Suite et fin de notre compte-rendu de la séance du 15 avril 2022 du Conseil municipal de Saint Gratien (sous l’œil de Marianne et du Maréchal de Catinat…)
La séance se termine par les réponses du maire aux questions orales des groupes.
Nous avons dorénavant la parole pour poser ces questions, ce qui ne change pas grand-chose puisque nous devons scrupuleusement respecter l’énoncé préalablement envoyé en mairie. Moins de 15 minutes ont été consacrées à la présentation et aux réponses des 15 questions des trois groupes. C’est dire que leur intérêt est limité, puisqu’elles ne sont pas suivies de débat, et que les réponses sont très expéditives.
Voici nos questions, au nom du groupe « Saint Gratien solidaire, écologique et citoyen ».
Séances du Conseil municipal
De nombreuses communes ont opté pour la diffusion en ligne des séances de leur Conseil municipal. Avantages : meilleure information des habitant.e.s, transparence sur le travail des élu.e.s, plus grand dynamisme de la démocratie locale. La possibilité serait ainsi offerte aux Gratiennois.e.s de regarder tout ou partie de la séance, en une ou plusieurs fois, sans avoir à attendre deux mois pour lire un PV très rébarbatif pour les personnes qui n’ont pas eu connaissance des dossiers. Pourquoi la ville ne met-elle pas ce système en place ?
Réponse du maire : La ville a diffusé en direct les séances en période de pandémie lorsque le public n’était plus admis. Aujourd’hui chacun est libre de circuler et d’assister au Conseil si cela l’intéresse. Le PV sera désormais affiché sous huit jours suivant la séance.
Le maire indique être opposé à la pratique de diffusion en ligne, au prétexte que cela changerait les modalités, que certains élus auraient « intérêt à créer un spectacle ».
Nos commentaires : Affirmation assez méprisante que de considérer que l’expression des élus minoritaires, puisque c’est d’eux dont il s’agit, peut être assimilée à du spectacle… Décidément, le maire et sa majorité préfèrent travailler dans l’ombre. Qu’y a-t-il de gênant dans le fait de pouvoir assister au travail des élus, aux échanges, aux arguments des uns et des autres, aux différents votes ?
Parc Véligo de la gare
Si la période de Covid peut expliquer partiellement le retard très important de cet équipement, nous jugeons que la ville devrait intervenir plus fermement vis-à-vis de la SNCF. Partout les déplacements à vélo se développent et il est anormal qu’à Saint Gratien il soit encore impossible de garer son vélo de manière protégée et sécurisée.
Quand est-ce que le projet VÉLIGO va se concrétiser aux abords de la gare RER de St Gratien ?
Réponse du maire : le projet est toujours en cours, la SNCF attend des vérifications de sécurité incendie pour valider l’implantation du parc Véligo. La mise en service n’est pas encore définie. L’objectif de réception des travaux avant fin juin a été avancée, mais la ville n’a toujours pas de planning de travaux. Ce projet est entièrement géré par IDF-Mobilités et le pôle gare SNCF, tant sur le plan financier que technique.
Nos commentaires : notre question portait sur l’action de la ville pour faire enfin aboutir ce projet, dont nous savons pertinemment qu’il est géré par la SNCF. Le fait est que les gares alentour disposent depuis longtemps d’un tel équipement, alors que Saint Gratien l’attend depuis de très longs mois.
Commerces
Les commerçants du centre Hémonnot se plaignent d’être régulièrement verbalisés sur le parking payant du marché ou dans les rues adjacentes en zone bleue. La carte d’abonnement au mois semble ne plus exister et la ville aurait conseillé de stationner au parking souterrain du Forum avec abonnement. Or il apparaît que les abonnements n’y sont plus possibles faute de places disponibles. De plus, le parking Hémonnot n’est pas surchargé, les véhicules des commerçants ne gênent pas l’accès pour les clients.
Une solution, abonnement ou autre, peut-elle être envisagée ? En attendant, une tolérance des ASVP est-elle envisageable, dans le but de ne pas gêner les commerçants dans leur activité ?
Réponse du maire : La ville travaille de concert avec les commerçants pour leur proposer un abonnement au P1 du Forum et pour les commerçants proches de la gare, Effia propose des abonnements à 30€ par mois. De nouvelles places seront proposées par le nouveau délégataire en septembre. Les commerçants peuvent appeler le service « commerces » de la ville qui peut les aider.
Nos commentaires : une réponse très générale, qui ne répond guère aux interrogations des commerçants du centre Hémonnot.
Non remplacements des enseignants
Plusieurs de nos écoles connaissent actuellement des non-remplacements d’enseignants absents. Des élèves sont privés d’enseignement pendant parfois de longues périodes. Cela désorganise également le travail des autres classes de l’école, qui accueillent les enfants sans maître. Cette situation n’est pas admissible. Le Conseil municipal dans son ensemble, via un courrier ou une motion, pourrait-il intervenir auprès des services de l’Éducation nationale pour que les élèves gratiennois reçoivent l’enseignement auquel ils ont droit ?
Réponse du maire : Le maire indique attendre la réponse de la Dasen au courrier qu’il lui a adressé, et en fonction de la réponse, et si les choses n’avancent pas, le maire est d’accord pour que le Conseil vote une motion.
Nos commentaires : Parfait ! Mais depuis la séance du Conseil, aucune information ne nous a été communiquée sur l’avancée de la situation…
Prochain Conseil municipal le 30 juin 2022.
https://www.linternaute.com/actualite/politique/2628419-union-de-la-gauche-ps-lfi-eelv-pcf-c-est-presque-fait-quel-accord/
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…ça valait bien la peine de faire un accord de nupes si c’est pour recycler des ex LREM…
https://www.bfmtv.com/bfm-dici/de-la-rem-a-l-union-populaire-delphine-bagarry-candidate-aux-legislatives-dans-les-alpes-de-haute-provence_AN-202205050650.html
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Fabien Roussel à la convention de la NUPES: « bien sûr nous avons des différences »
« Bien sûr nous avons des différences sur un certain nombre de sujets. Mais nous avons tous pris nos responsabilités et nous avons fait le choix de nous additionner dans le respect des ces différences, sans les effacer » a exprimé Fabien Roussel lors de son discours à la Convention de la NUPES, samedi à Aubervilliers
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Julien Bayou (EELV) : « désobéissons pour sauver l’Europe »
Lors de la convention nationale de la NUPES, ce samedi à Aubervilliers, Julien Bayou (EELV) a expliqué pourquoi il assumait la « désobéissance » par rapport à l’Europe: « pas pour satisfaire les égoîsmes nationaux, pas pour briser l’état de droit. Désobéir pour réorienter les politiques européennes vers le mieux disant social est écologique ».
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La gauche est sortie du XXe siècle pour entrer enfin dans le XXIe. Les historiens futurs verront peut-être les 22 % obtenus par l’Union populaire et son candidat au premier tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, comme le moment où la crise des gauches, advenue avec la chute du mur de Berlin, a commencé à se résoudre. Le moment où la gauche a clarifié son ancrage. Non pas dans le social-libéralisme et les aménagements à la marge d’un système à bout de souffle. Mais dans une conscience partagée qu’il faut changer le système pour répondre à des défis écologiques et sociaux immenses.
Il aura fallu pour cela changer de logiciel. Trois innovations y ont contribué. Une innovation programmatique d’abord. L’Avenir en commun est le premier programme à combiner de manière aussi précise les questions sociale et environnementale. Aucun aspect du fonctionnement de nos démocraties ne lui échappe.
Inscrire une convergence dans la durée
Une innovation organisationnelle ensuite : le parlement de l’Union populaire, que je préside. Composé de près de 300 personnes à parité, pour moitié membres de La France insoumise et pour l’autre de militants associatifs, syndicaux, citoyens. Il a été un élément moteur de la campagne. Car c’est au contact des mouvements sociaux, de toutes ces femmes et hommes qui résistent de multiples façons au système capitaliste, que les idées se régénèrent, et non dans les combines d’appareils.
Le pari réussi de ce parlement est d’unir sans uniformiser, sur le modèle du «bloc arc-en-ciel» (1), avec le vert de l’écologie, le rouge des mouvements syndicaux et du communisme, le jaune des gilets et des insurrections populaires pour la démocratie, le violet du féminisme, le multicolore des luttes antiracistes. Mais c’est aussi un «bloc populaire», fort d’une colonne vertébrale politique, d’un programme et d’une stratégie en commun, en opposition frontale aux blocs de droite et d’extrême droite.
Une innovation électorale enfin : mobiliser, en plus des électorats traditionnels, les abstentionnistes, ceux de nos concitoyens qui ne votent plus car ils sont dégoûtés par des décennies de trahison politique. Loin d’être le seul produit du «vote utile», le «vote Mélenchon» marque souvent un soutien véritable au projet proposé par l’Union populaire, pour 80 % de ses électeurs selon un sondage Ipsos. Il est parvenu à agréger des fractions de l’électorat dont la convergence ne s’était jamais produite jusque-là. Nous devons désormais inscrire cette convergence dans la durée.
Rien n’est impossible
Toute l’histoire des gauches le montre, le temps politique est long. Une lutte engagée aujourd’hui ne portera peut-être ses fruits que dans quelques années. Mais elle sera décisive le moment venu. Cette «lente impatience», empruntée à Daniel Bensaïd, est décisive dans la stratégie et les pratiques militantes de l’Union populaire.
Il est pourtant des moments où le temps s’accélère, où les événements produits dans l’histoire longue s’enchaînent plus vite. C’est ce qui s’est passé au lendemain du premier tour. Celui-ci aurait pu laisser la place à la déception et la colère de tous ceux exposés à la violence du programme d’Emmanuel Macron. Mais l’immense espoir soulevé par l’Union populaire durant toute la campagne présidentielle reste intact. Mieux : il se transforme en une nouvelle aspiration, celle d’un troisième tour, pour prendre le pouvoir, celle d’imposer un gouvernement de cette gauche de rupture en installant une majorité de députés dès les 12 et 19 juin prochains. Qu’un président n’obtienne pas de majorité au Parlement au lendemain de son élection serait certes une première depuis la réforme du quinquennat en 2000. Mais la crise de nos institutions est si profonde, et la légitimité d’Emmanuel Macron si faible, que rien n’est impossible.
S’appuyer sur les mouvements sociaux
Avec l’accord passé par les différentes forces de la gauche en ce début de semaine, cette possibilité prend forme concrète. Le rassemblement que nous proposons d’opérer est l’un de ces moments où convergent des années de travail intellectuel, de réflexion programmatique, et de mobilisation des mouvements sociaux et citoyens. Ce rassemblement ne se veut pas un simple bricolage électoral. Il doit se hisser à la hauteur des attentes populaires, et marquer le tournant historique qu’exige la crise écologique, sociale et démocratique. L’Union populaire propose ainsi, aux forces sociales et politiques de gauche qui sont prêtes à la rupture avec le néolibéralisme, une méthode : se rassembler sur le socle programmatique et stratégique plébiscité par les électeurs de la gauche, et de manière pragmatique faire jouer à plein nos complémentarités. Comme le mouvement altermondialiste l’a initié, il s’agit d’articuler la diversité de nos histoires incommensurables pour lever une force puissante sur le plan électoral et, plus encore, capable de mobiliser un camp social majoritaire pour enfin changer d’avenir.
Nous sommes lucides : si nous parvenons à installer notre Premier ministre à Matignon, des vents contraires se lèveront. Les classes dominantes s’efforceront d’entraver la mise en œuvre de notre programme. Durant la campagne présidentielle face au candidat de l’Union populaire, le patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, menaçait de mener une grève de l’investissement s’il venait à l’emporter.
Déjouer ces vents adverses nécessite non seulement une détermination sans faille – nous l’avons – mais aussi des mouvements sociaux puissants, capables de maintenir une forte pression, par tous les moyens. L’une des clés de cette Union populaire est là : s’appuyer sur ces mouvements sociaux, construire avec eux, tout en respectant leur autonomie, dont nous avons besoin. La Nouvelle union populaire écologique et sociale n’est pas tant un arrangement électoral qu’une recomposition profonde de la gauche et de la façon de faire de la politique.
(1) Aurélie Trouvé, le Bloc arc-en-ciel. Pour une stratégie politique radicale et inclusive, la Découverte, 2021.
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Fabien Roussel à la convention de la NUPES:
« bien sûr nous avons des différences »
« Bien sûr nous avons des différences sur un certain nombre de sujets. Mais nous avons tous pris nos responsabilités et nous avons fait le choix de nous additionner dans le respect des ces différences, sans les effacer » a exprimé Fabien Roussel lors de son discours à la Convention de la NUPES, samedi à Aubervilliers
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https://fr.style.yahoo.com/lunion-gauche-nupes-opte-v-135047189.html
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Ian face à un mur…
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« POUR UNE FOIS NE VOTEZ PAS CONTRE, MAIS VOTEZ POUR » S’EXCLAME OLIVIER FAURE
« Faites enfin ce que vous croyez! », a lancé Olivier Faure à la convention de la NUPES. « On va faire de grandes choses ensemble » et « pour une fois ne votez pas contre, mais votez pour » a-t-il déclaré.
https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/05/07/legislatives-2022-en-direct-la-nupes-entame-sa-premiere-convention-a-aubervilliers-les-republicains-lancent-leur-campagne-cet-apres-midi_6125133_823448.html
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