleurets mouchetés, les tenants du texte « Pour un printemps du communisme » (11,95 % des voix), qui défendent une stratégie d’union de la gauche antilibérale, notamment avec La France insoumise, ont les mots les plus tranchants. Frédérick Genevée estime ainsi que le PCF « est divisé, qu’il n’a plus de majorité ». « On doit avoir un débat sur les idées. Or on bataille sur les commissions… On ne se relèvera pas comme ça. Il y a un risque d’éclatement », poursuit-il. Le chemin semble encore long pour les communistes avant leur congrès fin novembre, à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).
    LeMonde.fr

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  5. Congrès. Le PCF entre dans le vif des débats
    Lundi, 15 Octobre, 2018
    Julia Hamlaoui et Maud Vergnol, l’Humanité

    Après le vote des communistes sur la « base commune » de leur congrès, leurs dirigeants se sont réunis ce week-end. Européennes, projet, stratégie, direction… tout est mis sur la table.

    Une semaine après un vote inédit qui a placé en tête un autre texte que celui proposé par sa direction, le conseil national du PCF, qui se réunissait ce week-end, était attendu au tournant. « La question s’est dédramatisée. Le conseil national s’est déroulé dans une ambiance très constructive, notait hier Pierre Laurent. Il existe une volonté partagée de reconnaître le résultat du vote, de construire un texte d’orientation qui permette de rassembler, d’entendre le message de ceux qui demandent une affirmation plus forte du parti et demandent des changements sur la conduite de nos stratégies. » Le secrétaire national, dans son introduction, a d’ailleurs redit sa « disponibilité » pour un nouveau mandat. « J’insiste sur le besoin de constituer une nouvelle équipe de direction, aucun secrétaire national, ni moi ni un autre, ne pourra faire face aux problèmes auxquels nous sommes confrontés sans », a-t-il précisé.

    Il n’est cependant plus le seul candidat. Le député du Nord, Fabien Roussel, l’un des signataires du « Manifeste », devenu « base commune », s’est lui aussi affirmé « disponible ». « Mon nom a été cité. Si mon expérience, mon mandat de député peuvent être utiles, si ça peut rassembler, si ça peut donner l’idée d’un Parti qui bouge, se renouvelle, alors je veux bien me mettre à disposition. Pas pour diviser, pas pour mener une campagne contre Pierre Laurent », a-t-il insisté, demandant à rencontrer ce dernier « pour en discuter ». « Dans notre parti, il n’y a pas d’écurie, pas d’éléphant derrière qui on se range. Il faut sortir tous gagnants », a également ajouté le responsable de la fédération du Nord, réaffirmant que le débat doit d’abord porter sur le fond du projet plutôt que sur le nom.
    Le choix est désormais entre les mains des communistes

    Mais, parmi les autres soutiens du « Manifeste », les positions ne sont pas unanimes, certains craignant que ne soit ainsi escamoté le débat d’orientation, d’autres plaidant pour que les noms soient en effet sur la table. La question est désormais entre les mains des communistes, qui doivent se réunir en congrès locaux puis départementaux, mais aussi de la « commission des candidatures ». L’objectif de cette dernière, explique Gilles Ravache, l’un de ses animateurs, est de présenter, au moment du congrès, une liste de candidats à la direction (dont le premier nom est en principe celui du secrétaire national) qui permette d’éviter un affrontement entre plusieurs propositions. La possibilité de constituer une « liste alternative » en cas de désaccord restant ouverte. Pour Frédérick Genevée, l’un des initiateurs du texte « Pour un printemps du communisme », « sur les candidats, les choses commencent à s’éclaircir, mais sur les questions de fond, ça n’a pas bougé ». Si chacun a pris acte des résultats du vote (la « commission du texte » a d’ailleurs été modifiée en conséquence avec de nouveaux membres et une codirection), beaucoup estiment que le débat n’est pas clos pour autant. « La question migratoire est un sujet sur lequel il va falloir faire des amendements, le Parti communiste porte la liberté d’installation et de circulation », pointe, par exemple, Cécile Dumas, des Alpes-Maritimes. « Les communistes par leur vote ont souhaité indiquer un cap, ils ont fait un choix politique », estime l’économiste Frédéric Boccara. « Ce texte est amendable sans aucun problème, avec l’objectif de rassembler le plus grand nombre, à condition qu’on ne revienne pas sur ses orientations fondamentales », explique également le député André Chassaigne. De son côté, Pierre Laurent a formulé une série de propositions pour organiser les débats : « Nous avons un nouveau point de départ avec le texte du “Manifeste”. C’est maintenant aux communistes de construire le point d’arrivée que sera le texte d’orientation adopté au congrès », a-t-il déclaré.
    Les européennes, « premiers travaux pratiques du congrès »

    À la clé, cinq grandes questions « sur lesquelles le débat devrait être approfondi » : la définition du « communisme de notre temps » ; le rassemblement et le rôle du PCF ; la situation politique et la recomposition en cours ; la mondialisation, l’internationalisme et l’Europe ; et enfin les transformations du PCF. Mais, à quelques mois du scrutin, et alors que le PCF est déjà en campagne, les élections européennes représentent les « premiers travaux pratiques du congrès », note la députée européenne Marie-Pierre Vieu. Le texte choisi, s’il insiste sur la nécessité « d’en finir avec la construction européenne actuelle », fait aussi état des différentes propositions en débat, sans trancher. C’est cette « contradiction » qu’a relevée hier Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, à l’occasion d’une séance de travail consacrée à la campagne des européennes. « J’entends qu’on se félicite du contenu du rapport de Ian (Brossat) dans l’orientation qu’il donne. On a intérêt à ce que nos décisions de congrès et notre travail sur le texte soient raccord avec la manière dont il mène campagne. Pour l’instant, ça ne l’est pas. Mais je souhaite qu’on y arrive dans les prochaines semaines. »

    Plus tôt, Ian Brossat, chef de file pour le scrutin du 26 mai 2019, avait dessiné dans son rapport les grands axes de la campagne qu’il compte mener. « L’Union européenne ne fait plus rêver personne. Ils nous promettaient la paix, c’est aujourd’hui la guerre qui menace. Ils nous promettaient la prospérité. L’Union européenne, c’est très exactement 87 millions de pauvres… Ils nous promettaient la démocratie. Où est-elle quand quelques multinationales dictent leur loi ? » dénonce-t-il. « Nous sommes la seule force politique de gauche à avoir rejeté tous les traités sans exception qui ont mis en place cette Europe-là », rappelle le chef de file, qui plaide pour « une transformation positive de l’Union européenne ». « La clé de cette transformation est claire, souligne-t-il. Il s’agit, pour nous, d’être le lobby des gens face au lobby de l’argent qu’est aujourd’hui l’UE. »
    La « stratégie de rassemblement » toujours en débat

    Si une majorité de communistes semblent d’accord avec les quatre grands enjeux de campagne proposés (travail-services publics-argent-enjeux écologiques), la « stratégie de rassemblement » fait encore débat. « Cette campagne va permettre aux communistes de regagner en visibilité. Je suis persuadé qu’on peut dépasser les 5 % », se félicite Pierre Lacaze, secrétaire fédéral de Haute-Garonne. « Dans le contexte politique actuel, l’enjeu est bien plus grand que de se faire plaisir et de se compter ! » lance Bob Injey, des Alpes-Maritimes. « La question essentielle, c’est celle de l’utilité du bulletin de vote qu’on proposera et sa capacité à incarner un espoir, en fonction du rapport de forces politique », estime de son côté Lydia Samarbakhsh, responsable du secteur international.

    « Au moment où Macron avance avec sa politique antisociale, où l’extrême droite menace, personne ne comprendrait que nous ne soyons pas capables de nous retrouver autour d’une table », explique Ian Brossat, qui a déjà lancé un appel aux forces de gauche « qui partagent avec (nous) la nécessité d’une autre Europe ». Un courrier leur sera adressé aujourd’hui. Reste à voir si la main tendue sera saisie.
    Julia Hamlaoui et Maud Vergnol

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  6. EuropaCity : Benjamin Griveaux « ne croi[t] pas au projet »

    Interrogé au sujet d’EuropaCity, le porte-parole du gouvernement a exprimé jeudi 11 octobre, des réserves à « titre personnel » sur le projet de méga-centre de loisirs et commerces censé voir le jour dans le Triangle de Gonesse.
    « Je ne crois pas au projet EuropaCity » a déclaré Benjamin Griveaux lors d’une réunion organisée jeudi soir à Paris, à l’initiative du Medef. Un projet que le porte-parole du gouvernement explique ne pas soutenir à « titre personnel ». « De mémoire c’est 500 boutiques, beaucoup d’artificialisation des sols. Je considère qu’on n’est pas totalement dans l’air du temps et dans le sens de l’histoire avec ce type de projet », a-t-il également ajouté.
    C’est une nouvelle voix gouvernementale qui émet des doutes sur le projet EuropaCity. En juillet dernier, Nicolas Hulot, alors ministre de la transition écologique et solidaire avait exprimé son opposition au projet qu’il avait alors qualifié de « folie des grandeurs ».
    La suite sur VONews
    http://95.telif.tv/2018/10/12/europacity-benjamin-griveaux-ne-croit-pas-au-projet/

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  7. En Belgique, forte progression des écologistes et de la gauche radicale aux municipales
    Dans la région de Bruxelles-Capitale, le parti Ecolo a créé la surprise en conquérant plusieurs mairies – il n’en détenait qu’une jusqu’ici – et en devenant un probable arbitre dans la ville de Bruxelles, où il réalise 16,8 % et s’alliera sans doute au PS.
    Ils ont, en tout cas, réalisé aussi un score notable à Anvers (18,4 % pour le parti Groen), mais ils progressent moins dans les villes de l’ancien sillon industriel wallon. C’est là, en revanche, que le Parti du travail (PTB, gauche radicale) fait irruption : 15, 8 % à Charleroi, 16,5 % à Liège. Le parti marxiste réalise aussi 8,9 % à Anvers, 11,6 % à Bruxelles ville et 13,6 % à Molenbeek, où le PS lui propose une alliance, alors que la direction du parti condamnait jusqu’ici les positions jugées populistes de cette formation.
    Dans un communiqué annonçant qu’il allait « faire la fête » et son implication renouvelée dans la « résistance sociale », le parti n’indiquait pas clairement, dimanche soir, s’il comptait, oui ou non, participer au pouvoir. Il s’y est jusqu’ici refusé. Il compte désormais plusieurs dizaines d’élus municipaux dans les trois régions du royaume.

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  8. Massacre du 17 octobre 1961 : L’heure est à la reconnaissance officielle de ce crime d’État indissociable du colonialisme
    16/10/2018 – PCF

    Le 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 intervient à quelques semaines de la reconnaissance officielle par le président Macron de la responsabilité de l’État dans l’enlèvement, la torture et l’assassinat de Maurice Audin, mathématicien, militant communiste engagé aux côtés du peuple algérien dans sa lutte pour l’indépendance.

    La mise à mort, ce 17 octobre 1961, par la police française d’au moins 200 manifestant-e-s algérien-ne-s venu-e-s défiler, souvent en famille, protestant pacifiquement contre le couvre-feu imposé par le préfet de police, Maurice Papon, pour la paix et pour l’indépendance de l’Algérie a été couverte et encouragée par les plus hautes autorités de l’État.

    Comme si la mort violente de près de 300 morts en 3 mois de répression policière en région parisienne ne suffisait pas, les événements du 17 octobre, les morts et les rafles et 11 000 arrestations de même que ces 3 mois de terreur ont été sciemment occultés pendant des décennies tout comme les massacres de Sétif (8 mai 1945), les massacres de 1947 à Madagascar, et Charonne (février 1962) par un État colonial prêt à utiliser toute la violence possible pour réduire à néant l’aspiration à une Algérie libre, indépendante et souveraine. De même, la connivence de l’État et de l’OAS qui organisa attentat sur attentat à Paris et Alger a été délibérément minorée au cours des années suivantes.

    Rendre hommage aux victimes du 17 octobre c’est pour la France reconnaître par la voix de ses plus hautes autorités d’aujourd’hui son entière responsabilité dans la guerre coloniale et les crimes d’État commis contre le peuple algérien.

    C’est contribuer à restaurer la dignité des victimes et la dignité de la République, c’est prendre en considération la douleur des victimes brisées, civiles ou militaires, la douleur des familles et répondre à l’exigence de vérité et de justice des Algérien-ne-s et Français-es de 2018.

    Le Parti communiste français, avec ses militant-e-s et représentant-e-s élu-e-s, participera comme chaque année aux hommages et commémorations des victimes du massacre du 17 octobre 1961 qui se dérouleront demain mercredi, et appelle la population à se joindre en nombre aux cérémonies organisées en France.

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  9. Marie-Noëlle Lienemann rejoint le groupe communiste au Sénat

    Marie-Noëlle Lienemann a rallié hier le groupe communiste, républicain, citoyen et écologiste (CRCE) au Sénat.

    « J’ai toujours été une femme de gauche, favorable au rassemblement. J’ai donc contacté le groupe des communistes où je sais que je peux être à l’aise, car je partage avec eux de nombreux combats, de nombreux votes… Je suis donc très heureuse que le groupe CRCE et sa présidente, Éliane Assassi, m’aient acceptée, en tant que rattachée administrative, ce qui me permet aussi de conserver mon indépendance », ajoute t-elle.

    Pour rappel, elle a été ministre du Logement sous les gouvernements Bérégovoy et Jospin.

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  10. La ville s’engage pour la pratique du vélo !
    Ha zut ! C’est à Montigny et non à Saint Gratien…

    VONews
    Montigny s’engage pour la pratique du vélo
    Le Plan vélo du gouvernement est en marche depuis le mois de septembre. Certaines municipalités n’ont pas attendu le feu vert de l’État pour développer l’usage du vélo sur leur commune. C’est le cas de Montigny-lès-Cormeilles qui s’est engagée dans une véritable politique en faveur de la « petite reine ».
    http://95.telif.tv/2018/10/24/montigny-sengage-pour-la-pratique-du-velo/

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  11. WWF s’alarme : « La biodiversité s’érode de plus en plus vite », menaçant l’Homme

    60% des animaux vertébrés vivants sur Terre ont disparu, selon WWF. « Le vivant s’érode, la biodiversité s’érode », déplore Arnaud Gauffier, le responsable agriculture et alimentation de l’ONG.

    « Toutes les espèces de grands singes sont menacées de disparition, ainsi que l’éléphant en Afrique. Ils disparaissent à cause du braconnage, ou de l’extension des activités humaines comme la déforestation, la recherche de pétrole ou de terres rares, mais aussi la pollution, notamment celle du plastique qui est partout, même sur des îles inhabitées », explique le responsable du secteur agriculture et alimentation de WWF.

    « La tendance est très mauvaise. La biodiversité s’érode de plus en plus vite. La surpêche, la déforestation, les émissions de CO2 et de pesticide se sont accélérées », insiste-t-il.
    Projet « aberrant » en Guyane

    « La disparition des animaux a des conséquences pour l’homme. Si les écosystèmes s’effondrent, ça peut mettre à mal la sécurité alimentaire mondiale et l’espèce humaine », assure Arnaud Gauffier.

    WWF s’oppose au projet de mine d’or géante en forêt amazonienne en Guyane. « C’est un projet aberrant. Cela détruirait plus de 2 000 hectares de forêt et utiliserait des quantités gigantesques de cyanure », commente-t-il. Et de conclure : « Ce sont des choix de société, de développement. Le WWF appelle les hommes et femmes politiques à prendre leurs responsabilités pour avoir un accord sur la biodiversité en 2020 à Pékin ».

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